1 <,' <.T ^M ^15 oc c ce CL r.«r «:< ce ^ <: ce c c • ~ er -c:.;^ • -C <: <^ . er .^^ c c c f-J. Gonzalez iJi^iaU'o. à profiler des relations qu'il possédait, aux Pliilippiue.s et des nombreux et intéressants matériaux qu'il avait à sa disposition, pour nous don- ner un Catalogue méthodique des Molliisques qui s'y trouvent et essayer de jeter quelque lumière sur la distribution téoprapliique des ei-pèces, ,!aus chacune des îles qui composent ce prand archi- pel, ce qui n'avait ooiut été fait jusqu'ici, H. Cumin? ayant abso- lumeul et systématiquement néplicé ce penre d'informations, lors de son exploration. Nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos» lecteurs un travail qui comblera, au moins eu partie, une lacune regrettable, et nous remercions notre savant confrère, qui représente si dignement la science malacologique à Madrid, d'avoir bien voulu nous le communiquer. H. Crosse. - 38 - Mollusques, qui y ont été recueillies par divers natura- listes voyageurs, et, plus particulièrement, par MM. Cu- mins, Kierulf, Semper, Hombron et Jacquinot.t.es espèces, rapportées en Angleterre, en France et en Allemagne, ont irouvé, dans ces divers pays, des Conchyliologues émi- nents, tels que MM. Broderip, Sow^erby, Hanley, Reeve, Desliayes, Pfeiffer, Semper, etc., qui les ont étudiées et publiées dans divers Recueils scientifiques ou dans des ouvrages particuliers. Quant aux coquilles trouvées à la même époque et dans le même pays, par les naturalistes espagnols, et notam- ment par M. Gilly^ officier de marine, et par M. Baranda, ingénieur des mines, et envoyées en Espagne, de 1848 à 1854, au nombre de plus de 1,500 espèces, personne ne les a étudiées. La collection Baranda a passé par les mains d'un pseudo-naturaliste (espèce malheureusement très répandue en Espagne), qui a remplacé les intéressantes étiquettes de localités qui s'y trouvaient, par des dénomi- nations bizarres et plus ou moins étrangères à la science concliyliologique. Quand, plus tard, M. Baranda a mis à ma disposition sa récolte aux Philippines, fruit de seize années de recherches, pendant son séjour dans ces îles, je me suis occupé de tout met(re en ordre et de classer les collections. Mais, malheureusement, après un aussi long intervalle de temps, toutes les espèces se sont trouvées être déjà connues, à l'exception du Cin e Barandœ et du Cydophorus Barandœ, que je viens de publier dans ce Recueil scieniilique, et peut-être de quelques autres nou- veautés qui se trouveront parmi les coquilles marines. Malgré tant et de si fructueuses recherches conchyliolo- giques, etiecluées dans les colonies espagnoles de la mer des ludes Orientales, il est très vrai que, comme le dit - 39 - l'excellent Manuel de Conchyliologie du D' Fischer, aucun catalogue de ces richesses n'a été encore dressé, en ce qui concerne les coquilles marines. Quant aux terrestres et fluviatiles, il existe déjà une liste de 586 espèces, dressée par le D^ W. Kobelt, mais, comme ajoute M. Fischer, il est regrettable qu'on ne possède pas de listes d'espèces qui se trouvent disposées suivant les localités. S'il en était autrement, on trouverait peut-être des faunules aussi distinctes entre elles que le sont celles des diverses îles des Antilles (Fischer, Mcm. Conch., p. 157 et 244). Tel était l'état des choses, lorsque j'ai reçu, il y a quelque temps, de mon ami, M. José Florencio Quadras, résidant actuellement à Manille, plusieurs envois de coquilles recueillies par lui aux Phili|.pmes. Ces envois présentent un grand intérêt scientifique par le fait que M. Quadras, qui n'est pas étranger à la science mala- cologique et qui est, en même temps, un zélé et infati- gable collecteur, n'oubh-e jamais de joindre à chacune des espèces qu'il recueille riiwli.ation exacte .Je la h.caliié dans la.iuelle il fa trouvée. Possédant chez moi ces excel- lents matériaux, joints à cf^ux de la collection Baranda, aux espèces renueill.es à Zan.boanga, dans l'île de Min- danao, par M. Fungairino, officier de la mariue Espagnole, acluellemeni décédé, et à celles qui m'cnt été communi- .|uées également ^.ar M. Busk. n pnrM'.niies nati.n.! stes, F crois .|ue je ^ul^ es>ayer ue eu 1,1, ,, ;, moin.s eu , nr- i-e, h. Icnue Signalée par MiM. Cross. eiF.Mhe,, eu i-uhuaut le.é^uliat de toute, les explonaious que je viens de citer. Daus tous les cas, j'aurai la satisfa. tiun d avoir coutribué, pour ma part, à empêcher que le fruit des recherches des naturalistes Espagnols ne soit perdu pour la science, comme il l'a été, à une autre époque, et comme il le serait - 40 -• probablement encore aujourd'hui, si l'on n'avait à comp- ter que sur les représentants officiels de la science malaco- logique, à Madrid, représentants, d'ailleurs, complètement inconnus des conchyliologues. La publication que nous entreprenons sur le résultat des recherches de MM. Quadras, Baianda, Fungairino, Busto, etc., présentera, croyons-nous, les avantages sui- vants : 1° Signaler comme se trouvant aux Phih'ppines beau- coup d'espèces marines, anciennement connues comme provenant des Moluques, d'Amboine et d'autres localités, et dont plus tard, pour cette raison, on a négligé d'indi- quer l'habitat dans le grand archipel espagnol ; 2° Indiquer avec plus d'exactitude qu'auparavant l'ha- bitat de diverses coquilles terrestres,fluviatiles ou marines, déjà irouvées seulement avec 1 indication vague de « Phi- lippines, île deMindanao, île de Luçon, etc., » indication tout à fait insuffisante, si Ton considère l'étendue considé- rable du groupe d'iles ou même de chacune des grandes îles dont il s'agit; 3° Indiquer des focalités nouvelles, s'appliquant à l'ha- bitat d'espèces déjà connues et antérieurement publiées; 4* Faire quelques rectiticalions à des opinions générale- ment adraiseSj au sujet de certaines espèces; 5° Publier, lorsqu'il y aura lieu, des espèces encore inconnues des naturalistes. Dans rénumération des espèces des Philippines que ren- ferme notre collection, nous ne manquerons pas de citer, pour chacune d'elles, une figure se rapportant aux exem- plaires que nous avons sous ies yeux, plus les localités qui nous ont été indiquées et les renseignements qui nous sembleront présenter quelque utilité. A la fin de chaque - 41 — groupe ou de chaque genre, nous citerons les noms des espèces signalées, dans les ouvrages de Conchyliologie, comme provenant du groupe d'îles qui no s occupe, mais non encore trouvées par les naturalistes espagnols , ce qui nous permettra de donner ainsi une esquisse de la faune malacologique des Philippines, en attendant que cette belle et riche faune fasse l'objet d^un travail plus étendu et plus complet. Madrid, 1" décembre 1886. J. Gonzalez Hidalgo. PREMIÈRE PARTIE. MOLLUSQUES TERRESTRES DES PHILIPPINES. I. Genre ENNEA, H. et A. Adams, 18ùS. 1. Ennea CuMiNGiANA, Pfeiffer. Philippi, Abbild. Cylindrella, pi. II, fig. 6. Hab. Mont Gabuyao, à Looc, île de Tablas. Obs. M. Quadias ne m'a envoyé qu'un seul exemplaire en mauvais état de cette curieuse espèce, mais il est encore bien recounaissable. 2. Ennea bicolor, Hutton. Pfeiffer, Novit. Conch., pi. XXXII, fig. lo-17 (optima). Hab. Sun Juan del Monte, aux environs de Manille. Obs. La coloration en brun du sommet de la spire et en rouge des quatrième et cinquième tours est due à la présence, dans la coquille, de quelques parties de l'ani- mal. Cet effet est reproduit par M. Semper dans la pi. VIII de son Reis. Philippinen (pi. VIII, fig. 14). - 42 - II. Genre VITRINA, Draparnaud, 1801. 3. ViTRiNA FASGIATA, Souleyet. Tryon, Man. ConcJi., 2^ série, I, pi. XXXV, fig. 26 et 27. III. Genre PFEIFFERIA, Gray, 1853. 4. Pfeifferia micans, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 46 a. Hab. Philippines (Baranda!). IV. Genre HELICARION, Férussac, 1821. 5. Heligarion Guimarasensis, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon. Vitrina, fig. 35. Hab. San-Fernando, dans l'île de Sibuyan. 6. Heligarion LiYTENsiSï Bock. Reeve, Conch. Icon. Vilrina, fig. 23. Hab. Davao (île de Mindanao); Loquilocon (île de Samar). Obs. M.Quadras n'a recueilli que ces deux Helicarions, parmi les nombreuses espèces du même genre, qui 'sont citées par les auteurs romme provenant des Pliilip[»ines, et dont les noms sont mentionnés ri-dessous. Toutefois, je dois faire ol-server que plusieurs de ces espèces sont d une seule et niême localité et que, de plus, il y a souvent peu de ditîéroncps dans les fii^^nres et les de;-criptions don- nées. Enfin, los figures publiées par M. Pfeifier dans la deuxième édition de Chemnitz ne concordent pas toujours .^ 43 — exactement avec celles de Reeve, dans la Conch. Icon., en ce qui concerne les mêmes espèces. Ainsi, par exemple, dans Keeve, les figures 22, 34, 35 et 36 du genre Tirma, représentant les Helicarion Beckianus, H. margarita, H. Gumararensis et H. politissimuSy ne s'accordent pas avec les figures données, pour les mêmes coquilles, par Pfeiffer, dans le genre Titrina du Nouveau Chemuitz, pi. II, fig. 37, 34, 28, et pi. III, û-x. 12. Il serait désirable que l'on recherchât avec soin les Héli- carions des Philippines et que l'on procédât ensuite aune révision minutieuse de toutes les espèces. Helicarion bicolor, Beck (Reeve, Conch. Icon. Vitrina, fig. 28). — Cumingi, Beck (Reeve, l. c, fig. 19). — Beckianus, Pfeiffer (Reeve, l c, tig. 22). — politissimiis, Berk (Reeve, l c, fig. 36). — margarita, Beck (Reeve, l. c, fig. 34). — tigrinus, Semper (Semper, Reis. Phil, pi. I et II, fig. 13). — gutta, Piciffer (Reeve, l. c, fig. 44). — helicoides, Semper (Semper, l c, p. 25, non figuré). — bicarinattis, Semper (Semper, l. c, pi. I, fig. 8). — rufescens, Pfeiffer (Reeve, l. c, fig. 2'0. — smaragdiilus, Beck (Reeve, L c, fig. 43). — crenularis, Beck (Reeve, l. c, fig. 26). — resiliens, Beck (Reeve, l. c, fig. 27). — incertus, Semper (Semper, /. c, pi- 1, fig. 9). — LuzoniCus, Pfeiffer (Reeve, l. c, fig. 39). Les deux suivants sont rangés, par M. Tryon, parmi les JSanina: ■ - ' . . ■ - 44 — Helicarion Bisligensis, Semper (Semper, l c, pi. II, fig- 12). — Henriciy Semper (Semper, l. c, pi. Il, fig.5). Les quatre suivants sont rapportés par Pfeiffer au genre Mariœlla. Helicarion papillatus y Pfeiffer (Reeve, l. c, Vittina, fig. 31). — planulatus, Pfeiffer (Reeve, l. c, fig. 30). — apertus, Beck (Reeve, l. c, fig. 71). — Arayatensis, Semper (Semper, L c, pi. II, fig. 7). V. Genre MARIiELLA, Gray, 18d5. 7. MARiiELLA Philippinensis, Semper (Semper, Rei- sen Phii, pi. I, fig. 15 et 16, Tennentia Phi- lippinensis). VI. Genre VITRINOIDEA, G. Semper, 1873. 8. ViTRiNOiDEA Albajensis, Semper (Semper, ï.c, pi. VIII, lig. 2). VII. Genre VITRINOPSIS, G. Semper, 1873. 9. ViTRiNOPSis TUBERGULATA, Semper (Semper, l. c, pi. VIII, fig. 5). 10. ViTRiNOPSis TiGRiNA, Semper (Semper, L c, pi. VIII, fig. 3). VIII. Genre VITRINOCONUS, Semper, 1873. 11. ViTRiNocoNUS SiNAiTENsis, Pfeiffer. Keeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 1435. - 43 — Hab. Tuau, province de Gagayan, dans la partie septen- trionale de l'île de Luçon. Autres espèces citées des Philippines : Vitrinoconus turritus, Seraper (Seraper, Reisen im A, Philippinen, p. 93, non figuré). — Tongantis, Quoy et Gaimard (Reeve, l. c, Hélix, fig. 166). — scalarinus, Pfeilîer (Reeve, Hélix gra- data, L c, fig. 165). — doliolum, Pfeiffer (Reeve, l. c, Hélix ^ fig. 196). — discoideus, Semper (Seraper, i. c , p. 92, non figuré). — cyathelluSy Pfeiffer (Reeve, l. c, Hélix, fig. 170). — cyathus, Pfeiffer (Pfeiffer, in Chemnitz, 2e édit. Hélix, pi. XGIV, fig. 19 et 20). Dans le Conchologia Iconica de Reeve (genre Hélix, espèce 139), la description de V Hélix cyathus est copiée sur celle de Pfeiffer, mais la figure représente une autre coquille très différente. IX. Genre NANINA, Gray, 1834. 12. Nanina gemma, Pfeilîer. Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GXXII, fig. 19-21. Hab. Visita de Bombon, à Sorsogon, province d'Albay, île de Luçon, dans les abacales. — Visita de Bue.iavista, à Gasan, dans l'Ile de Marinduque. 13. Nanina succinea, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi, LXXXYII, fig. 6-8. — 46 - Hab. Mont Cabuyao^ à Looc, dans l'île de Tablas. — Boac, dans l'île de Marinduque. — Mont Gambilian, à Cagidiocan, dans l'île de Sibuyan. — Angat, province de Bulacan, dans l'île de Luçon. — Ile de Romulon. — Ile de Balabac. — Ulugan, dans l'île de la Paragua. 14. Nanina myops, Dohrn. Pfeiffer, Novit. Conch., pi. LVIII, fig. 5-8. Hab. Ile de Balabac. 15. Nanina spectabilis, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXXII, fig. 3, 4, et var. unicolor, fig. 5, 6. Hab. Loquilocon, dans l'île de Samar. 16. Nanina vitrinoides, Deshayes. Deshayes, inMagas. Zoologie, MoU., pi. XXVI, et Pfeif- fer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GX, fig. 13-15. Hab. Dapitan, dans l'île de Mindanao. 17. Nanina subfusca, Beck. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. CXXII, fig. 16-18, et Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 1324. Hab. San Fernando, dans l'Ile de Sibuyan. 18. Nanina biangulata, Pfeiffer. Philippi, Abbild. Hélix, pi. V, fig. 12. Hab. Lupi, province de Gamarines-Sur, dans File de Luçon. Obs. Cette espèce'doit être variable, puisque je trouve assez de différence entre Jes figures de Reeve {Hélix, fig. 157) et du Nouveau Chemnitz {Hélix, pi. LXXXVIII, - 47 - fig. 6, 7), et celle que je cite de Philippi. Mon exemplaire se rapproche plus de la figure de ce dernier auteur, mais sa spire est plus déprimée et sa carène supérieure moins saillante. 19. Nanina BICA.RINATA, Semper. Semper, Reis. Philipp., pi. II, flg. 8. Var. p. Sabanensis, Hidalgo. Testa major, utrinque convexior, pallide fiilva, nUimo anfractti peripheria distincle bicarinato.— Diam. maj. iï, min. 13, ait. 8 1/2 millim. (PI. III, fig. 1.) Hab. Visita de Buenavista, à Saban, dans l'île de Marin- duque. Obs. Dans les exemplaires de cette localité, la spire est plus élevée, la base plus convexe, la coloration plus pâle et les deux carènes sont bien distinctes sur le pourtour du dernier tour. Malgré ces différences d'avec le type décrit et figuré par Semper, je ne crois pas devoir me risquer à élever au rang d^espèce les exemplaires de Saban, mais ils constituent assurément une variété très remarquable. 20. Nanina gummata, Sowerby. Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 134. Hab. Philippines (Barandal). Var. [3. Testa major, depressior, lutescens, castaneû bifasGiata, fascia superiore angusta, inferiore lata. Pfeitfer m Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXXIV, fig. 1, 2. Hab. Philippines (Barandi !). Var. y. Testa castaneo bizonata, sutura, peripheria basique lutescens. Hab. Ile Gatanduanes. — 48 — Var. S. Testa nigro-castanea, linea peripherica lutes- cente ornata. Hab. Mont Mayon, province d'Albay, dans l'ile de Luçon. Var. g. Testa minor, convexior, castanea, linea infra peripherica basique lutescentibus. Hab. Boac et Santa-Cruz, dans l'île de Marinduque. Le Nanina gummata est une espèce variable, sous le rapport de la grandeur, de l'élévation de la spire et de la disposition des tascies transverses. Gh z quelques indivi- dus, les stries entre-croisées de la partie su périeure des tours ne sont marquées que dans le voisinage de la suture. Chez d'autres, elles occupent toute la partie supérieure de la spire, jusqu'à la périphérie du dernier tour. Enfin, chez quel'^ues-uns, elles dépassent un peu la périphérie, du côté de la partie inférieure de la coquille, comme on peut le voir chez les individus provenant de l'ile de Marin- duque (Var. e). 21. Nanina velutina, Sowerby. Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, Hélix xanthotricha, pi. XXXIV, tig. 17 et 21, et Reeve. Conch. Icon. Hélix xan- thotricha, fîg. 132 b, c. Hab. Ile de Rt)mblon. — Visita de Naga de Tivi, pro- vince d'Albay, dans l'ile de Luçon. — Lupi, province de Gamarines'Sur, dans l'Ile de Luçon. 22. Nanina Tagalensis, Dohrn. Pfeiffer, Novit. Conch,. pi. LVIII, fig. 14-16. Var. ^. Testa fascia peripherica basique castaneis. Hab. Mont Gambihan, à Gagidiocan, dans l'ile de Sibuyan. — 49 - Var. Y. Testa minor, pallide straminea, unicolor. (PI. III, fîg. 2.) Hab. Lugar Gavildog, à Looc, dans l'ile de Tablas. Ohs. On distingue bien cette espèce du Nanina velatina et du N. Môrchi, par ses granulations plus grosses, du Nanina setigera, par sa spire et son ouverture plus dépri- mées, et du Nanina gummata, par son épiderme tout à fait différent. Notre variété y a un peu l'aspect du Nanina striatiila (Semper, pi. II, fig. 4), mais elle s'en distingue par sa forme plus déprimée, par ses granulations et parles poils de son épiderme. 23. Nanina Blainvilliana, Lea. Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, Hélix semigranosa, Pfeilîer, non Sowerby, pi. XXXIV, fig. 3, 4, — Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 117 6.— Lea, Trans. Amer. Phil. Soc, pi. XII, fîg. lo, Hélix Blainvilliana. Hab. Philippines (Barandal). Var. [3. Testa inferne olivaceo-fusca. Hab. Lupi, province de Nueva Gacerés, dans l'île de Luçon. Var. y. Lucbanensis, Hidalgo (pi. III, fîg. 3). Testa paulo minor, superne gramilis minoribus sculpta, siibtus nitidissima, viridis, infra peripheria fascia lata, castanea ornata. Hab. Mont Banahao, à Lucban, province de Tayabas, dans l'ile de Luçon. La Union, au Nord de l'île de Luçon. L'Hélix semigranosa, Sowerby, est l'espèce qui^ plug tard, a été nommée, par M. Pfeiffer, Hélix Panayensis^ comme l'a très bien reconnu M. Semper. En effet, les termes de la description de Sovv^erby « anfractibiis ad marginem carinatis » s'accordent bien mieux avec le mot « cari- 4 - 50 - nata » de la description de VHelix Panayensis qu'avec a anfractus ultimus medio obtuse angiilatus » de VHelix semigranosa de Pfelifer. Mais M. Semper a eu tort de donner un nouveau nom à l'espèce, celui de Moiissoni, puisqu'elle avait déjà été décrite et bien figurée par M. Lea, sous celui de Blainvilliana, lequel doit rester à l'espèce. La variété Lucbanensis est jaunâtre, verdàtre ou bru- nâtre, à la partie supérieure, selon les individus. 24. Nanina semigranosa, Sowerby. Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, pi. XXX, fig. 1-4, Hélix Panayensis, et Reeve, Conch. Icon. HeliXy fig. 115. Var. /3. Testa valde depressa. Hab. Philippines (Baranda 1). 25. Nanina semiglobosa, Pfeiffer. Semper,* iîm.P^^/^J^/)., pi. I, fig. 2.— Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 118. Hab. Loquilocon, ile de Samar. — Lipa, province de Nueva Gaceres, dans l'île de Luçon. Var, 3. Boacensis, Hidalgo. Te^ta magis carinata, fas- cia lata,castanea infra periphetiam ornata ; spira inter- dum depressa. Hab. Boac, Gasan, Saban et Santa-Gruz, dans l'île de Marinduque. — Buhi, province de Gamarines Sur, dans rile de Luçon. Gette variété est une forme intermédiaire entre les Hélix semiglobosa et Panayensis de Pfeiffer (Namna semiglobosa et semigranosa). -si- se. Nanina Mayonensis, Hidalgo. Reeve, Conch. Icon., fig. 29, Hélix fiiwida, Reeve, non Pfeiffer. Testa Naninœ fulvidœ Pfeifferi (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXXI, fig. 11, 12j similis, sed solidior, depressior, supra fulva, peripheria obtuse angulata, infra angulum albidum castaneo latizonata, basi fulva seu virens. Hab. District de Sorsogon et Mont Mayon, province d'Albay, dans l'île de Luçon. Var. 13. Te'ita superne fusco-purpiirea, basi intense viridis. Hab. Ile Gatanduanes. Obs. Dans cette espèce, les granulations de la partie supérieure sont extrêmement petites et assez difficiles à voir, même à la loupe. L'ombilic est très étroit et à demi couvert par la réflexion du bord columellaire. Ce bord est muni, intérieurement, d'une callosité oblique, chez les individus très adultes. 27. Nanina Humphreysiana, Lea, va7\ complanata, Martens. Reeve, Conch. Icon., Hélix nobilis, fig. 381, et Martens Exp. Ost-Asien, pi. X, fig. 3 (non fig. 2, comme il est dit, à tort, à la page 234). Hab. Balingasag, dans l'Ile de Mindanao. L'indication des Philippines comme habitat de cette espèce, indication donnée par Reeve, était exacte et se trouve confirmée. 28. Nanina stolephora, Valenciennes. Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 14, etTryon, Man. Conch., 2" série, II, pi. VII, fig. 17. — 52 - Hab. Ile de Mindoro et île de Gebu. 29. Nanina SAGiTTiFERA, Pfeiffer. Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXXII, fig. 10, 11. Hab. Talbac, district de Morong, dans l'île de Luçon. Var, 3. Pfeiffer (Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 3.) Hab. Monts de Pamplona, province de Cagayan, dans l'île de Luçon. Testa juvenis (Hélix bulla, Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXXIII, fig. 3, 4, et Reeve, Coîich. Icon., Hélix, fig. 15.) Hab. Talbac, avec la forme typique. Obs. Je ne vois pas d'autres différences entre VHelix sagittifera et 17/. bulla que la taille plus petite de celle-ci, son test plus mince et l'absence des petites taches bru- nâtres que présente la première. Pour moi, VHelix bulla n'est autre chose que le jeune âge de VHelix sagittifera. 30. Nanina hepatiga, Reeve. Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 9. Hab. Philippines (Barandal). 06s. Diaprés l'exemplaire que je possède et qui s'ac- corde parfaitement avec la description et la figure de Reeve, il ne me paraît pas possible de réunir cette espèce au N. sagittifera, même à titre de variété, comme on le propose, avec doute, il est vrai, dans le Nomenclator Heliceorum. Elle a ses caractères propres et elle se dis- tingue bien de l'autre espèce, à première vue. 31. Nanina ovum, Yalenciennes. Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXV, fig. 1, 2. Hab. Ile Gatanduanes. Var. (3. Testa castanea. Hab. Province de Tayabas, La Laguna, Batangas, Nueva Gaceres, etc., dans l'île de Luçon. Yar. Y- Testa magna, depressior, peripheria magis angulata. Hab. Ile Gatanduanes. — Boac, dans l'île de Marin- duque. Var. §. Testa crassa, solidissima, spira elevato-conoi- dea. Hab. Philippines (Baranda!). Obs. Gette espèce est commune, et assez variable, tant sous le rapport de la taille que sous celui de l'élévation de la spire. Les exemplaires de la variété 7 rappellent un peu VHelix Uranus, Pfeiffer, qui, peut-être, est seulement une variété locale du Nanina ovum. 32. Nanina Rhea, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon. Hélix oviim, fîg. 2. Hab. Philippines (Baranda f). 33. Nanina maxima, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 1015. Hab. Zamboanga, dans l'île de Mindanao (Fungairino et Quadras ! 34. Nanina Quadrasi, Hidalgo (PI. III, fig. 4). Testa obtecte perforata, orbiculato-conoidea, siibglo- bosa, solida, rugis longitiidiîîalibiis,obsoletis sculpta; sub epidermide nitidula, castanea, adperipheriam saturatior, latizonata, pallide purpurea ; spira conoideo-convexa, - 54 - apice obtusa; sutura impressa; anfr. 7 i/2,primi pla- nulati, cœteri suhconvexi, prope suturam turgiduli, ulti- mus peripheria obtuse angiilatus, antice non descendens; apertiira transverse elongato-lunaris, intus nitida, albido-violacea ; peristoma simpïex, rectum, subincrassa- tum, pallide ochraceum, marginibus callo crassiusculo junctis, supero brevi, regulariter arcuato, basali diiplo longiore, parum curvato, columellari reflexo, perfora- tionem fere tegente. — Biam. maj. 10, min. 60, ait. 48 millim. Hab. Ile Catanduanes (Quadrasl). Obs. Dans l'unique exemplaire que je possède, l'épi- derme manque sur les premiers tours de la spire, ce qui laisse à découvert la coloration pourprée du test. Sur le côté du dernier tour opposé à l'ouverture, on aperçoit, au-dessus de l'angle, une longue dépression irrégulière, qui me paraît provenir d'une irrégularité de l'accroisse- ment, ou d'un ,xcident,et non pas constituer un caractère de la coquille. Nous avons le plaisir de dédier cette remarquable espèce à M. Quadras, le zélé collecteur qui l'a découverte. 35. Nanina Lamargkiana, Lea. Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXVI, fig. 4-6. Var. p. Testa magis angulata, pallide olivacea (Hélix caducior, Reeve^ Concli. Icon. Hélix, fig. 12.) Hab. Philippines (Baranda I) Obs. La variété ^ ne diffère du type que par sa colora- tion plus claire et son dernier tour plus anguleux. Tous les autres caractères, ainsi que la localité, sont les mêmes. — 55 - dans les deux descriptions données par Reeve. L'exem- plaire de ma collection appartient à la variété p. 36. Nanina porphyria, Pfeiffer. Pfeitîer in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXXII, fig. 12, 13. — Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 8- Fa&, Philippines (Baranda!). 06s. Les figures du nouveau Chemnitz et de Reeve sont faites d'après des individus jeunes. Je possède un exem- plaire de 66 millimètres de diamètre. 37. Nanina Zeus, Jonas. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2,Helix, pi. XXVI, fig. 1-3.— Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 17. Hah. Badajoz, dans l'île de Tablas. Var. p. Testa major, albido magis profuse slrigata. Var. \. Testa fulvescens, vix strigata. Var. 3. Testa spira magis elevata, subconoidea. Hah. Philippines (Baranda !). Var. «. Testa minor, superne rugis obliquis vix cons- picuis. Hab. Badajoz, dans l'Ile de Tablas. 38. Nanina dvitija, Semper. Journ. Conchyl. 1866, pi. YIH. fig. 3. Var. p. Minor, striis transversis deficientibus et pens- tomate minus incrassato distinguenda. — Diam. maj. 35 1/2, min. 30, ait. 18 mill. (Coll. Hidalgo). Hab. District de Benguet, dans l'Ile de Luçon. - 56 - Obs. Variété de petite taille, chez laquelle on ne ren- contre ni les stries transverses ni l'épaississeraent du péris- tome qui caractérisent la forme typique. Elle s'en rap- proche, d'ailleurs, assez, sous les autres rapports, pour que nous croyons devoir l'y adjoindre, à titre de variété. Autres Nanina citées des Philippines. Nanina glaberrima, Semper (Reis. Philipp., pi. 11^ fig- 10). — lactea, Semper (Reis. Philipp., pi. II, fig. 9). — lucidella, Pfeifîer (Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 164). — crebristriata, Semper (Reis. Philipp., pi. II, fig. 6). — ceratodes, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GX, fig. 16, 17). — sarcodes, Reeve (Conch. Icon. Hélix, fig. 146). — excentrica, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXXXVIII, fig. 14, 16). — Boholensis, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXX, fig. 5-7). — Armida, Pfeiffer (Reeve Conch. Icon, Hélix, fig. 1032). — rotundata, Semper (Reis. Philipp., pag. 16, non figurée). — filocincta, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXXXVIII, fig. 24-26). — orthostoma, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, pi. LXXXIII, fig. 29-31). - 57 - Nanina fulvida, Pfeiflfer (Chemnitz, éd. 2, pi XXXI, fig. 11, 12). — conoidalis, Reeve (Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 523). — Môrchi, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, pi. XXXIV, fig. 18, 19). — setigera, Sowerby (Chemnitz, éd. 2, pi. XXXIV, fig. 21 et 23). — Ciivieriana, Lea (Chemnitz, éd. 2, pi. XXVI, fig. 7-9). — exilis, Millier (Chemnitz, éd. 2, pi. CXXXVII, fig. 10-12). — Darondeaui, Souleyet(Tryon. Man. Conch., 2e série, II, pi. XIII, fig. 74). — densa, Adams et Reeve (Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 375). — striatiila, Semper (Reis. Philipp., pi. Il, «g- 4). — globosa, Semper (Reis. Philipp., pi. Il, fig. 3). — Mindanaensis, Semper (Semper, Reis. Phil. pi. n,fig. 1). — Mûlleri, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXV, fig. 3, 4). — Oioeniana, Pfeiflfer (Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 1013). — Antonii, Semper (Semper, Reis. Phil, pi. II, fig. 2). — Uraniis, Pfeiffer (Pfeiffer, Novit. Conch., pi. LXXIII, fig. 1-3). — obliquata, Reeve (Reeve, Conch. Icon. Hélix, fig. 384). - 58 — Nanina distincta , Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. CXXXIV, fig. 1, 2). X. Genre TROGHONANINA, Mousson. 1869. 39. Trochonanina Labuanensis, Pfeiffer. Pfeiffer, Novit. Conch., pi. LXXIV, tig. 5. Hab. Ile de Balabac. Obs. Par la forme de la spire, cette espèce se distingue très bien du Trochonanina conicoides, Metcalfe, et de l'espèce suivante, qui est citée des Philippines. 40. Trochonanina sylvana, Dohrn et Semper, (Pfeiffer, Novit. Conch., pi. LVIII, fig. 3, 4.) J. G. H. (A suivre.) BIBLIOGRAPHIE Manuai of Conchoiogy structural and systematic. With illustrations of the species. By (Manuel de Con- chyliologie structurale et systématique. Avec les figures des espèces. Par) George \^. Xryon Jr. - Parties XXXII a (1) et XXXII b (2). Partie XXXÏI a. — L'auteur, dans ce fascicule, décrit et figure les diverses espèces du genre Turritella (sections : (1) Philadelphie, 188S, chez l'auteur ( Academy of Natural Sciences ofPhiladelphia, Cor. 19lh aud Race Streets). Fascicule in-8 de 176 pages d'impression. Prix de chaque fascicule (à Philadelphie): figures coloriées, 25 francs; figures noires, 15 fr. (2) Philadelphie, 1885, chez l'auteur {Academy of Natural Sciences \ - 59 - Turritella (typique), Haustator, Torcula,Zana,Turritel- lopsis), puis successivement celles des sous-genres Mesalia, Arcotia,Lithotrochus, du genre Proîowa de Baird, du genre Glauconia de Geibel, du genre Mathilda de Semper et du sous-genre Gegania, établi, en 1884, par Jeffreys, pour une espèce abyssale de la côte du Portugal, le G. pinguis, Jeffreys, et se distinguant des Mathilda par sa spire courte et par son apex non hétérostrophe. Il passe ensuite à la famille des Cœcidœ, dans laquelle il admet le genre Cœciim, avec les sous-genres Cœcum s.str.,Meioceras,Strebloceras Watsonia, Parastrophia. 11 divise le premier de ces sous- genres en cinq sections (Lœvia, Anmilata, Costulata, Quadrilata, Armata). Il donne enfin l'index synony- mique des quatre familles dont il vient de décrire et de figurer les espèces (Xenophoridœf Vermetidœ, Turritel- lidœ, Cœcidœ). Le même fascicule renferme la famille des Eulimidœ^ comprenant le genre Eulima, avec les sous-genres Subu- laria (section Haliella), Bacula, Apicalia, Mucronalia, Selma, Styliferina, Lambertia, Amaurella, EuUmopsis, lopsis; le g. Scalenostoma, avec le s.-g. Subeulima; le g. Niso, avec les sections Volusia et Palœoniso; le g. Hoplopteron; le g. Stylifer, avec les s.-g. Cythnia, Plici- fer;\eg. Entoconcha; le g. Euchry salis, avec le s.-g. Mitchellia; le g. Macrocheiius, avec le s.-g. Pasithea; le g. Bourguetia; le g. Loxonema; le g. Strobeus ; le g. Orthonema; le g. Rigauxia; le g. Climacina; le g. Siibu- lites; le g. Fusispira; le g. Chemnitzia, avec les sections ofPhiladelphia, Cor. 19lh and Race Streets). Fascicule in-8 de 93 pages d'impression, accompagné de 34 planches noires ou coloriées. Prix de chaque fascicule (a Philadelphie;: figures coloriées, 2o francs; figures noires, 15 francs. - 60 - Chemnitzia s. str. , Rhabdoconcha , Pseudomelania , Oonia, Microschiza, Bayania. Nous trouvons encore, dans ce fascicule, la description des espèces de deux autres familles : 1" Celle des Pyramidellidœ, comprenant le g. Pyrami- della, avec les s. -g. Pyramidella s. str. (sections Lon- chœus, Tripty chus. Amour a, Tiberia)yOtopleura, Syrnola (sections, Agatha, Amathis, Oscilla, Orina, Elusa), Chry- sallida (sections Mortmila, Styplotygma), Actœopyramis (sections : Mumiola, Careliopsis) ; le g. Syrnolopsis (1); le g. Nerinœa (sections : Nerinœa .s. str., Nerinella, Tro- chalia, Ptygmatis), avec les s.-g. Halloysia,CryptoplocuSy Aptyxis ; le g. Soleniscus. Espèces décrites comme nou- velles par l'auteur : Pyramidella Garrettii, de Viti; P. Paumotensis, des Poniotous. 2° Celle des Turbonillidœ, comprenant le genre Turbo- nilla (sections : Tragula, Trabecula, Pyrgisculus, Pyr- golidium, Pyrgostelis, Pyrgostylus),SLyec]es.-g. Dunkeria (section: Cingulina); le g. Lia; le g. Murchisoniella; le g. Vanesia ; le g. Eulimella (sections : Baudonia, Ocea- nida, Liostomia, Microb élis eus, Stylopsis), avec le s.-g. Menestho; le g. Odostomia (sections : Odostomia s. str., Megastomia, Ondina, Doliella, Auristomia,Evalea,Poly- spirella, Pyrgulina, Odostomiella, Elodia, Spiroclimax, Miralda). Espèces décrites sous de nouveaux noms : Turbonilla (1) L'auteur considère la division des Syrnolopsis eu deux groupes, selon qu'ils ont deux lamelles ou une seule, division proposée par M- Bourguignat, comme défectueuse et comme ne pouvant pas être adoptée, attenrlu que, dans la famille des Pyramidellidœ, ces sortes de plis ne sont pas constants et que, dans la même espèce, ils sont tantôt bien développés, tantôt complètement absents. Ce n'est donc pas même un bon caractère spécifique, d'après l'auteur. — H. G. - 61 - Velaini, de l'île Saint-Paul (Turbonilla scalaris, Velain, non Philippi); Cingiilina Isseliy delà mer Roage (nom changé, C. cingulata, Issel, non Dunker); Odostomia Angasi, d'Australie (0. lactea, Angas, non Dunker); 0. Vincentina, d'Australie (0. gracilis, Angas, non Pease). Le fascicule se termine par un Index synonymique des espèces des trois familles ci-dessus mentionnées. Partie XXXII b. — Ce fascicule renferme la fin de l'Index qui clôt la partie précédente, puis l'explication détaillée de toutes les planches du volume VIII (1 à 79), qui se trouve terminé là. Un assez grand nombre d'espèces sont figurées pour la première fois, sur les planches de ce fascicule, ce qui le rend d'autant plus intéressant pour les naturalistes. On voit avec quelle activité et quelle énergie M. Tryon poursuit la tâche véritablement considérable qu'il a entre- prise. Si, par hasard, il lui échappe, de temps à autre, quelque erreur d'appréciation, quelques réunions d'espèces plus ou moins contestables ou quelques omissions, nous croyons qu'il convient d'être indulgent, en considération des immenses difiîcultés de ce travail et des services qu'il est appelé à rendre aux naturalistes. Il est certain, dès à présent, que, telles qu'elles sont, les Monographies de notre savant confrère de Philadelphie sont beaucoup plus riches en espèces et plus complètes que celles qui ont été publiées jusqu'ici, en Europe, et qu'elles ont, de plus, l'avantage d'être disposées dans un ordre méthodique, en rapport avec l'état actuel de la science, ce qui n'avait pas été fait avant lui. Tout cela vaut bien quelque chose. H. Grosse. - 62 - Maniiai of Oonchoiogy structural and systematic. — Second Séries : i»iiimonata. — With illustration of the species. By (Manuel de Conchyliologie structu- rale et systématique. — Seconde série: Pulmonés. — Avec les figures des espèces. Par) George \!v. xryon jr. — Partie VIII (1). Partie VIII. — Le deuxième volume de la Série des Pulmonata se termine avec ce fascicule, dans lequel l'au- teur flnit l'examen des espèces du groupe des ^gopina, passe ensuite à la section des Mesomphix, puis au sous- genre Gastrodonta, qui comprend les sections Gastro- donta (s. str.), Ventridens, Helicodiscus^ Odontosagda et Proserpmiila, et enfin au sous-genre Striatura, avec les sections Psendohyalina et Pycnogyra, et au sous-genre Janulus. L'auteur étudie ensuite les espèces du genre Selenites, avec les sections Haplotrema et Môrchia, puis celles du g. Charopa, avec les sections Gerontia, Psyra, Therasia et Thalassia. Dans l'Appendice, qui vient ensuite, nous trouvons mentionnées les espèces omises, ainsi que celles qui ont été décrites postérieurement à la publication du premier volume du Manual et des premiers fascicules du second, et notamment le curieux genre Thyrophorella, Greef, de l'île San-Thome, chez lequel, d'après l'auteur, le péristome présente, à la partie supérieure du bord, une expansion flexible, qui s'ouvre, pour la sortie de l'animal, et qui, quand il est rentré, clôt l'ouverture, remplissant ainsi un (1) Philadelphie, 1885, chez l'anteur (Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Cor. 19th and Race Streets). Fascicule iu-8, compre- nant 73 pages d'impression et accompagné de i7 planches noires ou coloriées. Prix de chaque fascicule (à Philadelphie) : figures colo- riées, 25 francs; figures noires, 15 francs. - 63 - rôle qui n'est pas sans analogie avec celui de la seconde valve d'un Pélécypode, ou plutôt avec celui d'un opercule qui serait fixé sur la coquille, au lieu d'adhérer au corps du mollusque. Enfin, le fascicule est terminé par un Index méthodique des genres cités et des espèces figurées. H. Grosse. Contribution à la Faune malacologlque deS ter- rains tertiaires d6 la Roumanie, par F. Fon- tannes (1). L'auteur passe en revue les divers ouvrages dans les- quels on s'est occupé successivement de la Faune des terrains néogènes de la Roumanie, si complètement in- connus avant 1873, date du premier Mémoire publié par M. Stefanescu, dans le Bulletin de la Société Géologique de France. Il étudie ensuite une série de quarante-neuf espèces de coquilles, recueillies dans les districts de Yilcea et de Gorjiu, communiquées par M. Stefanescu et qui lui parais- sent appartenir à deux étages différents. Le premier, l'étage Sarmatique (couches à Cérithes), comprend neuf espèces, toutes marines, à l'exception d'un Melanopsis : une es- pèce est décrite comme nouvelle, le Mactra Stefanescui. En ajoutant les espèces du même terrain, signalées par M. Pilide, en Valachie, et par M. Gobalcescu, en Moldavie, on arrive à un total de vingt-cinq espèces de mollusques, actuellement connues dans l'étage Sarmatique de Rou- manie. (i) Lyon, 1886, chez H. Georg, éditeur, rue de la République, 6S. Brochure grand in-4'», de 49 pages d'impression, accompagnée de 2 planches gravées, sur fond noir, par les procédés héliographiques. - 64 - Les espèces appartenant au deuxième niveau, l'étage Levantin (CouchesàPaîwrfme^), qui ont été communiquées, sont au nombre de quarante, toutes fluviatiles, sauf les Limnocardium, qui sont saumâtres, et parmi lesquelles l'auteur décrit comme nouvelles les suivantes : variété Monasterialis du Vivipara leiostroca, Brusina; Neritina (Neritodonta) Stefanescui; Dreissensia Rimestiensis, D. Stefanescui, et var. Berbestiensis du D. polumorpha, Pallas; Limnocardium Cucestiense (l'auteur préfère, pour désigner génériquement les Cardiums saumâtres ou Cas- piques, le nom proposé par Stoliczka aux. Adacna, Di- daaia, Prosodacna, etc., des autres naturalistes), L. Cobal- cescui, L.Rumanum. Dans l'étage Levantin de Roumanie, on connaît, actuellement, 159 espèces (89 Gastropodes et 70 Pélécypodos). M. Fontannes parait, d'ailleurs, penser que ce nombre d'espèces devra, selon toute apparence, subir de notables diminutions, M. Gobalcescu ayant probablement un peu trop multiplié les espèces et n'ayant pas tenu suffisamment compte des degrés de polymorphisme de quelques-unes d'entre elles. Cette tendance à la trop grande multiplica- tion des espèces et à leur confusion, par suite de l'affai- blissement de la valeur des caractères distinctifs, n'existe pas seulement en Roumanie : on en voit, malheureuse- ment, aussi quelques exemples en France, particulièrement pour les Mollusques terrestres et fluviatiles, ce qui fait dire avec raison à l'auteur (1) : « La Géologie doit s'esti- « mer heureuse que cet engouement du fractionnement à « outrance ait respecté jusqu'ici, dans une certaine mesure, « les faunes marines, et qu'elle ait eu le temps de tracer (i) L. c, p. 44. ^ 65 - « ses grandes lignes à une lueur moins vacillante ; il lui « eût été bien difficile, sans cette bonne fortune, de tirer « de la Paléontologie les précieuses ressources qui ont tant « contribué à la solidité de ses principes. » Ce Mémoire est, croyons-nous, le dernier qu'ait publié M. Fontannes, avant d'être enlevé, par une mort préma- turée et, de tout point, regrettable, à la science paléonto- logique, dont il était un des plus dignes représentants, en France. Nous signalerons, au point de vue de l'exécution maté- rielle, dans le travail de M. Fontannes, le procédé original auquel il a eu recours, pour ses planches, en employant un fond noir, sur lequel ressortent avec vigueur et dans leurs plus petits détails de sculpture les coquilles repré- sentées. H. Grosse. Den IVorske ]:Vor(lhavs-E:xLpéclition (1876-1878). — Kooiogy mf ouusca. II. Ved (Expédition Norvé- gienne au nord de l'Atlantique, {81^-1878.— Zoologie. — Mollusques. — Deuxième livraison. Par) Herman Friele (1). Dans la deuxième et dernière partie de ce bel ouvrage, qui est publié à la fois en Anglais et en Norvégien, l'au- teur s'occupe, d'abord, de la famille des Pleur otomidœ, du genre Defrancia et particulièrement du genre Bêla, si abondamment représenté dans les mers arctiques. Il constate que les conditions géographiques et bathymé- (i) Christiania, 1886, chez Grôndahl et Son. Un fascicule grand in-4°, de 44 pages d'impression, accompagné de 6 planches noires, dessinées par l'auteur et tirées sur papier de Chine. - 66 — triques dans lesquelles vivent les Mollusques (autrement dit.l'influence des milieux) ne laissent pas que de modifier leur mode d'existence, et même, jusqu'à un certain point, la structure de leurs dents linguales. A l'appui des faits de cette nature, qu'il avait déjà signalés précédemment, dans la famille des Buccinidœ, il vient en ajouter quelques autres, empruntés à celle des Pleur otomidœ, et qui, tout en étant moins fortement accusés, ne sont pas pour cela sans valeur. Malgré ces modifications, d'ailleurs, le carac- tère sagittiforme si original des dents linguales de celte famille persiste toujours, chez les Bêla. M. Friele passe ensuite en revue les espèces recueillies, appartenant à d'autres familles, puis il décrit et figure les nouveautés suivantes : var. Spitzbergensis et Bergensis du Bêla rugu- lata,TTosche\; var. abyssicola du B. scalaris, Môller; B. Schmidti; var. Finmarchia du B. decussata, Gou- thouy; var. geminoUneata du B. bicarinata, Gouthouy; B.Koreni; var. oblong a du Natica Bathybii; Velutina Schneideri ; Bissoa VerrilU; Odostomia sublustris, O.Nor- mani; Eulima Laiirœ; Solariella lœvis; var. marga- ritifera du Margarita striata, Broderip et Sowerby; Cyclostrema millipmictatmn , G. Willei; var. Loveni de VAmphisphyra hiemalis, Gouthouy; nouveau genre Asbjôrnsenia, genre nouveau de la famille des Tellinidœ (type : A. striata, Friele). L'auteur signale un Lyonciella Jeffreysi, E. A. Smith. (Voy. Ghallenger, Lamellibran- chiata), postérieur à son L. Jeffreysi, du Spitzberg, et ne pouvant être confondu avec lui; il propose de désigner l'espèce du Ghallenger sous la dénomination de L. Smithi. Le seul Brachiopode cité est le Terebratula (Liothyris) arctica, Friele, de Jan Mayen (263 brasses de fond). Nous n'avons que des éloges à donner à ce consciencieux - 67 - travail, aussi remarquable par son mérite intrinsèque que par l'excellente exécution de ses planches, toutes dessinées par l'auteur. Toutefois, nous nous permettrons d'adresser à M. Friele une légère observation, qu'il nous pardonnera, nous l'espérons, vu son peu d'importance. Ce n'est pas à M. le marquis de Gregorio que l'auteur a, comme il le dit (l. C, p. 36), emprunté le système de mensuration dont il se sert, pour les Pélécypodes, mais bien aux directeurs du Journal de Conchyliologie. En effet, l'ouvrage du natu- raliste sicilien intitulé : Nomenclature des coquilles, a été publié en 1883 seulement, et, dès 1869 (Journ. Conchyl., vol. XVTI, p. 188), puis en 1873 {l. C, vol. XXI, p. 52), en 1874 (L c, vol. XXII, p. 206), et plus tard, notre col- laborateur Fischer et nous, nous avons employé, pour le raesurage des Bivalves, les termes « Diam. antero-post., diam,. umbono-marg., crass. » Depuis quelques années, les naturalistes Scandinaves ont fourni de nombreuses et importantes contributions à la connaissance de la Faune malacologique des mers arctiques. La nouvelle œuvre de M. Herman Friele nous paraît mériter de prendre place parmi les meilleures, et nous croyons qu'elle sera accueillie avec plaisir et lue avec intérêt par les naturalistes. H. Grosse. Manuel de Paléontologie, par It. Hoernes, traduit de l'Allemand par l. doiio (1). La Paléontologie a tellement progressé depuis quelques (1) Un volume in-S" de 741 pages, avec 672 gravures dans le texte. Paris, 1886, chez Savy, éditeur, 77, boulevard Saint-Germain. Prix : 20 francs. - 68 - années que les anciens Manuels ou Traités élémentaires de cette partie de la science n'ont guère plus qu'un inté- rêt historique. D'autre part, les nouvelles classifications employées en zoologie, la recherche de la filiation des êtres dans le temps et l'intervention des théories transfor- mistes ont donné un élan prodigieux à l'étude des fossiles. La Paléontologie, après avoir été considérée comme une auxiliaire de la géologie, est aujourd'hui le complément indispensable de la zoologie. Il était donc utile de condenser en un volume les notions les plus importantes de la Paléontologie. Ce but me paraît atteint par la publication du Manuel de R. Hoernes, dont le nom est déjà connu des naturalistes par la continuation du bel ouvrage de M. Hoernes sur les fos- siles du bassin tertiaire de Vienne. La partie des Mollusques de ce Manuel a été traitée avec soin et l'auteur a insisté naturellement sur les genres éteints qui intéressent davantage les Paléontologistes. Les Brachiopodes sont considérés comme un embranchement particulier du règne animal et cette manière de voir pa- rait être aujourd'hui fortement appuyée, depuis que les découvertes embryogéniques ont montré la distance qui séparait ces animaux des Mollusques proprement dits. L'auteur divise les Mollusques en quatre classes : Pélé- cypodes, Scaphopodes, Gastropodes et Céphalopodes. Les Ptéropodes sont placés parmi les Gastropodes. Les Pélécypodes sont subdivisés en Asiphonidés et Siphonidés, d'après la classification proposée par Wood- ward, et les Asiphjnidés sont répartis en Monomyaires, Hétéromyaires et Dimyaires. Deux nouvelles familles sont proposées, celles des Gardiolidse et des Prsecardiidae, pour des mollusques paléozoïques dont la position est très - 69 - incertaine et dont les charnières et les impressions muscu- laires sont inconnues. Dans ces familles. M, Hoernes fait rentrer plusieurs genres établis par Barrande, dans son dernier travail sur les Pélécypodes fossiles du Silurien de Bohême. Les Gastropodes sont divisés en Polyplacophores, Proso- branches, Hétéropodes, Pulmonés, Opisthobranches et Ptéropodes. Les subdivisions des Prosobranches sont établies d'après la branchie et la radule. Pour les Céphalopodes, l'auteur a suivi la classification que j'ai proposée, il y a quelques années, et réparti ces mollusques en Dibranches, Ammonées et Tétrabranches. Le chapitre relatif aux Ammonées est très développé. En effet, ces fossiles sont ceux dont l'histoire naturelle a fait le plus de progrès, depuis une dizaine d'années. L'au- teur les divise en Trachyostraca et Leiostraca, d'après les vues de Mojsisovics, les Trachyostraca se reliant aux G!y- menia paléozoïques, et les Leiostraca dérivant des Gonia- tites. A la suite de chaque classe de Mollusques, M. Hoernes a tracé un résumé de la distribution et de la philogénie des principaux types. Il a pu établir ainsi les tableaux ou plu- tôt les arbres généalogiques des Ammonées. Je n'ai pas à donner ici l'analyse des parties de cet ouvrage consacrées aux autres embranchements du règne animal. Je me bornerai à dire que l'ouvrage de M. R. Hoernes sera très utile aux étudiants et aux hommes de science. Présenté clairement, orné de figures nombreuses, il ne peut que propager le goût de la Paléontologie et jus- tifier la faveur dont cette science jouit dans le public savant. P. Fischer. - 70 - l^ossmaesslei^'e Iconographie d6r E^uropaeisctien Land- Ufld Susswaeser-Molliisken. Fortgesetzt von (Iconographie des Mollusques terrestres et tluvia- liles européens de Rossmàssler, continuée par le) D"" \^. Kobeit. — Nouvelle Suite. Volume II. Livrai- sons 5 et 6 (1). Ce fascicule termine le deuxième volume de la nouvelle série des Suites à Rossmàssler, volume qui, pour cette fois, est exclusivement composé di'Unionidœ, d'ailleurs fort intéressants à un double titre. D'abord, les 84 espèces de Naïades qui s'y trouvent décrites, proviennent en jurande partie du Nord de l'Afrique, de la péninsule des Balkans et du Caucase, c'est-à-dire de régions du système paléarc- lique très insuffisamment connues jusqu'ici. Ensuite, nous devons rappeler que la presque totalité de ces espèces se trouvent figurées pour la première fois, d'après des types communiqués par les auteurs eux-mêmes : nous citerons, dans le nombre, les espèces de Serbie et de Russie, récem- ment créées par M. Henri Drouët, et les espèces italiennes ou grecques de MM. Adami, Pini, Villa et Blanc. Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles : Unio alhesinus, Adami ms., du Trentin, et U. Rutfonii, Adami ms , de Gonegliano, en Vénitie. Les diagnoses, faites par l'auteur avec son talent habi- tuel, continuent à être aussi satisfaisantes que dans les fascicules précédents. M. Kobelt, dans sa Préface, s'élève avec raison contre les (1) Wiesbaden, 1886, chez C. W. Kreidel, éditeur. Un fascicule double, petit iQ-4, cartonné, comprenant 24 papes d'impression et accompagné de 10 planches coloriées. Prix de chaque livraison: mark (planches coloriées) et 4 mark 60 (planche? noires). - 71 - naturalistes de nouvelle invention qui continuent à en- richir la nomenclature d'une quantité d'espèces, géné- ralement moins bonnes les unes que les autres, et qui s'abstiennent presque toujours de faire figurer leurs pseudo- nouveautés, probablement parce qu'aucun dessinateur ne serait en état d'en saisir les différences spécifiques. Il cite un curieux exemple de ce travers, celui d'un naturaliste, qui, récemment, dans la partie inférieure d'un méchant petit cours d'eau allemand, le Main, est parvenu à décou- vrir 26 espèces d'Anodonta (I) dont 13 entièrement nou- velles (I!), alors que les malacologistes du cru et M. Kobelt lui même n'en avaient jamais trouvé que deux ou trois, au plus, après de longues années de recherches. Les planches de ce fascicule, dessinées par l'auteur avec son talent habituel, continuent à être excellentes, comme celles des fascicules précédents. Nous espérons que l'auteur emploiera une bonne partie du volume qui va suivre à nous faire connaître les résultats malacologiques de son deuxième voyage dans le Nord de l'Afrique, qui doit lui avoir donné des résultats intéressants pour la science. H. Grosse. ProdrOmUS Fauns» Mollusconum Xestaceomni maria Europœa inhabitautium. Auctore O"" 1^. Kobelt. — FaSC. I. (1). Fasc. I. — L'étude des Mollusques marins des mers d'Europe a pris, depuis quelques années, un grand déve- loppement. Après les travaux de Deshayes, Philippi, Petit de la Saussaye, Forbes, Hanley, Mac- Andrew, Jeffreys et (1) Nuremberg, 1886, chez Bauer et Rûspe (E. Kiister), éditeur. Fascicule in-8 de 128 pages d'impression. Prix 3 mark (3 fr. 7S). - 72- Weinkauff etc, sont venus ceux plus récents de Sars, Hidalgo, Monterosato, Friele, Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, et de nombreuses faunes locales. Il en résulte que les documents sur la matière sont maintenant assez nom- breux et assez importants pour que le moment semble venu de les centraliser et de publier un travail d'ensemble sur cet intéressant sujet. Telle est la tâche que vient d'en- treprendre M. le D' Kobelt en commençant, dans un for- mat commode et à un prix peu élevé, la publication d'un Prodrome de la Faune des Mollusques Testacés qui vivent dans les mers d'Europe. Le premier fascicule comprend l'étude des Gastropoda, depuis là famille des Muricidœ jusqu'au commencement de celle des Pleurotomidœ.U-àuteuT donne, en termes clairs, précis et corrects, la diagnose latine de chaque genre ou sous-genre, puis celle de toutes les espèces citées, avec les synonymies les plus importantes de chacune d'elles. L'ou- vrage se composera de 4 fascicules et formera un volume. Le nouveau livre dont M. le D' Kobelt commence la publication, nous parait appelé à remplir, auprès des savants qui s'intéressent à l'étude des Mollusques testacés marins des mers d'Europe, un rôle tout à tait analogue à celui de la classique Monoijraphia Heliceorum viven- tium, de Pfeiiîer, auprès des naturalistes qui s'occupent de Coquilles terrestres. C'est le plus bel éloge qu^on en puisse faire. Nous ne serions donc pas étonné de voir cet ouvrage obtenir dans le monJe malacologicjue un succès qui rappelle, dans une ceriaine mesure, celui de l'œuvre capitale du grand naturaliste de Cassel. H. Crosse. — 73 - L6S E:x.plorations sous-marines, par Edmond i»errien, ProfesseuF EU Muséum d'Histoire Naturelle de Paris (1). Ce livre, qui fait partie de l'intéressante série d'ouvrages publiée par la maison Hachette sous le titre de : Biblio- thèque des Écoles et des Familles, nous semble parfaite- ment approprié à son but, qui est de donner aux personnes studieuses un aperçu des Explorations sous-marines qui ont été effectuées depuis 18il jusqu'à nos jours, et de faire connaître les résultats fructueux et véritablement remarquables, à tous les points de vue, qui ont été obte- nus par les Expéditions successives, organisées, tantôt par les principaux États maritimes de l'Europe et de l'Amé- rique, et tantôt par de simples particuliers, mus par un zèle ardent pour la science et ne demandant rien à per- sonne. L'auteur, suivant un ordre méthodique, commence par faire l'historique des diverses Explorations sous-marines, depuis 1841, époque à laquelle Forbes inaugura, dans la mer Egée, les recherches bathymétriques, qui, de nos jours, ont pris une si grande extension et donné de si magnifiques résultats, jusqu'à l'époque actuelle. Il énumère successivement les campagnes scientifiques du Bulldog, de Wallich, en 1860, et des aulres Expéditions Anglaises du Lightning. du Porciipine, et, en dernier lieu, du Challen- ger; celles des naturalistes Scandinaves, qui, avecMichaël Sars, pratiquèrent, les premiers, des dragages à de grandes profondeurs ; enfin celles des Expéditions américaines du (1) Paris, 1886, chez Hachette et Cie, i'braires, boulevard Saint- Germain, 7f. Un volume petit in-4de 352 papres d'impression, accom- pagné de nombreuses gravu-es sur bois imprimées dans le texte. — 74 — Bibb, du Hassler et du Blaîce. On pourrait ajouter à cetle liste, déjà nombreuse, le nom de Robert Mac- Andrew, qui, de 1850 à 1869, avec ses seules ressources, efftctua des dragages au Nord de l'Atlantique, ^r les côtes d'Espagne, de Portugal, de Barbarie et dans le golfe de Suez, et publia le résultat de ses travaux; puis ceux des natura- listes américains des Expéditions du Fish Hawk et de YAlbatross, notamment celui de M. Verrill, h qui la science malacologique ne doit pas moins qu'à MM. Agassiz, Dali et Pourtalès, pour la connaissance des Mollusques des eaux profondes de l'Est et du Nord-Est de l'Atlantique. M. Perrier s'occupe ensuite des Expéditions françaises, comprenant les deux campagnes du Travailleur, effec- tuées, la première dans le golfe de Gascogne, en 1880, la seconde dans la Méditerranée, en 1881, et celle du Talis- man, dans le cours de laquelle on a exploré les eaux du Maroc, des Canaries, des îles du Gap- Vert, la mer des Sar- gasses et les Açores. La troisième partie du livre est consacrée à une étude intéressante sur les appareils de dragage actuels, compa- rativement avec ceux qui étaient employés autrefois, et sur les conditions de la vie, dans les grands fonds. Dans la quatrième et la cinquième, Fauteur étudie le monde des rivages et de la haute mer, puis les animaux des grandes profondeurs. Parmi ces derniers, le Bathybius HœC" keli, cette erreur de Téminent Huxley, est allé rejoindre VEozoon Canadense et VOrdre des Phlébentérés dans le compartiment spécial réservé aux animaux qui n'ont jamais existé. Mais, heureusement, les fonds de la mer sont peuplés par des êtres moins fantastiques, dont la découverte a réservé d'heureuses surprises aux natura- listes et enrichi, dans une proportion considérable, le — 73 - domaine de la Zoologie. Nous ne nous appesantirons pas sur les Protozoaires des grands fonds, sur les merveilleuses Éponges siliceuses, sur les remarquables Brisingidœ, dont parle l'auteur, ni sur les Crinoides, de l'époque actuelle, si rares autrefois, dans les Musées, à l'état vivant, et dont l'Expédition du Blake a découvert, au large de la Havane et par diO mètres de profondeur, de véritables champs: toutes ces formes animales, si curieuses qu'elles soient, ont l'inconvénient de sortir de notre cadre et nous n'avons pas à nous y arrêter. Au point de vue malacologique, l'auteur signale quelques particularités curieuses, relatives aux rapports d'orga- nisation existant entre les premières formes de Gastro- podes, qui ont apparu dans les mers, les Pleurotomaires, Turbo et Troques par exemple, et les premiers Bivalves^ presque contemporains des précédents, aux époques paléo- zoïques (les Arches et les Avicules particulièrement). Les premiers posséderaient, comme les Pélécypodes, un cœur à deux oreillettes et à ventricule traversé par la partie terminale de l'intestin, et deux reins, tandis que, chez les Gastropodes normaux, le cœur n'a plus qu'une oreillette, le ventricule est indé[iendant et il n'existe qu'un seul rein. De plus, l'auteur mentionne chez les Avicules, d'après l'observation de M. Mayoux, la présence d'une sorte de mufle, gros et court, surmonté de tentacules et à l'extrémité duquel est placée la bouche, à peu près comme chez les Gastropodes, et en opposition avec ce qu'on a observé, jusqu'ici, chez les autres Pélécypodes ; il fait éga- lement ressortir le rapport qui existe entre le test nacré des AvicuUdœ et celui des Pleurotomaridœ et des Trochidœ. Malgré tout cela, nous craignons bien que la classification des Diotocardes ou Biauriculés, comprenant ces Gastro- - 76 - podes nacrés exceptionnels et les Pélécypodes, et celle des Monotocardes ou Uniatiriculés, renfermant le reste des Gastropodes, n'ait de la peine à prévaloir. Autre fait curieux : l'auteur mentionne la découverte du Malletia obtusa, sur les côtes du Sénégal, par 3,200 mètres de profondeur, celle du Lima excavata et de quelques autres espèces de Norvège, sur les côtes du Maroc, par 1,200 mètres de profondeur. Ces Mollusques, presque littoraux, dans les mers froides, s'enfoncent gra- duellement, sous les latitudes plus chaudes, et arrivent à y vivre par des fonds de 400 à 2,500 ou 3,000 mètres. Le livre de M. le Professeur E. Perrier s'adresse à la fois aux savants et aux gens du monde, et nous croyons qu'il renferme largement de quoi intéresser ces deux catégories de lecteurs. H. Grosse. List Of Oeep-water Mollueca dpedged by tllG U. S. Fish Commission Steamer vi»h Hawk, in 1880, 1881 and 1882, with their range in depth. By (Liste des Mollusques d'eau profonde dragués par le steamer de la Commission de pêche des États-Unis Fish Hawk, en 1880, 1881 et 1882, avec leur distribution en pro- fondeur. Par) Katharîne J. Bush (1). Le catalogue dressé par Miss Katharine J. Bush ren- ferme tous les Mollusques qui ont été dragués, de 1880 à 1882, par le steamer de la Commission de pêche des États- Unis Fish Haivk, dans la région du Gulf Stream qu'il avait été chargé d'explorer, c'est-à-dire, au point de vue bathymé- (i) Washington, 188S. Fascicule grand in-8 de 29 pages d'im- pression. (Extr. de l'Annual Report ofihe Commissioner of Fishand Fisheriesfor 1883). — 77 - trique, les stations situées entre la pente méridionale de George's Bank, au Nord, et la région au large de Chesa- peake Bay, au Sud. Tous les Mollusques, sauf quelques espèces de surface, habitant la même partie de mer, ont été recueillis à une profondeur de plus de 60 brasses. Parmi les espèces citées les plus remarquables, jious mentionnerons de nombreux Pleur otomidœ, particuliè- rement des Bêla, des Sipho, également nombreux, 1 Do- lium (D.Bairdii, Verrill et Smith), 2 Torellia, 4 Scalaria, 1 Addisonia, 4 Cocculina, 6 Neœra, 2 Pecchiolia, l Ver- ticordia, 1 Mytilimeria (M. flexuosa, Verrill et Smith), 1 Pholadomya (C. arata, Verrill et Smith). Le nombre des espèces énumérées s'élève à 258, sans compter les variétés: elles se subdivisent ainsi : 17 Cépha- lopodes, 151 Gastropodes, y compris les Ptéropodes, 8 Scaphopodes, 81 Lamellibranches et 1 Brachiopode. Ce catalogue est très correctement fait et bien traité, au point de vue de la synonymie. Il constitue une bonne contribution à la connaissance des Mollusques marins du Gulf Stream et il pourra être consulté utilement par les naturalistes. H. Grosse. Résultats of the Explorations made by the steamer ii^ibatross, off the Northern Coast of the unîted States in 1883. By (Résultats des Explorations faites par le steamer Albatros, au large de la côte septentrio- nale des États-Unis, en 1873. Par) a. e. verrîii (1). L'auteur, dans ce volume, fait connaître aux natura- (1) Washington, 188o. Imprimerie du Gouvernement. Un volume grand in-8 de 199 pages d'impression, accompagné de 44 planches noires. (Extrait de VAnnual Report of the Commissioner of Fish and Fischeries for 1883.) — 78 — listes les résultats des dragages effectués, en 1883, par le nouveau steamer de la Commission de pêche des États- Unis V Albatros, commandé par le lieutenant Z. L. Tanner, dans la région du Gulf Stream qui s'étend, le long du littoral américain, du large du cap Hatteras à la Nouvelle- Ecosse. Dans cette campagne, les stations les plus éloignées de la côte se sont trouvées à un peu plus d'un tiers de la distance qui sépare l'Amérique du Nord des Bermudes, et la plus grande profondeur atteinte a été de 2,949 brasses. La température de fond, de 1,000 à 2,000 brasses, s'est trouvée être de 37 à 39 degrés Fahrenheit, et rarement de 40. M. le professeur Verrill s'occupe successivement de tous les Invertébrés recueillis dans le cours de l'Expédition. Pour nous borner à ce qui concerne les Mollusques et pour donner, en même temps, par là, un aperçu des richesses zoologiques recueillies par VAlbatros, pendant sa cam- pagne de 1883, nous dirons que plus de 150 espèces non encore trouvées jusqu'ici dans la région explorée, ont été ramenées par la drague et que, sur ce nombre, plus de 80 étaient nouvelles pour la science. Deux genres nouveaux de Céphalopodes ont été décou- verts, un Octopode, dragué à 2,949 brasses de profondeur (Eledonella pygmœa, Verrill), et un Décapode, dragué à 1,731 brasses ( Leptoteuthis diaphana, Verrill). Parmi les Gastropodes, les nouveautés se sont trouvées nombreuses: nous citerons le genre Benthodolium (B. abyssonim, Verrill), qui fait double emploi avec le nouveau genre Oocorys, proposé par Fischer, pour une autre espèce, et qui vit à plus de 2,000 brasses de profondeur; le Sipho profundicola, Verrill, que l'on trouve entre 1,525 et 2,574 brasses de fond ; 2 espèces de Seguenzia, prises vivantes, - 79 - entre 1,290 et 2,033 brasses, ce qui a permis de démontrer, par l'examen de l'animal, que ce genre curieux, n'était ni un Solariidé, comme persistait à le vouloir Jeffreys, ni un Trochidé, comme le pensaient Boog Waston et Dali, mais un Tœnioglosse, voisin des Aporrhais et des Fossarus et devant, par ses caractères particuliers, former une famille spéciale, celle des Seguenziidœ ; le Pleurotomella Bairdiy Verrill, le plus grand de ses congénères de la côte améri- caine; VEuplacopho>^aAtlantica,Yern\\, appartenant à un genre de Chitonidé qui n'avait pas encore été découvert dans l'Atlantique. Les Scaphopodes ou Solénoconques sont toujours plus nombreux, dans les grands fonds que dans les eaux peu profondes. Les Cadulus grandis et C. pnnceps,Yern]\, qui sont remarquablement grands, pour le genre, atteignent la profondeur de 1,537 et de 1,594 brasses. Les formes de Lamellibranches les plus particulières de cette région sont de nombreuses espèces de Neœra, le Pholadomya arata, dont l'auteur ligure la charnière et une valve complète, le Mytilimeria flexuosa et le Verti- cordia cœlata. Deux Brachiopodes, déjà connus dans les eaux d'Europe, mais nouveaux pour la Faune Atlantique des États-Unis ont été recueillis, le Waldheimia cranium, par 1,362 brasses de fond, et le Discina Atlantica, entre 1,251 et 1,467 brasses de profondeur. En définitive, les dragages effectués, de 1880 à 1883, par les steamers de la Commission de pèche, ont ajouté plus de 275 espèces de Mollusques à celles qui étaient déjà con- nues antérieurement dans la région qui a été le théâtre des explorations du Fish Hawk et de VAlbatros. L'auteur donne le Catalogue des espèces de grand fond - 80 — et de surface recueillies en 1883, pendant la campagne de YAlbatros : elle comprend 21 Céphalopodes, 166 Gastro- podes, 15 Scaphopodes, 80 Lamellibranches et 3 Brachio- podes. Total: 285 espèces. Les espèces d'eau peu profonde recueillies, en 1883, au large du Gap Hatteras, par V Albatros sont catalogués par Miss K. J. Bush, qui décrit les nouveautés suivantes: Mangilia cphamilla; Var. oxia du M. melanitica, Dali; M. oxytata; M. ? glypta; Niso Mgle'és; Dentaliiim lep- tum ; Cadulus Carolinensis ; Neœra costata. Ces espèces sont au nombre de 105 (1 Céphalopode, 50 Gastropodes, 2 Hétéropodes, 8 Ptéropodes, 2 Soléno conques, k^ Lamel- libranches). L'auteui' consacre un chapitre à l'étude de la Faune de surface du Gulf Stream. Elle comprend plus de 25 espèces de Ptéropodes, au moins une douzaine d'Hétéropodes, un Glaucus, et 4 à 5 Céphalopodes, parmi lesquels figure VArgonauta Argo et dont le plus abondant est le Steno- teuthis Bartramii, espèce agile, qui, dans ses sauts hors de l'eau, vient quelquefois tomber sur le pont des bâti- ments. Toutes les espèces nouvelles ou remarquables par leurs particularités, qui appartiennent à la Faune marine dont s'occupe l'auteur, sont figurées sur les nombreuses planches noires qui accompagnent son nouveau volume, assuré- ment fort intéressant, nous dirons même indispensable, pour les naturalistes qui s'occupent de l'étude des Mol- lusques marins des grands fonds de l'Atlantique. H. Grosse. - 81 - Reports on the Results of dredging, under the supervi- sion 0rA.lexaiider>il.gas8iz, in the Gulfof Mexico (1877-78) and in the Caribbcan Sea (1879-80), by the U.S. Goast Survey Steamer Biake, Lieut. Com- mander c-o. sigsbee, xj. S. IV., and Commander j. R. Bartiett,U. S. N.Gommanding.— XXIX. Report on the MoUusca. By (Rapports sur les Résultats des Dragages effectués, sous la direction d'Alexandre Agassiz, dansle golfe duMexique (1877-78) et dansla mer des Antilles (1879-80), par le steamer américain d'ins- pection des côtes Blake, sous le commandement de G. D. Sigsbee, lieutenant-commandant, et de J. R. Bartiett, commandant supérieur. —XXIX. Rapport sur les Mollusques. Par) \iv. h. oaii. — Partie I. Orachiopoda et I*elecypocla (1). Dans ce Mémoire, qui constitue la première partie de l'ouvrage consacré par M. W. H. Dali à l'étude des Mol- lusques dragués dans le golfe du Miixique et dans la mer des Antilles, par le steamer de la marine américaine Blake, de 1877 à 1880, l'auteur s'occupe des Brachio- podes et des Pélécypodes, dont il donne la liste générale, qui comprend 13 Brachiopodes et 214 espèces ou variétés de Pélécypodes. Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles : Brachiopodes. — Terebratula Bartletti ; var. ra- diata du Platidia anomoides, Scacchi. i*éiécyitoaeti.—Amusium(Propeamusium)Poiirtale- sianiim, éiabli sur la forme qui est représentée par Jeffreys, sous le nom de Pleuronectia lucida (partim, Depths of (1) Cambridge, septembre 1886. Un volume grand in-8 de 148 pages d'impression, accompagné de 9 plancbes noires. 6 the Sea, p. 464, fig. 78 h, 1873), A. (P.) Holmesii; Pecten Phrygium, P. effluens ; P. (Pseudamusium) reticulus, P. (P.) thalassinus, P. (P.) Sigsheei; Hinnites Adamsi; Lima albicoma ; Limatula setifera; Limœa Bronniana', Dimyaargentea; Arca ectocomata; Nucula cijmella; Leda solidifacta(L. solida, olim); Malletia (Tyndaria) Smithii (m. cuneata, Smith, non Jeffreys); Crassatella Floridana; Astarte Smithii, A. nana, Jeffreys ms? Lucina Sombre- rensis, L. leucocyma, L. sagrinata; Cryptodon pirifor- mis ; Chama lactuca ; Cardium ceramidum ; Meio cardia Agassizii ; Vesicomya, nouvelle division subgénérique du genre Callocardia, C. (V.) venusta; Cytherea (Veneri- glossa) vesica ; Cetoconcha, section nouvelle du genre Poromya, P. (C.) albida;P. (C.) elongata; P. (C.)mar- garita ; Haliris, section du genre Verticordia (type : V. (H.) Fischeriana, Dali), Verticordia perversa, V. Seguen- zœ; Var. corpulenta du Cardiomya coslellata, Deshayes; Leiomya (Rhinoclama) halimera; Myonera laticella; Thracia Slimpsoni; Asthenothœriis Hemphillii; Sous- genre Bushia, dédié à Miss Katharine J. Bush, de New Haven, connue dans la science par de bons travaux sur les Mollusques des côtes américaines; type : Asthenothœ-' rus (Bushia) elegans ; var. granatina du Basterotia quadrata, Hinds; Xylophaga abyssorum. Toutes ces nouveautés, très intéressantes, pour la plupart, sont figu- rées sur les planches qui accompagnent le texte. L'un des plus importants résultats scientifiques des re- cherches du Blake a été la découverte de l'animal du curieux gemeDimya, dontonne connaissait jusqu'ici que la coquille et dont les parties molles ont révélé une organisation intime très curieuse : pas de pied, comme chez les Ostrea^ mais deux branchies seulement, tandis que les Ostrea en pos- - 83 - sèdent quatre, et deux muscles, dont l'un, l'adducteur posté- rieur est double, tandis que les Ostrea ne possèdent qu'un seul muscle, à chaque valve (1). L'auteur attend sans doute la fin de la publication de son ouvrage pour nous donner ses conclusions, au sujet de la distribution bathymétrique des espèces, dans la mer des Antilles et dans le golfe du Mexique. Toutefois, dès à présent, il nous donne un chapitre préliminaire de consi- dérations générales, où les observations curieuses et les aperçus ingénieux abondent, et que nous avons lu avec un vif intérêt. En définitive, la Faune profonde des côtes méridionales des États-Unis a de grands rapports avec les fossiles ter- tiaires et quaternaires de l'Atlantique et du golfe du Mexique. Une large proportion de coquilles fossiles ter- tiaires, classées comme Pliocènes et même comme Mio- cènes, en Amérique et en Sicile, se retrouvent, à l'état vivant, près des côtes méridionales des États-Unis. Depuis les côtes jusqu'à une profondeur de 100 brasses, M. Dali considère cette zone comme littorale. Il appelle (1) Le senre Dimya est éminemment désagréable, pour les clas- sificateurs. Voisin des Oslreidœ,\)iiv l'absence de pied et parla forme générale de la coquille, il s'en éloiftue par son test, extérieurement nacré, et surtout par ses deux muscles, dont l'adducteur antérieur est simple et dont l'adducteur postérieur est double et laisse une doi ble impression sur la coquille: voilà donc la classification des Mojio myciires et des Dimyaires totalem' ni renversée en présence d'un Dimyiiire qui n'a d'affinités qu'ave les Monomyaires I D'un autre côté, fi l'on veut classer les Pélécyiiodea, d'après le nombre de leurs branchies {4 ou 2), le genre Dimya devient encore une source de dif- ficultés Les Oûrea elles MyUlUA,q\x\ sontévi lemnieut les Mollusques les plus voisins des Dimy.t, sont des Tetrahranches, tandis que les Dimya sont des Dibranches t La nature ne se soucie pas des classi- fications et semble se plaire à jouer, de temps en temps, de ces tours-là aux savants trop systématiques. H. Grosse. - 84 - archibenthale la zone qui vient à la suite et qui se termine à la zone abyssale. Souvent la faune littorale et la faune archibenthale qui la touche sont entièrement ou presque entièrement dissemblables : c'est un fait qu'ont pu obser- ver la Gortmiission de pêche des États-Unis, sur le litto- ral de la Nouvelle-Angleterre, et l'Expédition française du Talisman, sur la côte occidentale d'Afrique. Quelquefois, par suite de l'efTet des courants ou d'autres causes, les plus bizarres accumulations se forment dans les dépôts marins actuels. Ainsi, par exemple, M. Sigsbee a trouvé au large de la Havane, et par une profondeur de plus de 400 brasses, des quantités de coquilles terrestres communes de Cuba, de cannes à sucre et de feuilles mortes, qui, plus tard, mêlées aux coquilles marines actuelles, et fossilisées, pourront donner de la tablature aux géologues de l'avenir,- qui s'accorderont difficilement sur la véritable origine de ces dépôts. L'auteur ne considère comme Mollusques d'eau pro- fonde que ceux qui vivent à une trop grande profondeur pour que les algues puissent y végéter. La majeure partie de ces animaux est Carnivore. Toutefois, il ne faudrait pas conclure de là que, dans la lutte pour l'existence, ils en soient réduits exclusivement à se dévorer entre eux. Ils reçoivent, dos couches supérieures, ainsi que le fait obser- ver l'auteur, une pluie continue d'animaux morts ou mourants et de débris organiques, qui tombent au fond et procurent ainsi, sans interruption, à ces nouveaux Israé- lites dans le désert, une sorte de manne, qui, jointe aux ressources du fond, doit suffire largement aux nécessités de leur existence. Nous nous sommes peut-être étendu un peu longue- ment sur le nouveau livre de M. Dali et sur celui de - 85 - M. Verrill; mais les recherches dont s'occupent ces savants érainents sont tellement intéressantes et nous apportent tant de documents nouveaux et de faits curieux, que nous tenons à en donner une idée aussi exacte que possible à nos lecteurs. H. Crosse. M. Paulucci. — Fauna Italiana CommunicaziOni malacologiche. — Articolo nono. — conchigUe terreetrî 6 d'acqiia dolce del Monte Argentaro e délie Isole circostanti (M. Paulucci (I). Faune ita- lienne. Communication malacologique. — Article 9. — Coquilles terrestres et d'eau douce du mont Argentaro et des îles environnantes). Le mont Argentaro, situé en Toscane, en face du litto- ral d'Orbetello, forme une presqu'île, réunie à la terre ferme par deux isthmes longs et étroits, et entourée d'eau de tous les autres côtés, soit par la mer, soit par l'étang d'Orbetello, qui est situé entre les deux isthmes. C'est donc une région naturellement circonscrite, que sa position isolée rend particulièrement intéressante pour lesrecherches malacologiques. Elle a été explorée successivement par M. le D"" Forsyth Major, par M. Caroti et par l'auteur. Madame la marquise M. Paulucci. Le nombre des espèces terrestres et lluviatiles recueillies tant sur le mont Argen- taro que dans les petites lies voisines, s'élève à 58, répar- ties en 20 genres et parmi lesquelles se sont trouvées les formes nouvelles suivantes, que l'auteur décrit et figure : (1) Pise, 1886. Brochure crand in-8 de 64 papes d'impression, accompagnée de deux planches lilhographiées. (Extr. du vol. XII du Bulletlino délia Soc. Malac. Ilaliana, 1886.) - 86 - Hyalinia Majori, H. pilula (de Gapraia) ; var. occultata de VHelix planospira^ Lamarck ; Hélix Argentarolœ, H. Forsythi (forme typique et Var. orta), H. saxetana, toutes trois du groupe des Iberns; Azeca Etrusca ; Acicida lauta. Parmi les petites îles méditerranéennes, voisines du cap Argentaro, qui ont été explorées, au point de vue malaco- logique, nous citerons Giannutri et Giglio, visitées en mai 1883, par le D^ Major, Pianosa et Capraia, où le D"" G. Cavanna a fait une excursion, en octobre 1885. L'auteur représente, sur l'une des planches qui accom- pagnent son Mémoire, deux espèces italiennes, récemment décrites, mais non encore figurées jusqu'ici : Acme Del- pretei, Paulucci, de Bozzano, près Viareggio, et Pomatias Pauluccianus, Garoti ms., de Val Ganala. Voilà déjà neuf Mémoires successifs que Madame Pau- lucci consacre à des communications scientifiques sur la Faune malacologique italienne. Ces travaux, joints aux autres publications de l'auteur, sur le même sujet, forment une importante contribution à la connaissance des Mol- lusques terrestres et fluviatiles de l'Italie et méritent d'être signalés avec éloge à l'attention des naturalistes. H. Crosse. Les Mollusques Marins du Roussillon, par E. Bue- quoy, I*li. Dautzeuberg et G. Dollfus. — FaSCl- cule 13 (1). Les auteurs, dans ce fascicule, qui termine le premier volume de leur ouvrage, s'occupent, d'abord, de la famille (1) Paris, octobre 1886, chez J.-B. Baillière et fils, 19, rue Haute- feuille, et chez Ph. Daulzenberg, 213, rue de l'Université. Fascicule - 87 - des Chitonidœ, pour laquelle ils adoptent la classification employée par le D' P. Fischer, dans son Manual de Con- chyliologie, et basée principalement sur les caractères fournis par les lames d'insertion des valves antérieure et postérieure. Ils admettent sur les côtes du Roussillon la présence de 3 genres: Chiton, Linné (C. olivaceus, Spengler ; C. Caprearum, Scacchi ; C.Rissoi, Payraudeau; C. marginatus, Pennant) ; Holochiton, Fischer, s.-genre Lepidopleurus, Leach (H. Cajetanus, Poli) ; Anisochitoriy Fischer, s.-genre Acanthochites, Leach (À. fasciculariSf Linné, A. discrepans, Brown). Ils passent en revue, suc- cessivement, parmi les Opisthobranches, les familles des Actœonidœ, des Bullidœ, des Aplysiidœ, des Oxynoidœ et des Pleur obranchidœ, puis entin celle des Dentalidœf qu'ils rangent dans la classe des Scaphopoda. Ils décrivent comme espèces nouvelles le Cylichna Crossei, qui avait été confondu, jusqu'à présent, avec le C. umbilicata, Montagu, espèce plus grande, moins régulièrement ovale et plus rétrécie au sommet, et le Dentalium alternanSf nom qu'ils appliquent à la forme méditerranéenne du Roussillon, qui a le même système de sculpture longitu- dinale que le D. novem costatum, mais qui s'en dis- tingue constamment par sa forme plus élancée, moins tra- pue, s'élargissant moins rapidement, et par ses stries transverses beaucoup plus faibles. Dans la famille des Bullidœ, les auteurs croient devoir adopter le genre Betusa de Brown, pour le Bulla trunca- tula, Bruguière, et les formes voisines. Nous ne saurions partager leur avis : Retiisa est un nom adjectif, donc c'est un nom mauvais. S'ils ne peuvent conserver, pour cette grand iu-8 de 188 pages d'impression, accompagné de six plaftohes photographiées d'après nature. - 88 - section, le nom générique Utriculus, Brown, à cause d'un autre genre Utriculus, Scliumacher, qui est antérieur, ne serait-il point préférable d'adopter le s. -genre Coleophysis proposé par Fischer en 1883, du moment oii les autres dénominations sont défectueuses? Du reste, nous retrouvons, dans ce fascicule, les qualités que nous avons eu plaisir à signaler dans les précédents, et qui font de l'ouvrage des auteurs le catalogue des Mol- lusques méditerranéens de la France le meilleur et le plus complet que nous connaissions. Le premier fascicule du àeu\ième volume (Pélécypodes) doit paraître en août 1887. H. Crosse. NECROLOGIE Les pertes que la science malacologique a éprouvées, dans le cours de l'année 1886, sont presque aussi nom- breuses que celles de l'année précédente et ne sont pas moins regrettables. En France, nous avons perdu M. Charles-François Fontannes, décédé à Lyon, le 29 décembre 1886, dans sa quarante-huitième année. C'était un des membres les plus éminents de la Société Géologique de France et il a publié, pendant sa trop courte existence, d'importants ouvrages de Paléontologie, illustrés de planches nombreuses, et parmi lesquels nous citerons les suivants : Description des Ammonites de la zone à Ammonites temiilobatiis de Crussol (Ardèche), en collaboration avec M. Dumortier; Description des Ammonites des calcaires du Château de Crussol; Etudes stratigraphiques el paléontologiques, - 89 - pour servir à V histoire de la période lertiaire dans le bas- sin du Rhône; Description sommaire de la Faune mala- cologique des formations saumdtres et d'eau douce du groupe d'Aix (bas Languedoc, Provence et Dauphiné) ; les Mollusques pliocènes de la vallée du Rhône et du Rous- sillon, son œuvre la plus importante, qui a été couronnée par l'Institut. M. Fontannes a voulu servir la cause de la science, même après sa mort, comme il l'avait fait pendant sa vie. Par dispositions testamentaires, il a abandonné à la Société Géologique de France la propriété de ses ouvrages et il a légué à l'Académie des Sciences une somme de 20,000 francs, dont les revenus serviront à fonder un prix annuel, destiné à récompenser l'ouvrage de Paléontologie le plus méritant. De tels actes ne sauraient trop être loués, et le nom de M. Fontannes restera honoré, à un double litre, et comme celui d'un savant distingué et comme celui d'un bienfaiteur de la science. M. Gustave-Édouard-Joseph Wattebled, capitaine au 22" régiment de dragons, est mort à Sedan (Ardennes), le 20 décembre 1880, dans sa quarante-troisième année, des suites d'une maladie, qui s'était beaucoup aggravée, dans ces derniers temps. Naturaliste zélé et chercheur iiabile, ii consacrait à la science les loisirs que lui laissait l'accom- plissement de ses devoirs militaires, et il était parvenu à réunir d importantes collections de coquilles vivantes et fossiles. On lui doit d'intéressants Mémoires scientifiques, notamment le Catalogue des Mollusques testacés^ ter- restres et fluviaiites, des environs de Moulins et la Des- cription des Mollusques inédits de l'Annam, qui ont paru dans le Journal de Conchyliologie, et d'autres articles publiés dans les Actes de la Société Linnéenne de Bar- — 90 - deaux, dont il était membre, et dans la Feuille des jeunes Naturalistes. Nous perdons en lui un de nos collabora- teurs les plus assidus et les plus dévoués, et nous nous associons, de tout cœur, aux regrets que sa mort préma- turée a causés à la famille dont il était l'appui, à ses camarades de l'armée et à tous les naturalistes qui l'ont connu. M. A. Grasset est décédé, dans les premiers mois de l'année 1886, à Bois-la-Reine, près Alger, où il s'était fixé depuis un certain nombre d'années. Amateur zélé d'His- toire naturelle, il avait réuni d'importantes collections inalàcologiques, dont il a publié le Catalogue, il y a quelques années. Il avait tait, il y a une trentaine d'années, un voyage scientifique aux Canaries, où il avait recueilli d'intéressantes nouveautés, qui ont été décrites par lui et figurées dans le Journal de Conchyliologie (1). M. l'abbé E.-F.-A. Lambert, premier vicaire à Nqtre- Darae-des-Victoires, à Paris, né à Chàleau-Thierry, le 25 juillet 1826, est mort, le 28 février 1886, à la suite d'une attaque de paralysie. 11 s'est occupé, toute sa vie, d'études botaniques, zoologiques etgéologiquçs, et on lui doit plu- sieurs ouvrages scientifiques, parmi lesquels nous citerons un Cours complet d'Histoire naturelle, adopté pour l'en- seignement ; un Guide du Géologue en France et à V étranger ; des Études géologiques sur le nord du Bassin de Paris, et d'autres travaux estimés. Il a créé un Musée à l'Institution Saint-Charles, où il avait été professeur, et il a légué à rinstitut Catholique ses collections de coquilles et d'ossements fossiles. (1) Journ. Conchyl., vol. V, p. 343, pi. XIII, 18S7. - 91 — M. François-Marie-Léonce Angrand, ancien consul géné- ral de France au Guatemala, est décédé le 11 mars 1886. Il avait profité d'un long séjour dans diverses parties de l'Amérique du Sud et de l'Amérique centrale pour y faire des recherches conchyliologiques fructueuses. Ses collec- tions faites au Pérou ont été étudiées par M. Arthur Morelet, qui a décrit les espèces nouvelles qu'elles conte- naient, dans la troisième livraison de ses Séries conchylio- logiques (1). M. Isaac Lea, le doyen des naturalistes américains, est mort à Philadelphie, le 8 décembre 18S6, à l'âge de 95 ans. Né h Wilmington (Delaware), le 4 mars 1792, il montra de bonne heure, pour les sciences naturelles, un goût et des aptitudes spéciales, qui ne se sont jamais démenties. Ses nombreux travauxgéologiquesetmalacologiques et sur- tout les 13 volumes in-4 de son œuvre monumentale sur les Unionidœ, famille si richement représentée, aux États- Unis, et de l'étude de laquelle il s'était fait une brillante spécialité, lui assurent une place d'honneur, dans l'his- toire de la science, parmi les naturalistes les plus distin- gués de son pays. M. H. C. Weinkauft", né à Greuznach (Prusse Rhénane), le 29 sptembre 1817, est mort subitement dans la même ville, le 14 août 1886, par suite de l'aggravation d^une maladie de cœur, dont longtemps auparavant il avait éprouvé les premières atteintes, lors du sauvetage d'un enfant, qu'il avait retiré de l'eau. Il s'intéressa de bonne heure aux études d'Histoire (1) A. Morelet, Seines conchyl. Livr. 3, avril 18G3. naturelle, auxquelles il consacrait tout le temps que lui laissaient ses occupations commerciales. Il commença par réunir une collection de fossiles des riches couches de Waldbôckelheim, et plus tard, lorsque l'état de sa santé le contraignit d'aller chercher des climats plus doux que ceux de son pays natal, il en profita pour recueillir une riche collection de coquilles méditerranéennes, destinée à lui servir d'éléments de comparaison avec les espèces fossiles. Après un séjour prolongé en Algérie, il publia, d'abord, dans le Journal de Conchyliologie (1), une série de Mémoires sur les Coquilles marines du Nord de l'Afrique, puis un ouvrage spécial sur les Mollusques de la Méditer- ranée (2), dont la valeur est appréciée des naturalistes. Après la mort du D"" Kùsler, il se chargea, en collaboration avec le D"" W. KobeU,de la continuation àwNouveau Chem- nitZy et il y publia un certain nombre de Monographies. 11 laisse sans être terminées celles des Rissoa et des Pleu- rotoma. La mort est venue surprendre ce laborieux et infatigable savant ; elle seule pouvait l'arracher à ses occupations favorites. M. le professeur Charles-Edward HamUu, aide-natura» liste de Conchyliologie et de Paléontologie au Muséum of Comparative Zoology, à Harvard University, est mort à Cambridge, Mass. (États-Unis), dans sa soixante et unième année. H. Crosse et P. Fischer. (1) Journ. Conchyl., vol. X, p. 230 ; vol. XI, p. 301 ; vol. XII, p. 7 et 11, et vol. XIV, p. 227 et 246. (2) Die Conchylien des MiUeliiieeres. Cassel^ 1867 et 1868, 4291. — ABBEVILLK, TYP. ET STÉR. A. METAUX. — 1887. JOURNAL DK CONCHYLIOLOGIE 1er Avril 1887. Recherches conchyliologiques de m. Qurniran aux îles S^IîJÎjppâne», Par ie O' J. G. Hidalgo (1). (Suite.) XI. Genre TROGHOMOKPHA, Albers, Is-JO. 41. Trochomorpha infanda, Semper. (PI. III, fii,^ 5.) Pfeiffer, Monog. Helic, VII, p. 549. Hab. Guimbirayan, à Looc, dans l'ile de Tablas, et dans les îles Gatanduancî» (PhilippiiicsV Obs. L'exemplaire provenant de celte dernière localité est un peu déprimé, et la fascie périphérique est plus étroite que chez les autres individus et occupe seulement la carène. Colle espèce n'ayant pas été représentée par M. Semper, nous croyons utile de donner la ligure d'un individu qui nous parait présenter e.\actement tous les caractères de la forme typique originale. (1) Journ. ConchyL, vol. XXXV. p. 37, 1887. - 94 — 42. Trochomorpha conomphala, Pt'eiffer. Pfeiffer, Monog. Helic, III, p. 635, et Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 1019.. Hab. Moiit Hambulon, à Looc, dans l'ile de Tablas (Philippines). Obs. Les exemplaires sont plus petits que la figure de Reeve, mais, sous les autres rapports, ils sont parfaitement semblables. 43. Trochomorpha Metcalfei, Pfeiffer. Pfeiffer, Monog. Helic, 1, p. 121, et in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XGVII, fig. 10-12.— Keeve, Conch. Icon., Hélix lig. 1276, c (Hélix solarioides). Hab. Ile de Gébu.— Badajoz, dans l'île de Tablas (Phi- lippines). 44. Trochomorpha Bohof.ensis, Semper. (PI. IV, fig. I.) Pfeiffer, Monog. Helic, VII, p. 550. Hab. Archipel de Jolo.— Visita de BuenaVista, à Saban, et Gasan, dans l'ile de Marinduque. — Angat, dans la pro- vince de Bulacan, île de Luçon (Philippines). Obs. Gette espèce n'ayant pas été représentée par M. Semper, je crois devoir faire figurer un individu qui se rapporte exactement avec la description originale. Toute- fois, je dois faire observer que l'espèce de l'auteur alle- mand est peut-être la même chose que la Var. b de VHelix Metcalfei (fig. 13 et 14 de la pi. XGVII du Nouveau Chemnitz et fig. 127 a du Conch. Icon. de Reeve). - 95 - 45. Trochomorpha splendens, Semper. (PI. IV, lig. 2.) Pfeiffer, Monog. Helic, VII, p. 551. Hab. San Fernando, dans l'île de Sibuyan, et Bahile, à Ulugan, dans l'île de la Paragua (Philippines). Obs. Espèce dont je ne connais pas encore de flgure et que, pour ce motif, je crois utile de faire représenter. 46. Trochomorpha STRiGiLis, Pfeiffer. Pfeiffer, Monog. Helic, I, p. 124, et in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXXXVII, fig. 11-14. Hab. Buena Vista, dans l'île de Marinduque (Philip- pines). Obs. Chez un de mes exemplaires, la spire est assez élevée, mais il présente, d'ailleurs, exactement tous les autres caractères de l'espèce. 47. Trochomorpha Begkiana, Pfeiifer. Pfeiffer, Monog. Helic, 1, p. 201, et in Chemnitz, éd. 2, Heiix, pi. XCIIi, fig. 7, 8. Hab. Benguet, dépendance de la province d'Ilocos Norle, et Montalvan, province de Manille, dans l'île de Luçon. — Boac, dans l'î^e deMaiinduque. Obs. Chez l'individu provenant de cette dernière loca- lité, qui est précisément la même que celle qu'indique Môrch pour ÏHelix Kierulfii, je ne retrouve pas l'ombilic plus étroit dont il est question dans la description et dans la ligure de Môrch. En conséquence, je crois devoir rap- porter cet exemplaire à la forme typique. - 96 - 48. Trochomorpha Sibuyanica, Hidalgo. (PI. IV, fig. 3.) Testa late umbilicatay depressa, discoidea, acutè cari- nata, tennis, subpellucida, striatula, pallide lutescenSt unicolor, sutura carinaque albidis ; spira convexo-' depressa, parùm elevata, apice obtusa ; sutura simplex; anfr.b^ 1/2, planiuscuU, rapide accrescentes, penul- timus antepenuUimo duplo latior, uUimusbasi convexus, .nilidulus, antice non descendens ; apertura subtriangu- laris, intus nitida ; peristoma simplex, margine supero antrorsùm arcuatim dilatato, subdepresso, basali vix crassiore,regulariter arcuato.—Umbilicus 1/5 diametri œquans. — Diam. maj. 23, min. 20, ait. 7 mill. Umbil. 4 1/2 mill. Hab. Lugar Espana, dans l'île de Sibuyan (Philip- pines). Var. p. Testa minor, superne lutescens, infernè cas- tanea, zona peripherica lutescente ornata. — Diam. maj 20 mill. Var. Y. Testa minor, castanea, fascia peripherica lutescente, utrinque conspicua, ornata. — Diam. maj. 20 mill. Ces deux variétés habitent le mont Gambihan, à Gaji- diocan, dans l'ile de Sibuyan. Obs. La forme typique ressemble un peu à V Hélix Hart- manni, Pfeiffer (Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 489. — Chemnitz, pi. XGIV, fig. 16-18), mais elle en diffère par l'habitat, la couleur, les stries de la partie supérieure, et le mode d'enroulement des tours de spire. - 97 - 49. Trochomorpha Loocensis, Hidalgo. (PI. IV, fig. 4.) Testa latissime umhilicata, depressissima, discoidea, aciitissimè carinala, temiissima, pellucida, nitidula, vix striatula, corneo fusca, unicolor ; spira planulata, vix elevata, obtusa ; sutura simplex; anfr. 6, primivix con- vexiusculi, cœteri planati, lente accrescentes, tiUimus, penultimo paiilo latior, basipropè umbilicum turgidulus, obtuse angulatus, anlice non descendens ; apertura sub- ir iangularis, depressa ; perisloma simplex. — Umbilicus magnus, perspectivus, 1/3 diametri œquans. — Diam. maj. 15, min. 13 1/2, ait. 3. Umbil. 5 mill. lat. Hab. Mont Gabuyao, à Looc, dans l'île de Tablas (Phi- lippines). 50 Trochomorpha acutimargo, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Eelix, pi. XGVII, fig. 1-3. Hab. Badajoz, dans Tile de Tablas. Ohs. Les exemplaires que j'ai sous les yeux sont encore jeunes, et on y aperçoit, sur la partie inférieure, des stries concentriques, d'ailleurs peu marquées. Autres Trochomorpha cités des Philippines: Trochomorpha Gouldi, Pfeiffer (Chemnitz, pi. XCV, fig. 6, 7). "' radula, Pf-;;^^^. ^c/jmwfc, pi. XGVII, xi^. 4-6). albocincla, Pfeiffer (Chemnitz. pi. LXXXVlI, fig. 17-20). — curvilabrum, Adams et Reeve (Voy. Samarang, pi. XIV, fig. 9). - 98 - XII. Genre PATULA, Held, 1837. 51. Patula arcuata, Pfeiffer. Reevo, Conch. Icon., Hélix, fig. 169. Hab. Tuau, province de Caj^avan, dans l'ile de Luçon. Aulre Palula, cité aussi des Philippines : Patula PhiUppinensis, S>empeF(ReisenPhilipp.,'p. 140). XIII. Genre HELIX, Linné, 1758. I. Hélix du f^roupe Obba. 52. Hélix bigonia, Férussac. Férussac, Hist. MolL, pi. LXX, fig. 2(optma). Hab. Ile de Leyte (Busto). Obs. Les exemplaires de cette localité se rapportent exactement à la figure de Férussac. Une variété (Chemnitz, Hélix, pi. LVIII, fig. 13, 14), avec les deux zones et une ligne en plus, près de la suture, a été trouvée par M. Quadras, à Paranas, dans l'île de Samar. M. Fungairino a recueilli une autre variété àZam- boanga, dans l'île de Mindanao : elle a deux zones, à la par- tie supérieure du dernier tour, une autre par-dessous, et deux lignes pâles, très rapprochées, à la périphérie. La ""^nre 105 du Conch. Icon., Hélix, de Reeve, est assez sem- /^i. . . . ''^ "" '^ '■ '""nière variété, mais elle ne possède pas les blable à cette aei deux lignes périphériques. 53. Hélix planulata, Lamarck. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 122 a,b. Hab. Ile du Gorregidor, près de Manille, et Bangni, à la Gabecera de Laoag, dans l'ile de Luçon. - 99 - Var. ^. Testa minor, colore pallidiore picta. (Chem- nitz. éd. 2, Hélix, pi. XIV, fig. 9, 10.) Hab. Torrijos et d'autres localités de l'île de Marin- duque. Var. Y- Testa minimal depressa, solida, pulchre mar- morata (pi. II, fig. 5). Hab. Philippines (Baranda). Var. S. Testa solidior, albida, corneo strigata, magis minusve riigulosa, spira plerumque elatiore (Pfeiffer, Monogr. Hélix, I, p. 380, var. ^) (pi. II, fig. 6). Hab. Balauan, province de l'Union, île de Luçon. Var. t. Testa spira magis elevata, apertura eden- lula. Hab. Bosoboso, district de Moron, île de Luçon ; San Maleo. VH. plamilata est une coquille abondante aux Philip- pines et très variable de forme et de coloration. Ce n'est qu en ayant sous les yeux un certain nombre d'individus qu'on peut arriver à se convaincre que la forme typique et notre variété â (var. ^ de Pfeiffer) appartiennent à une seule et même espèce. 54. Hélix Moricandi, Sowerby. Keeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 58, et Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXXVII, fig. 7-9. Var. ^. Testa linea superiore destituta. Var. Y- Testa minor, zonis latiusculis. Hab. La Laguna, dans l'île de Luçon. Obs. Spire plus ou moins élevée, selon les individus. Je possède un exemplaire de cette espèce, bien adulte, quoique - iOd - très petit : chez un autre, on voit deux petites dents à p;auche de celle que porte toujours le péristome. 5S. Hefjx columbaria, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 54, et Cliemnitz, éd. 2. Hélix, pi. LXXVII, fig 1-3. Var. fi. Testa pallidior, fascia angusta peripherica, alleraqne suturali ornata. Hab. Mont Bulusan, montMayon et Sorsogon, province d'Albay, dans Tîlc de Luçon. 55. Hklix pap.mula, Broderip. Reeve, Conch. Icon.. Hélix, fig. 120, et Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. G VI, (ig. 4-6. Hab. Zamboanga, ile de Mindanao (Fungairiiîo). — Iles Visayas (Quadras). 57. Hélix Busïoi. Hidalgo. (PI. Il, fig. 3, 3 a et 3 b.) Testa mediocriter umbilicata, dcpressissima, discoidea, carinata, tennis, siibpellucida, superne costiilis obliqtiis, obsoletis sculpta, interne striatula: albida, spadiceo bizonata; spira vix elata, vertice planato, lœvi;anfr. 4 1/2, convexiusculi, mediocriter accrescentes, Mltimus pemiltimo paulo latior, anticè angulatim deflexus, basi convextis; carina acutissima, alba, utrinque linea im- pressa notata: nmbilicus perviiis, 1/7 diametri œqiians; apertara horizontalis, sublanceolata ; peristoma sim- plex, marcjinibus callo angusto, elevatiusculo junctis, supero expanso, basait reflexo. — / iam. maj. 28, min. 24, ait. 8 mill. Hab. Badajoz, dans l'ile de Tablas (Quadras I). - 101 - Obs. Si l'on examine la surface de cette coquille sous un fort grossissement, on y aperçoit des granulations extrêmement petites, surtout sur la partie inférieure. Les deux fascies sont situées en dessus et en dessous de la carène, à peu de distance de celle-ci; la fascie supérieure est visible dans les tours de spire supérieurs, mais finit par disparaître dans le voisinage du sommet de la coquille, (pli est un peu roussàtre. La suture présente une ligne blanchâtre qui correspond à la carène des tours. Dans l'ombilic, on distingue bien les tours de spire. On voit, sur le bord basai du péristome, en dedans, comme des rudiments d'une dent, qui peut-être est plus marquée dans d'autres exemplaires. Je dédie cette espèce à mon ami M, Jules Garcia del Busto, qui a bien voulu enrichir ma collection d'un certain nombre d'espèces des Philippines qui me manquaient, et à qui je dois aussi des renseignements exacts de localités, que j'ai mis à profit, dans mon travail. u8. Hélix Sâhanganica, Hidalgo. (PI. H, fig. 4et 4 a.) Testa auguste umbilicata, convexo-depressa, discoi- dea, carinata, solidiuscula, oblique slriatula, pallide fulva, spadiceo quinquezonata ; spira convexa, apice obtma ; anfr. 4 1 '2, planulati, mediocriter accrescentes, ultimus penultimo paulo latioi\ anticè angulatim de- flexus, superne vix corwexus, declkns, prope labrum subcompressus, inferne medlo convexus, ad aperturam constrictus ; carina acula, alba : ambilicus profundus, 1/10 diametri œquans; aperlura honzontalis, oblonga ; perisioma simplex, marginibus callo angusto junctis, supero expanso, basait reflexo, intiis medio obsolète uni- dentato. — Diam. maj. 35, min. 30, ait. 12 mill. — 102 — Hab. Ile Sarangani, au sud de l'île de Mmdanao. Obs. M.Quadras ne m'a envoyé qu'un seul exemplaire de celte espèce : il est intact, mais en partie décoloré. Malgré son état défectueux, il est facile devoir qu^il constitue une espèce bien distincte des formes connues du groupe, et il est possible d'en faire la description. Les fascies sont disposées de la manière suivante : trois en dessus, dont deux plus étroites, à la suture et à la carène, et la troi- sième, plus large, placée entre les deux autres, mais un peu plus rapprochée de la fascie suturale. En dessous, on remarque deux fascies étroites, l'une à la carène, l'autre à quelque distance de celle-ci. Dans la suture, on aperçoit une ligne blanche, reste de la carène des tours de spire. 59. Hélix horizontalis, Pfeiffer. Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GXLVI, fig. 14-16. Hab, Lugar Agcalatao, à Badajoz, dans l'île de Tablas. Obs. M. Quadras a recueilli aussi la var. P de Pfeitîer (Rreve, Conch. Icon., Hélix, fig. 116), à Badajoz, et une autre variété plus petite, munie de trois ou simplement de deux zones, assez semblable à VH. Reeveana, Pfeiffer, mais bien distincte, et trouvée dans le Lugar Guinean, à Looc, dans l'ile de Tablas. 60. Hélix marginata, Mûller. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 129. — Chemnitz, éd.% Hélix, pi. LXXVni, fig. 7-9. Hab. Zamboanga, dans l'ile de Mindanao (Fungairino) 61. Hélix gallinula, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 130. — Chemnitz, éd. '2, Hélix, pi. GLU, fig. 4 0. _ 103 - Hab. Boac et Santa-Cruz, dans l'île de Marinduque. Obs. Mes exemplaires se rapportent à la var. y de Pfeiffer; ils ont une fascie de chaque côté de la carène et une autre par-dessous, à égale distance de la carène et de rombilic. 62. Hélix Listeri, Gray. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 122, c, d (Hélix pla- nulata). — Cliemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GV, fig. 8-15. Obs. Cette espèce est assez variable. Il existe des indi- vidus plus grands que les autres, avec le dernier tour un peu comprimé vers la terminaison, et la spire légèrement conique (Chemnitz, Hélix, pi. GV, fig. 13-15). Ils habitent la province d'Albay, dans l'Ile de Luçon. D'autres, moyens ou très petits, sont plus réguliers dans leur pourto r et ont la spire aplatie (Chemnitz, Hélix, pi. GV, fig. 10-12). Ils proviennent des îles Visayas. Une troisième variété (Chemnitz, Hélix, pi. GV, fig. 8, 9) a l'ombilic plus étroit et la spire plus conique et plus élevée. Elle habite l'île Lugbon, le district de Romblon et l'île Galaguas. Enfin, M. Quadras a recueilli, dans l'île de Marinduque, une coquille qui se rapproche beaucoup de celle qui est figurée sur la planche IX des Zoological Illustrations de Swainson, sous le nom à'Helix auriculata, et portée en synonymie de VH. planulata, par M. Pfeifïer. Getle forme est véritablement intermédiaire entre les //. planulata et H. Listeri (dont Reeve fait une seule espèce). Gependant, malgré son pourtour arrondi, qui lui donne de la res- semblance avec l'if. ;)/awMtoîa, je crois que cette forme est bien plutôt une variété de VHelix Listeri. Elle est, en etîet, plus grande, plus déprimée, plus mince que VH. planulatat Lamarck, et elle a l'ombilic plus ouvert. Ghez — 104 - quelques Hélix Listeri carénées, la terminaison du der- nier tour de spire est aussi parfois arrondie, et, sous ce rapport, la ressemblance est plus grande encore. Broderip (Proc. Zool. Soc, 1841, p. 38) considérait déjà, de son temps, les Hélix auriculata et Listeri comme une seule et même espèce. 63. Hélix rota, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Hélix, ûg. 128, et Chemnitz, éd. % Hélix, pi. LXXVIH, fig. 16-18. Hab. Iles Visayas. Obs. Jepossède deux variétés curieuses de cette espèce; l'une avec la spire convexe et élevée, semblable à celle de X Hélix bœtica, Rossmsessler, et l'autre avec la spire entiè- rement concave. Cette dernière est plus petite ; la carène est située plus haut que la pointe de la spire; le dernier tour est très convexe, à la partie inférieure, et il est plus descendantjà la partie antérieure; l'ombilic est plus ouvert et moins profond; le péristome est détaché du dernier tour. J'ai vu une variation analogue chez yHelix expla- nata, Millier, de Valence, en Espagne, et chez VHelix Prietoi, Hidalgo, des Baléares. Cette dernière forme est figurée dans mon Cat. Iconogr. Mol. terr. Espana, pi. LXH, fig. 482 à 484, et elle a reçu do M. Kobelt le nom d'Hélix Moroguesi. 64. Hélix sgrobiculata, Pfeiffer. Philippi, Abbild., Hélix, pi. IX, fig. 6. — Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXXVIH, fig. 13-15. Hab. Ile de Célù. - 105 — 65. Hélix brevidens, Sowerby. Reeve, Conch.Icon., Hélix, fig. 144. —Chemnitz,éd.t, Hélix, pi. LXXVIII, fig. 10-12. Hab. Philippines. (Va un exemplaire dans la collection Baranda.) Les espèces suivantes, appartenant au groupe Ohha, sont encore citées comme vivant aux Philippines : Hélix Ceres, Pfeiffer (Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 1021). — zonalis, Férussac (Voy. Samarang, pi. XVI, fig. 3). — Reeveana, Pfeiffer (Chemnitz, Hélix, pi. LXXV, fig. 6-8). — Lassallii, Eydoux (Mag. Zoologie, pi. CXV, fig. 1). — Livesayi, Pfeiffer (Pfeiffer, Novit., pi. XCII, fig. 12, 13). — basidentata, Pfeiffer (Pfeiffer, Mon. Helic, IV, p. 310). II. Helix des groupes Satsuma , Hyj^romia , Stylodonta, CIilor*îtis, Oorcasia et Oeotro- chus. 68. Hélix immaculata, Adams et Reeve. Voy. Samarang, pi. XVI, fig. 5. Obs. M. Pfeiffer considère cette espèce comme synonyme de riT. Largillierli, Pliilippi. 67. Hélix similaris, Férussac. Férussac, Hist., pi. XXV, B, fig. 4. — Reeve, Conch. - 106 - Icon., Hélix, fig. 149. -— Ckemnitz, éd. % Hélix, pi. LX, * fig. 13-16. Hab. San Juan del Monte et les environs de Manille, dans l'île de Luçon. 68. Hélix cepoides, Lea. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 39. — Chemîiitz, éd. % Hélix, pi. XLI, fig. 3, 4. Hab. Philippines (Baranda). Obs. Spire plus ou moins élevée, selon les individus. 69: Hélix quieta, Reeve. Conch. Icon., Hélix, fig. 142. 70. Hélix fodiens, Pfeitfer. Pliilippi, Abbild., Hélix, pi. V, fig. 10. Hab. Puerto Princesa, dans l'Ile de la Paragua. — Ma- ribeles, dans l'ile de Luçon (Quadras). Obs. Les exemplaires envoyés par M. Quadras sont de coloration claire et appartiennent à la var. y de Pfeiffer (Mon. Helic, I, p. 137). Les figures des Abbildungen de Philippi indiquent mieux les caractères de cette espèce que celles do Reeve fCowc^. Icon., fig. 106)etdu Nouveau Chemnitz (Hélix, pi. XVll, fig. 1, 2). 71. Hélix dissimilis, Seraper (Dorcasia). Reisen Philipp., pi. X, fig. 8. 72. Hélix carinifera, Semper (Dorcasia). Reisen Philipp., pi. X, fig. 1. — 107 - 73. Hélix Mighelsiana, Pfeiffer. Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GLU, fig. 19, 20. 74. Hélix Dumonti, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. {02. — Chemnitz, éd.'i, Hélix, p]. XLIX, fîg. 14, 15. Hab. Ile Gatanduanes, Obs. Il existe une variété portant une ligne noirâtre, à la suture. 75. Hélix pseudolabium, Pfeiffer. Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LV, fig. 3, 4. Hélix labium (non Férussac). III. Hélix, (les groupes Oainsena et A.xlua. 76. Hélix Batanica, Adams et Reeve. Reeve, Conch. Icon., Hélix, lig. 588. — Voy. Sama- rang, pi. XV, (ig. 5. Hab. Ile de Batan (Baranda I). 77. Hélix monoghroa, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 11. Var. p Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. Cab., éd. 2, Hélix, pi. LVII, fig. 1-3. Hab. Philippines (Baranda!). Obs. Mon exemplaire est plus grand que les individus figurés ; il a 55 millimètres de diamètre. - 108 - 78. Hélix Palawanica, Pfeiffer. Proc. Zool. Soc. London, 18o5, pi. XXXII, fig. 7. Var. ^j. Testa fulvida, fascia peripherîca albida, su- perne rufo-marginata, cincta. (PI. V, fig. i.) Hab. Puerto Princesa, dans l'île dé la Paragua. Obs. La coquille que je donne ici comme variété de VHelix Palawanica est semblable à celle-ci pour les dimensions, la forme générale et le péristome, mais sa coloration serait plus voisine de celle de VHelix Sauliœ (Reeve, Concli. Icon., Hélix, fig. 393), si, dans cette der- nière figure, on retrouvait, au-dessous de la ligne rou- geàtre,la zone blanche périphérique que signale la des- cription originale de Pfeiffer. D'un autre côté, on pourrait la prendre aussi pour une petite variété à péristome noir de VHelix monochroa^ car sa ressemblance avec cette espèce est très remarquable. En somme, elle tient des trois espèces ci-dessus mentionnées, sans se rapporter exactement à aucune d'elles et sans avoir de caractères assez tranchés pour qu'on puisse, avec sécurité, en fair^ une nouvelle espèce. Dans le doute, je crois devoir la faire figurer et je la donne comme variété [3. de l'/f. Palawanica, tenant compte du fait qu^elle a été recueillie dans l'Ile de la Paragua ou de Palaouan (Palawan des Anglais). 79. Hklix Lagun.«, Hidalgo. (PI. IV, fig. 5.) Testa subobtecte iimbilicata, globoso-turbinata, soli- diusciila, non nitens, slriatula, ultimo anfraclu rugis mimitissiinis, vix conspicuis, oblique scuJpto ; sub epi- dermide tenui, palli e lutescente, superne fulvida, inferne albida, fasciis 4 castaneis. inœqualibus ornata; spira laie conoidea, apice obtusa ; sutura sub lente minutis- - m - sime plicata ; anfr. 5, convexi, uUimus antice paulo descendens ; apertura rotimdato-limaris, intus albida, fasciis subpellucentibus ; perist. reflexum, vix incrassa- tum, castaneum vel fuscum, marginibus callo tenuissimo junctis, coliimellari intus cœrulescenti-albido, deorsum valde extenso, umbilicum angustum fere tegente. — Diam. maj. 41, min. 35, ait. 30 mill. Hab. Ile de Luçon, sans indication précise de localité (Quadras et Busto). Obs. Dans cette espèce, les quatre zones sont disposées de la manière suivante : deux très étroites, l'uue à la suture, l'autre à la périphérie ; les deux autres sont situées à égaie distance de la zone périphérique, en dessus et en dessou de celle-ci. La supérieure est large et se continue sur 1 partie moyenne des premiers tours, où elle finit par dis- paraître peu à peu; l'inférieure est plus large encore, de coloration plus rembrunie, et elle rentre dans l'ouverture en touchant, par sa marge supérieure, l'insertion du bord droit. Je dédie cette remarquable espèce à mon ami M. Maximo Laguna, botaniste espagnol, qui s'est fait coimaitre par d'importantes publications sur cette branche des sciences naturelles, et auquel je dois la communication de quelques mollusques d'Espagne, recueillis par lui dans ses excur- sions botaniques, 80. Hélix Sanziana, Hombron et Jacquinot. Hombron et Jacquinot, Voyage au Pôle Sud, pi. IV, fig. 19-23. Hab. Zamboanga, dans l'île de Mindanao (Fungairiiîo !). Obs. Un exemplaire semblable à la figure citée. 8 — ilO - 81. Hélix Philippinensis, Semper. Semper, Reis. Philipp., pi. X, fig. 7. Hab. Zamboanga dans l'île de Mindanao (Fungairiîïo I). Obs. Je possède l'unique exemplaire rapporté par M. Fungairino. Il se rapporte en tout point à la figure de Semper, sauf sous le rapport de l'intensité de la coloration, qui est plus foncée. Je ne sais pas si M. Semper a réelle- ment décrit cette rare espèce; en tout cas, je n'ai pu en découvrir la diagnose. Je crois donc utile d'en donner une ici, d'après mon exemplaire. Testa angusteumbilicata, subgloboso-depressa, solida, striatula; sub epidermide brunnea, spadicea, ultimo anfractu superne fascia angusta saturatiore cincto ; spira parum elata, apice obtusa; sutura distincta : anfr. 5 i/2, convexiusculi, mediocriter accrescentes, ultimus superne vix angulatus, antice non descendens, basi valde convexus ; apertura rotundato-lunaris, intus cœru- lescenti-albida ; peristoma vix incrassatum, spadiceo- fuscum, margine supero expanso, basait reflexo, colu- mellari dilatato, umbilicmn paulo legente. — Biam. maj. 50, min. 4^2, ait. 25 mill. La surface de la coquille, vue à (a loupe, présente des traces de stries transversales, très petites, et dés rudiments de plis longitudinaux, formés par la réunion inégale des stries d'accroissement. Sur les troisième et quatrième tours, on distingue aussi, à la loupe, des petites granula- tions très rares et très espacées. Cette espèce n'est peut- être qu'une variété plus grande et plus foncée de VHelix caliginosa, Adams et Reeve. Autres Camœna cités des Philippities : Hélix spinosissima, Semper (Semper, Reis. Philipp., pi. IX, fig. 10). — caliginosa, Adams et Reeve {Voy. Samarang, pi. XVI, fig. 6). — avus, Pfeiffer (in Chemnitz , éd. 2, Hélix, pi. GLVII, fig. 12-14). 82. Hélix Bruguieriana, Pfeiffer. Pfeitfer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLIV, fig. 3, 4. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 38. Hab. Badajoz, dans l'île de Tablas. 83. Hélix carbonaria, Sowerby. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. % Hélix, pi. XLVII, fig. 6, 8. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 63 b. Hab. Philippines (Baranda t). 84. Hélix magistra, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. CLlX, fig. 38-40. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 1018. Hab. Ile de Gébu. Obs. La figure de Reeve, est plus exacte que celle de Pfeitïer, et on y voit bien les caractères de l'épiderme. VHelix magistra est une espèce très voisine de la sui- vante. - 112 — 85. Hélix Gumingi, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXX, fig. 3, 4. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, %. 51. Hab. Philippines (Baranda 1)^ 86. Hélix Siquuorensis, Broderip. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXIX, fig. 1, 2. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. GXIX. Var. [3. Chemnitz, l. c, Hélix, pi. LXIX, fig. 3, 4. Hab. Philippines (Baranda I). 87. Hélix Zebuensis, Broderip. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. % Hélix, pi. LXVIH, fig. IS- IS. — Reeve, Conch, Icon., Hélix, fig. 133. Hab. He de Cébu. Obs. Épiderrne tacheté ou uni, selon les exemplaires. Autres Axina cités des Philippines : Hélix Mont fortiana,VMiïer (Reeve, Conch. Icon., Hé- lix, fig. 7(i). — Moreleti, Pfeiffer [Chemnitz, Hélix, pi. GXXX, fig. 9, 10). — phloiodes, Pfeiffer (Chemnitz, Hélix, pi. CL, fig. 3, 4). . — Garibaldiana, Dohrn et Semper (Pfeiffer, Novit. pi. LVni, fig. 1, 2). - H3 - IV. — Hélix, des groupe» Corasta et Cbloreea. 88. Hélix Nympha, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 85. Hab. Philippines (Barandal). 89. Hélix virgo, Broderip. Pfeiffer, in Chemnitz , Conch. Cab. , 2" éd., Hélix, pi. LXVHI, %. 1, 2.— Reeve,Conch. Icon., Hélix, fig. 89. Hab. Zamboanga,dans l'île de Mindanao (Fungairinol). 90. Helix FiLABis, Valenciennes. Reeve, Conch. Icon., Helix, fig. 84. Var. p. Pfeiffer. Hab. Zamboanga, dans l'ile de Mindanao (Fungairifio !). Var. y. Testa fulva vel castanea, angulo peripherico ùbtusiore, saturatiore. Hab. Philippines (Baranda !). 91. Helix Lais, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Helix, fig. 1016. Hab. Philippines (Baranda I). Mainit, dans l'Ile de Min- danao (Quadras). Obs. Mon exemplaire est plus adulte que celui qui est figuré par Reeve ; il est plus obtus à la périphérie, dans le dernier tour. 92. Helix puella, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Helix, pi. XXI, fig. 66. Hab. Philippines (Baranda !). - 114 - Obs. Exemplaire beaucoup plus grand que celui qui est figuré par Reeve, et ayant la carène du dernier tour plus aiguë. L'épiderrae est d'un jaune verdàtre très clair. 93. Hélix intorta, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 83 e. Var. p, Y, 2. Reeve, l. c, fig. 83 a, 83 d et 83 f. Hab. Philippines (Baranda !). Var. e. Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXVIII, fig. 7 b. Var. 7. Testa unicolor, pallidè straminea. Hab. Badajoz, dans l'ile de Tablas. Obs. L'Hélix intorta est variable dans la disposition de ses fascies et dans sa coloration, rnais elle est plus cons- tante sous le rapport de la forme et des caractères de l'ouverture. 94. Hélix ^eruginosa, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 1265. Hab. Philippines (Busto I). 95. Hélix Limansauensis, Semper. Semper, Reis. Philipp., pi. IX, fig. 6. Hab. Philippines (Baranda !). Obs. Je possède trois exemplaires de cette espèce ; l'un ressemble à la figure citée, moins la fascie de la périphé- rie ; un autre possède la fascie, mais son péristome est blanc et sa suture est bordée de brunâtre, dans toute son étendue ; le troisième manque de fascie, mais toute la suture est bordée de brunâtre, ainsi que le péristome. Ni dans la figure originale de cette espèce, ni dans les exem- plaires de ma collection, on ne voit l'ouverture fera trian- - 115 — gularis » comme le dit assez à tort, Semper, dans sa des- cription (Beis. Philipp., p. 171). 96. Hélix ZAMBOANGiE, Hombron et Jacquinot (emend.). Hombron et Jacquinot, Voyage au Pôle Sud, pi. V, fig. 18-20 (Hellx Samboanga). — Martens, Preuss. Exped. Ost-Asien, p. 89. Hab. Zamboanga, dans l'Ile de Mindanao (Fungairino!). — Ile Gandaraman (var. alba). Obs. Je possède trois variétés de cette espèce : la pre- mière toute blanche ; la deuxième avec uue ligne à la suture et une fascie périphérique decouleur marron; la troi- sième avec une ligne suturale et une fascie périphérique, toutes deux de couleur marron, étroites, au niveau de l'insertion du bord droit, et allant en s'élargissant à mesure qu'elles parcourent le dernier tour, de façon à devenir, près du péristome, assez larges pour se con- fondre presque l'une avec l'autre. 97. Hélix Eydouxi, Hidalgo. Pfoiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LUI, fig. 1, 2.— Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 87. — Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXVHI, fig. 8. (Les trois auteurs désignent l'espèce sous le nom d'Jï. Valenciennesi, Eydoux.) i/ab. Philippines (Barandal). Obs. Il n'est pas possible de conserver à cette espèce la dénomination sous laquelle elle figure dans les ouvrages précités de MM. Delessert, Reeve et Pfeiffer. En examinant avec attention la figure 2 de la planche GXV du Magasin de Zoologie (Paris, 1838), et la description qui se rapporte à — 116 — cette figure, il est facile de voir que VHelix Valenciennii, Eydoux (type) y représente un individu non fascié et sans épidémie de l'espèce qui a été nommée depuis Hélix cro- myodes par M. Pfeiffer. L'i/. Valenciennii typique est plus globuleuse que \H. Eydouxi; elle a les tours supérieurs roses, le péristome brun,, et elle conserve encore des traces d'épiderme,dans la partie du dernier tour qui rentre dans l'ouverture. Ces caractères ne se voient pas dans la co- quille qui a été figurée plus tard par les auteurs, comme étant l'espèce de M. Eydoux, et qui, pour moi, est tout à fait différente. Pour ces motifs, je lui donne le nom d'/f, Eydouxi, en souvenir du naturaliste français, et je réserve celui de Valenciennii (meliùs Valenciennesi) pour VHelix cro- myodes de Pfeiffer. Dans l'ouvrage de M. Delessert, la figure représente une des deux espèces [VH. Eydouxi, Hidalgo) et la description (copiée sur celle du Magasin de Zoologie) s'applique à l'autre, soit à VH. Valenciennesi, Eydoux. 98. Hélix Valknciennesi, Eydoux. Eydoux, Mag. ZooL, pi. GXV, fig. 2, 1838 (H. Valen- ciennii). — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix cromyodes, pi. Lliï, fig. 1, 2. — Reeve, Conch. Icon., H. cromyodes, fig. 1429, et H. speciosa^ var., fig. 42 a, b. Hab. Ile de Romblon. Obs. Cette jolie espèce est mince, blanche ou d'un rose pâle, avec la spire pourprée ou d'un rose vif, et couverte d'un épiderme jaunâtre ou olivâtre. Sur ce premier épi- derme, il en existe un second, blanc, hydrophane, formant une seule zone périphérique (Reeve, Le, fig. 1429) ou des fascies transverses inégales (Reeve, /. c, fig. 42 a, b) - 117 - ou bien encore une surface unie, dans la moitié inférieure du dernier tour, et rayée transversalement, dans la moitié supérieure. La spire est rosée, sur toute la superficie ou seulement à la pointe; la ligne roussàtre de la suture est bien visible dans certains individus et elle manque presque complètement dans d'autres. Chez quelques exemplaires, il existe une zone brunâtre autour de la columelle, et quelquefois aussi une ligne de même couleur, à la périphérie du dernier tour. L'individu figuré dans la nouvelle édition de Ghemnitz était sans doute dépourvu de la fascie blanche de Tépi- derme qui existe sur la ligne brune périphérique, dans les exemplaires de la même variété que je possède. Celui qui a été figuré par M. Eydoux manquait entièrement des deux sortes d'épiderme, ainsi que de la ligne périphérique: en dépouillant un H. cromyodes, Pfeitfer, de ses épi- dermes, on obtient, de suite, un exemplaire exactement semblable à la ligure donnée par M. Eydoux comme représentant VH. Valenciennii. Mon ami M. Quadras a trouvé, dans l'ile de Romblon, des individus ofifrant toutes les variations que je viens d'indiquer. 99. Hélix aurata, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 46 c. Hab. Monts de Pamplona, province de Gagayan, dans l'ile de Luçon. Obs. Je n'ai vu que des individus appartenant à la variété que représente la figure que je cite. 100. Hélix fragilis, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 56. Hélix Leytensis. — 118 - — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLII, fig. 7, 8. Hélix Leytensis. Grosse, Journ. Conchyl., 1875, pi. VI, fig. 3. Hélix Leytensis. Hab. Ile de Leyte (Busto !)• Obs. La figure du Nouveau Ghemnitz est assez médiocre ; celle de Reeve est mieux faite, mais elle est exécutée d'après un individu encore jeune et à péristome non réflé- chi, Gelle de M. Grosse, faite d'après un individu que je lui ai envoyé, il y a quelques années, est la meilleure de toutes, puisqu'elle représente un exemplaire adulte de cette belle espèce. M. Busto en a reçu récemment, de l'Ile de Leyte, quatre autres exemplaires très frais, et chez les- quels la couleur verte est plus vive encore que dans l'in- dividu figuré par M. Grosse. Je conserve à celte Hélix son. premier nom de fragilis, puisque l'if, fragilis, Hutton, appartient au genre Nanina et que l'if, fragilis, Pfeiifer, a été depuis longtemps débaptisée par son auteur et nommée H. debilis. 101. Hélix Regin.^î, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Hélix, ûg. 125.— Pfeiffer, m Ghem- nitz, éd. 2, Heûx, pi. LXVill, fig. 8-11. Hab. Ile Gatanduanes. 102. Hélix Dryope, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 124 a et b (forme typique). Obs. Je ne possède pas d'exemplaire appartenant à celte forme; ceux qui ont été recueillis par MM. Quadras et Baranda appartiennent aux variétés suivantes : Var. y. Pfeiffer, Reeve, Conch. Icon., fig. 124 c, d. — 119 - Une sous-variété a la carène et le péristome, moins le bord columellaire, d'un jaune de soufre. Le bord columel- laire a des taches d'un brun marron. Celte sous-variété, vivement colorée et très jolie, a été recueillie à Badajoz, dans l'île de Tablas. Var. t. Testa albida, pallide sulphurea vel smarag- dina, suprà suturam zona spadicea cincta, spira inter- dum depressiore ; perist. castaneo-fuscum, rarius albi- dum. Hab. San Fernando, dans l'île de Sibuyan. Obs. La zone de la partie inférieure des tours supérieurs est située tout près de la suture et elle est étroite ou un peu large, selon les individus. Dans les exemplaires que j'ai vus, elle ne se prolonge pas sur le dernier tour ; elle dis- paraît en arrière de l'insertion du bord droit, ou au niveau de celle-ci. Var. ;. Testa virescenlicœrulea, carina pallide sul- phurea, spira apice nigricante, peristomate albido. Hab. Lanitnon, à Odiongan, dans l'île de Tablas. Obs. Cette variété se rapproche de \ H. prasina, Koch (Philippi, Abbild., Hélix, pi. V, fig. 1), qu'on considère comme une des variétés de VH. Dryope, mais elle est d'une grandeur double et manque de la tache brune colu- mellaire. Elle est aussi jolie que la variété de Badajoz. Var. n. Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LIV, fig. 3, 4 Hab. Philippines (Baranda!). 103. Hélix Irosinrnsis, Hidalgo. (PI. IV, fig. 6.) Testa imperforata, depressa, utrinque siibœqualiter convcxa, carinata, tenuis, subpellucida, parum nitida, — 120 - lœvigata (sub lente striis subtilissimis incrementi, spira- libus atqiie obliquis, parum conspicids, decussata) ; sub epidermide pallide lutescente, imicolor, albida; spira apice obtusa ; sutura simplex ; anfr. 4, vix convexi, rapide accrescentes, ultimus antice non descendens, prope columellam turgidulus ; apertura subtrapezia; perist. tenue, margine supero simplice, basali arcuato, vix reflexo, cimi columella alba, declivi, planulata, angultim obtusum formante. — Diam. maj. 24, min. 19, ait. 13 mill. Hab. Irosin, aux environs de la rivière, province d'Al- bay, dans Tile de Luçon. Obs. Les deux exemplaires qui m'ont été envoyés sont encore un peu jeunes, et il est probable que le péristome aurait un peu plus d'épaisseur chez des individus adultes. Cette petite espèce a de l'analogie avec VHelix Broderipi, Pfeitîer. Autres Corasia cités des Philippines : Hélix halichlora, Semper (Journ. Conchyl., 1866, pi. VIII, fig. 1). — casta, Pfeiffer (Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 86). — Broderipi, Pfei^fer (Reeve, Conch. Icon., Hélix, iig. 88). — papyracea, firoderip (Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 90). — intaminata , Gould (Gould , Exp. Shells , fig. 47). — œgrota, Reeve (Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 95). — psittacina, Deshayes (Journ. Conchyl., 1861, pi. XVI, fig. 3-5). - 121 - Hélix EUsabethœ, Semper (Journ. Conchyl., 1866, pi. VIII, fig. 2). — Magtanensis, Semper (Semper, Reis. Phil., pi. X, fig. 11). — luteodncta, Semper (Semper, Reis. Phil., pi. X, lig. 12). — erubescens, Semper (Semper, Reis. Phil., pi. IX, fig. 8). — lividocincta, Semper (Semper, Reis. Phil., pi. IX, fig. 9). — pudibiinda, Semper (Semper, Reis. Phil., p. 183, non figurée). 104. Hélix Sihkna, Beck. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 96. — Pfeiffer, in Chem - nitz, éd. 2, Hélix, pi. LUI, fig. 14-17. Hab. Zamboanga, dans l'ile de Mindanao. (Fungai- rinol). Obs. On trouve, à Mindanao, les variétés qui se rap- portent aux figures 15 et 16 de la planche LUI duNoicveau Chemnitz. Var. p. Testa fascia alba peripherica, titrinque nigro- marginata. Hab. Ile de Gebû. 105. Hélix paradoxa, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 1419. — Philippi, Abbild., Hélix, pi. IV, fig. 7. Hab. Philippines (Baranda I). — iiî — 106. Hélix Gmeliniana, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 138. Hab. Tuau, province de Gagayan, dans la partiesepten- trionale de Tîle de Luçon. Obs. M. Quadras m'a envoyé un seul exemplaire déco- loré de C8tte espèce, mais il est encore reconnaissable par ses autres caractères. 107. Hélix amœna, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXIX,fig. 19,20. — Reeve, Conch. Icon., Hélix Hiigeli, var. lig. 136. Hab. Torrijos, Saban, Boac, Gasan, Santa-Gruz, etc., dans l'île de MarinJuque. 108. Hélix fibula. Broderip. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXIX, fig. 5-7. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig, 137. Hab. Ile de Gebù. Var. ^. Testa inferne non fasciata. Hab. Philippines (Barandal). Var. v. Testa minor, alba, non fasciata, sutura nigro marginata. Hab. Localité nommée Maguyan, sur la route de Torti- jos à Santa-Gruz, dans l'île de Marinduque. Var. (pi. IV, fig. 7). Testa superne castanea, fascia peripherica,alba,sapî'asuturamposteaconspicua,ornata inferne concentrice quadrizonata, zonis duabus columel- laribus fulvis, externa pallidiore, tertia castanea, peri- pherica, alba. Hab. Philippines (Baranda !). - 123 — 109. Hélix Hûgeli, Pfeiflfer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXIX, fig. 8, 9. — Philippi, Abbild., Hélix, pi. IV, fig. 4. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 136 c. Hab. Santander, province de Morong, dans l'île de Luçon . Var. ^. (Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Helix^ pi. LXIX, fig. 10. — Philippi, Abbild., Hélix, pi. IV, fig. 3.) Hab. Philippines (Baranda I). Var. Y- Pfeiff'er (Chemnitz. éd. 2, Hélix, pi. LXIX, fig. il.— Philippi, Abbild., Hélix, pi. IV, fig. 5, infera). Hab. Balauan, dans l'Union, au nord de l'Ile de Luçon. Var. 3. Hidalgo. Testa vix angulata, zona alba peri- pherica utrinqne fascia spadicea ornata, fascia siipera diiplo latiore ; sutura nigro-marginata. Hab. La même localité que la variété y. Obs. Je trouve plus de ressemblance entre la forme typique de VH. Hiigeli et YH. Hanleyi, qu'entre la pre- mière et ses variétés, décrites par Pfeiffer et figurées dans le Nouveau Chemnitz. 110. Hélix Hanleyi, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXIX, fig. 15, 16. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 136 e. Hélix Hiigeli, var. Hab. Province d'Abra, dans l'île de Luçon. Obs. Dans les exemplaires très adultes (23 millim.), la coquille est plus solide et la coloration blanchâtre uni- forme, la couleur de l'épiderme et les deux fascies sutu- rale et périphérique devenant peu visibles. - 124 - 111. Hélix Bengurtensis, Semper. Semper, Reis. Philipp., pl.VIII, fig. 11 et 12. Hab. Vallée de Benguet, dans l'ile de Luçon. Obs. M. Quadras m'a envoyé, de' la même localité, un individu tout blanc, comme l'H. Hanleyi, très adulte, et un autre d'un jaune verdàtre très clair, avec une fascie blanche périphérique, bordée de deux filets verts, un peu semblable à la forme typique de VH. Hugeli. La res- semblance de ces exemplaires avec les H. Hanleyi et Hugeli est très remarquable. Néanmoins, voyant qu'ils ont l'ouverture plus prolongée transversalement, le péris- tome plus étroit, et le dernier tour plus renflé, tout près du bord basai du péristome, comme dans VH. Bengue- tensis, je crois devoir les considérer comme des variétés de cette espèce. 112. Hélix Thersites, Broderip. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. CXH, fig. 3, 4. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 126. Hab. Philippines (Baranda !). — Naujan, dans l'ile de Mindoro (Quadras). Autres Chlorœa cités des Pldlippines : Hélix restricta, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LXIX, fig. 21 et 22). — Antonii, Semper (Semper, Reis. Philipp., pi. X, fig. lOj. XIV. - Genre COCHLOSTYLA, Férussac, 1819. 113. GocHLOSTYLA Pan, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 24. — Pfeiffer, in Chem- — 123 - mtz, éd. 2, Hélix, pi. XXXIX, fig. 5-7. Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXVIII, fig. 9. Hab. Philippines (Barandal). Obs. Les deux variétés que je possède se rapportent à la figure de Delessert et aux figures 6 et 7 du Nouveau Chemnitz. 114. GOCHLOSTTLA MiNDANAENSIS, Sowerbv. Reeve, Conch. Icon., Hélix, Vig. 32. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLI, tig. 3, 6. — Férussac, Hist. Mon., pi. XGIII, fig. 3, 4. Hab. Philippines (Baranda !). Obs. Les figures du Nouveau Chemnitz et de Férussac représentent l'espèce avec plus d'exactitude que celle de Reeve. 115. GoGHLOSTYLA MELANOCHEILA, Valenciennes. Grateloup, Coq. nouv. pi. IV, fig. 2. — Férussac, Hisl. MolL, pi. GVII, fig. 14-16. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 80. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLIV, fig. 9, 10. Hab. Galapan, dans l'île de Mindoro (Quadras). Obs. Je crois que la localité de Manille, citée par M. Gra- teloup, n'est pas Vhabitat exact de cette espèce. 116. GOCHLOSTYLA CHRYSOGHEILA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 25.— Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLIV, fig. 5, 6. Hab. Philippines (Baranda I). Obs. Je possède deux variétés de coloration de cette 9 - 126 - espèce, l'une comme la figure de Reeve, l'autre d'une colo- ration rougeâtre. 117. COGHLOSTYLA PULCHERRIMA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, ûg. 26.— Pfeiffer, in Chern- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLV, fig. 1-4. — Delessert, Rec Coquilles, pi. XXXVIII, fig. 11, 12, 13. 16. — Chenu, Man. Conch., 2« édit., vol. I, fig. 3406, 3407, 3408. Hab. Philippines (Baranda I). Ohs. Cette jolie espèce présente de nombreuses variétés, bien figurées dans les auteurs que je cite. Elles rentrent toutes dans 4 groupes: 1° Coquilles avec un grand nombre de zones hydiophanes, très interrompues en sens longitu- dinal et recouvrant toute la surface ; 2° Coquilles avec des zones semblables, mais qui n'existent que dans la moitié supérieure du test; 3° Coquilles avec des zones en plus petit nombre, plus espacées et laissant voir la couleur du test sur une surface plus considérable ; 4° Coquilles dé- pourvues de zones hydrophanes. Au premier groupe appartiennent les figures 20 a. b, c, g, de Reeve; 1, 2, 3, du Nouveau Chemnitz; 11, 12, IS, 16 b, de Delessert, et toutes celles du Chenu ; au deuxième, les figures 4 du Nouveau Chemnitz et 16 a de Delessert ; au troisième, les figures d, e, f, de Reeve, et, finalement, au quatrième les figures h, i, k, de Reeve et la figure 8 du Nouveau Chemnitz, que M. Pfeiffer a citée à tort, je crois, comme variété ^ de l'Hélix Luzonica. Elle est, en effet, presque semblable à la figure i, de Reeve, et elle ne s'accorde pas avec les caractères « lœte castanea, apice sanguinea, » donnés par M. Pfeiffer lui-même, dans sa Monog. Heliceorum. à la variété (â de VH. Luzonica. - 127 — ii8. CocHLOSTTLA FESTiVA, Donovan. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 107. — Pfeififer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GXXXIX, fig. 19, 20. Hab. Monts de Pamplona, province de Cagayan, dans l'île de Luçon. Var. j3. Hélix Luzonica, Sowerby. Reeve, Conch, Icon , Hélix, fig. 41.— Pfeififer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLV, fig. 7, 9, 10, 11. — Semper, Reis. Philipp. pi. VIII, fig. 1 (avec l'animal). Hab. Tuau, province de Cagayan, dans l'ile de Luçon. Obs. Dans cette variété, qui diffère seulement du type par la disposition de l'épiderme, la couleur du péristome est variable, tantôt blanche, tantôt d'un rose vif, tantôt d'un blanc bordé extérieurement de rose. Var. X. Hélix Annœ, 0. Seraper. Journ. Conchyl., 1862, pi. V, fig. 8, 9. Ohs. Cette variété ne diffère de la précédente que par son test plus mince et par la fascie épidermique de la suture, les autres caractères étant absolument les mêmes. Les auteurs ayant réuni avec raison VH. Luzonica à VH. festiva, malgré les différences d'épiderme, on ne peut guère séparer, pour une fascie épidermique de plus, VH. Annœ de VH. Luzonica, ni, par conséquent, de VH. fes- tiva. 119. COCHLOSTYLA SPH^ERION, SowCrby. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. CL, tig. 5, 6. Var. p. Pfeififer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 111 b. Var. Y. Pfeififer (Hélix intincta, Shuttleworth). - 128 - Reeve, Conch. Icon., fig. 111 a. —FhiMp^ï, Abbild., Hé- lix, pi. X, fig. 2. Var. S. Testa spadiceo trifasciata. Obs. Dans cette variété, les trois zones sont peu larges et elles sont situées, l'une tout près de la suture blan- châtre, la seconde à la périphérie, et la troisième autour de la colunielle. Var. e. Testa luteo-fiilva, basi, zonis tribus infra peri- pheriam alteraque suturali, spadiceis. Obs. Un grand espace autour de la columelle est d'un brun marron, dans cette variété, ainsi que trois zones étroites, situées au-dessus de cet espace, et dont la supé- rieure se trouve à la périphérie du dernier tour. Il iexiste encore une autre fascie tout près de la suture. Hab. Ile de Leyte (Busto !), pour toutes les variétés ci- dessus mentionnées. 120. GoGHLOSTTLA Dattaensis, 0. Semper. Journ. Conchyl. 1866, pi. V, fig. 1. Hab. Benguet, dans l'île de Luçon. Obs. Cette espèce a beaucoup d'analogie, non pas avec VH. magistra, Pfeiffer, comme le dit M. Semper, mais avec la variété complètement brune du Cochlostijla sphœ- rion, Sowerby. Elle s'en distingue, d'ailleurs, facilement, par les rugosités de sa surface. 121. CoGHLOSTYLA GiRGE, Pfeiff'er. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 1025. Hab. Philippines (Barandal). — Mainit, dans l'île de Mindanao, pour la forme typique (Quadras). - 129 - Obs. M. Quadras m'a envoyé une variété entièrement blanche, provenant de Loquilocon, dans l'île de Samar. 122. CocHLOSTYLA ZONIFERA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, ûg. 3 de la pi. IX.— Pfeif- fer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVI, fig. 3, 4. Ha\). Ile de Leyte (Busto !).— La Laguna, dans l'île de Luçon, — Loquilocon, dans l'île de Samar.— Iles Visayas. Ohs. Coquille jaunâtre ou rougeàtre, selon les indi- vidus. 123. CocHLOSTYLA Batanica, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Hélix, pi. IX, fig. 2. Var. p. Testa castanea. Var. Y. Testa castanea, fascia peripherica lutes- cente. Hab. Philip'pines (Barandal). Obs. Le Cochostyla Batanica de Reeve est une espèce bien distincte du dubiosa, Pfeiffer. Elle est parfaitement décrite et figurée par Reeve, et cependant Pfeiffer n'a jamais pu se former une idée exacte de l'espèce de l'auteur anglais. Ainsi, dans le volume III de sa Monographia Heli- ceorum et dans son Nomenclator Heliceorum, il la consi- dère comme la même chose que le Cochlostyla dubiosa, Pfeiffer, et, dans les volumes V et VII de sa Monographia Heliceorum, il la rapporte à la Cochlostyla decipiens de Sowerby. Cependant, ni l'une ni l'autre de ces opinions n'est exacte. Le Cochlostyla Batanica de Reeve est plus déprimé et plus mince, à l'état adulte, que le Cochlostyla dubiosa, et il a aussi le péristome plus large et moins réfléchi que celui de cette dernière espèce. Sa columelle - 130 - n'est pas non plus entourée de la fascie brunâtre qu'on voit toujours chez le C. dubiosa. Les variétés j3 et y ont les mêmes fascies hydrophanes que la forme typique. Je soupçonne que VHelix Damohoyi de Pfeiffer pourrait bien n'être qu'une variété de grandeur et de coloration du Cochlostyla Batanica de Reeve ; mais, n'ayant pas dans ma collection l'espèce de Pfeiffer, je ne suis pas en état de résoudre la question. Rceve lui-même a donné ultérieurement à son espèce le nom A'H. volubilis, par la raison qu'il existait déjà une autre H. Batanica, Adams et Reeve, antérieure à la sienne ; mais actuellement sa dénomination primitive peut rester, puisq\ie, des deux espèces, l'une appartient au genre Hélix et l'autre au genre Cochlostyla. 124. Cochlostyla latitans, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Hélix, lig. 10.— Pfeiffer, in Chein- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLIII, fig. 3, 4. — Delessert, Bec. Coquilles, pi. XXXYIII, (Ig. 13. Var. p. Testa typo similis, sed albida, rufo unifas- ciata, Hah. Philippines (Baranda!). 125. Cochlostyla cryptica, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 6. Hah. Loquilocon, dans l'île de Samar. — Mainit, dan* l'île de Mindanao (Quadras). 065. Les figures de cette espèce et de la précédente sont mieux faites dans la Monographie de Reeve que dans celle de la 2* édition de Chemnitz, - 131 - 126. CocHLOSTYLA CRETATA, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 13. Hah. Ile de Leyte (Busto I). Obs. Dans les descriptions des Cochlostyla cretata et latitans, données par Reeve, l'auteur dit, à tort, que ces coquilles sont ombiliquées, quand on sait qu'elles sont toutes deux aussi complètement imperforées que le Co- chlostyla cryplica, Broderip, espèce voisine du même groupe. 127. Cochlostyla Harfordi, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 36.— Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLII, fig. 1, 2. Hal). Philippines (Baranda!). 128. Cochlostyla Cailliaudi, Deshayes. Desliayes, Mag. Zoologie, \^Z^, pl.V.— Férussac, Hist. Moll, pi. XGIII, fig. 5, 6. Var. p. Testa minor, fusco quadrifasciata. (PI. V, fig. 2.) Var. y. Testa fulvo-fusca, lutescente bizonata, zona peripherica latiore, altéra in parte superiore ultimi aufractus, minus distincta. Var. B. Testa luteo-fulva, unicolor. Hab. Camaruan, province de Gamarines Sur, dans l'île de Luçon (les trois variétés). UH. Cailliaudi figurée dans le Nouveau Chemnitz (pi. XLII, fig. 3, 4) n'est pas la même espèce que celle de M. Deshayes, d'après l'opinion émise par l'auteur fran- çais, à la p. 233 du vol, I de YHistoire naturelle des Mol- — 132 — lusques de Férussac, et je suis de son avis. Je possède un exemplaire de mon H. Coronadoi, dans lequel les deux zones brunes se continuent^sur le dernier tour, et qui est, en même temps, dépouillé partiellement des fascies hydro- phanes de l'épiderme. Cet exemplaire est tout à fait sem- blable à la figure de VH. Cailliaudi donnée dans le Nou- veau Chemnitz. Quant à la figure de VH. CaUiaiidi du Conchologia Iconica de Reeve (Hélix, fig. 33), je ne puis dire avec certitude, d'après la mauvaise disposition du dessin, si elle appartient au véritable Cochlostyla Cail- liaudi ou au Cochlostyla Coronadoi. Je fais figurer la variété j3 pour qu'on puisse juger de sa ressemblance avec le type de Deshayes, dont elle ne diffère que par ses dimensions moindres et par l'addition de deux autres fascies supplémentaires, placées l'une à la suture, l'autre autour de la columelle. En comparant cette figure avec celle que donne Pfeiffer, dans le Nouveau Chemnitz, comme H. Cailliaudi, on voit qu'elles appar- tiennent à deux espèces bien distinctes. « 129. Cochlostyla Goronadot, Hidalgo. Journ. Conchtjl. 1868, pi. Xlli, fig. 5. Hélix Cailliaudi, var. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLII, fig. 3, 4 (non Deshayes). Hab. Ile de Leyte (Bustot). — Ile Gatanduanes. Obs. J'ai vu trois individus de cette espèce exactement semblables entre eux, l'un appartenant à la collection Paz (c'est le type décrit), un autre faisant partie de la col- lection Biisto, et enfin celui que m'a envoyé M. Quadras. J'en possède un autre, qui me vient de M. Baranda et chez lequel les zones hydrophanes sont en partie enlevées, et les deux fascies brunes légèrement plus larges que dans la — 133 - forme typique et visibles sur la majeure partie du dernier tour. J'en fais mention en parlant de l'espèce précé- dente. 130. CocHLOSTYLA NoRRisi, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 21. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVI, fig. 1, 2. Hab. Ile de Leyte (Bustol). — Ile Catanduanes. Obs. Mes exemplaires sont encore plus grands que ceux qui se trouvent représentées sur les figures citées. 131. GoCHLOSTYLA Albaiensis, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 48. — Pfeiffer, iw Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. GVIII, fig. 1, 2. Hab. Ile Raporapo, province d'Albay, dans l'île de Luçon. Obs. Je possède trois variétés de cette espèce : 1° (fig. 48 b de Reeve); 2" Coquille avec trois fascies équidistantes, situées sur la moitié inférieure du dernier tour (elle res- semble aux figures 48 a de Reeve et 7 de la plancheVIIIdu Voyage de Semper, sauf que, dans ces figures, on ne voit pas la zone inférieure, sans doute par suite de la disposi- tion du dessin) ; 3" Coquille entièrement blanche, ayant parfois le premier tour de spire rougeàtre. 132. CocHLOSTYLA PoLiLLENSis, Pfeiffer. Pfeiffer, Novit. Conch., pi. LX, fig. 1-11. Hab. Philippines (Baranda I). Obs. Je possède uniquement la var. Portei (fig. 5 des Novilates). - 134 - 133. CocHLOSTYLA coccoMELOS, Sowerby. (Hélix speciosa, Auctorum, non Jay.) Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 42 c, d, e, f (non a, b). — Pfeififer, in Chemnitz, éd. 9, Hélix, pi. XLVI, fi?. 8, 9 (la figure 7 représente plutôt une variété de VH. cro- myodes). — Férussac, Hist. Moll, pi. GX A, fig. 1, 2. Hab. Badajoz, Lugar Lanitnon, à Odiongan, et Lugar Guimbirayan, à Looc, dans l'île de Tablas. — San Fer- nando, dans l'île de Sibuyan. (Les exemplaires de ces localités se rapportent bien avec les figures 42 c et /" de Reeve.) Obs. Ceiië espèce est assez variable. La coquille est mince dans quelques exemplaires; dans d'autres, elle est solide et parfois presque pesante. L'épiderme est uni ou muni de fascies transverses, exactement semblables à celles que l'on voit dans les figures 8 et 10 de la planche LX des Novitates de Pfeiffer, figures qui représentent la variété Ajax du Cochlostyla Polillensis. Pourtant le Cochlostyla coccomelos s'en distingue par l'angle obtus que forme son périslome avec la columelle et par le sommet de sa spire toujours rosé ou pourpré. Le péristome est parfois, mais rarement, entièrement blanc ou brunâtre,avec la columelle blanche ; presque toujours, il est blanc, bordé extérieure- ment de brun ou de noir, et il est un peu épaissi, dans les individus adultes. On rencontre, dans cette espèce, beaucoup de variétés de coloration. Voici celles que je possède dans ma collection. i. Testa pallide lutescens, spira atque peristomate albis. Obs. Ce n'est que dans cette variété, que l'on pour- rait appeler albine, puisque la coquille est entièrement — 135 — blanche, sous un épiderme jaunâtre, que j'ai vu la spire blanche; dans toutes les autres, elle est rosée ou pour- prée. 2. Testa olivacea, castaneo trifasciata (Reeve, 42 c). 3. Testa olivacea, columella zona castanea circum- fiata. 4. Testa olivacea, non fasciata (Reeve, 42 c). 5. Testa virescens, non fasciata (Reeve, 42 e). 6. Testa fulva, rafa seu spadicea, spira pallidiore . 7. Testa riifescens, castaneo trifasciata. 8. Testa nigricans, spira pallidiore (Reeve, 42 d). 9. Testa casianea, spira vivide rosea (Hélix Moreleti Pfeifferi similis. Gonf. Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GXXX, lig. 9). Obs. Je ne crois pas que l'espèce de Sowerby soit VH. speciosa de Jay, comme l'assurent les auteurs. La description originale de Jay : « Testa suhglobosajmperfo- rata, spadicea, anfractibus fasciis albis transversis » , est très courte et peut s'appliqiier à des variétés des Cochl. zonifera^ Sowerby ; C. coccomelos, Sowerby ; C. Bata- nica, Reeve; C depressa, Semper, etc. Il ne reste donc uniquement à consulter que la figure 9 de la planche III de Jay (Cat. 1836^ ; mais elle est très médiocre et je ne lui trouve de ressemblance avec aucune des variétés figu- lées, ou que je possède, du Cochlo4yla coccomelos, Sowerby (C. speciosa des auteurs, non Jay) Pour moi, en lenant compte des caractères de la description de Jay et de ceux de sa figure, il me semble que l'auteur américain a dû avoir sous les yeux la variété castanea du Cochlostyla Batanica, Reeve, que j'ai mentionnée précédemment. L'exemplaire de cette variété qui se trouve dans ma col- lection ressemble, plus que toute autre espèce, à la figure - 136 - originale de Jay, dont la description lui convient aussi parfaitement. M. Pfeiffer, dans sa Monographia Heliceortim, 1, p. 249, dit que la var. c de VH. coccomelos, Sowerby, « identica est » à VH. speciosa, Jay. Cependant, M. Sowerby, dans les Proceedings Zool. Soc. London, 1840, p. 168, décrit sa var. c: « ofauniformvery dark chocolate-brown, except the « second and third vohitions which hâve a rather paler central band; lip chocolaté », et je ne vois pas que la figure de Jay présente ces caractères. 134, CoCHLOSTYLA Samarensis, Semper. Semper, Reis. Philipp., pi. X, fig. 9 (non Q). Hab. San Fernando, dans l'île de Sibuyan. 065. Cette espèce est très voisine de la précédente, mais elle est toujours plus mince, de forme très aplatie, et sa spire est plus obtuse. L'épiderme est composé de fascies inégales et blanchâtres. Dans les exemplaires adultes, le péristome forme avec la columelle un angle obtus, qui est moins marqué chez les jeunes individus. L'exemplaire figuré par M. Semper (fig. 9) représente une des variétés, mais la figure 5 ne parait appartenir à la même espèce ni par les caractères de son péristome, ni par la forme géné- rale, ni par la hauteur de sa spire. M. Quadras m'a envoyé les variétés suivantes : Var. (5. Testa castanea, unicolor (pi. VI, fig. 1). Var. y. Testa fulva, area columellari atqiie sutura fuscis. Var. S. Testa varietati y œqualis, sed peripheria cas- taneo unifasciata (pi. VI, fig. 2;. - 137 - 135. GocHLOSTYLA MiCROSPiRA, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, lig, 1268. Hab. Philippines (Baranda !). Ohs. L'exemplaire que je possède est petit et presque unicolore, car ses fascies sont très faiblement indiquées. Cette espèce est d'ailleurs bien distincte. 136. GoGHLOSTYLA DEPRESSA, Scmper. Reeve, Conch. Icon., Hélix lignaria, fij^. 40.— Pfeifîer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix lignaria, pi. GXLIX, fig. 13. Hab. Balingasay, dans File de Mindanao. Obs. Dans un des exemplaires de ma collection, la colu- melle a, vers la partie inférieure, une petite dent, comme dans l'espèce suivante. Le nom spécifique a été changé par M. Semper, pour éviter qu'on ne trouvât mentionnés deux Cochlostyla lignaria dans la nomenclature. 137. GoGHLOSTVLA MATRUELis, Sowcrby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, ûg. 75. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVI, fig. 10, 11. — Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXVIII, fig. 4. Hab. Philippines (Baranda I). 138. GocHLOSTYLA iNDUSiATA, Pfeiffer. Pteifîer, Novit. Conch. pi. GXXI, fig. 3, 4. Hab. Ile Sarangan, au sud de l'ile de Mindanao. Obs. Dans les exemplaires que j'ai reçus, les fascies de l'épiderme sont blanchâtres et bien visibles sur la moitié inférieure du dernier tour. — 138 - 139. CoCHLOSTYLA SARCINOSA, Férussac. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 5 b (non a^. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XL, fig. 1, 2. Hab. Iles Visayas. 140. GocHLOSTYLA TURGENS, Deshayes. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 5 a. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. % Hélix, pi. XL, fig. 3, 4. (Hélix sarci- nosa, var.) Hab. Igbarâs et Miagao, dans l'ile de Panay. 141. CocHLOSTYLA GhANDis, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, tig. 30. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. % Hélix, pi. CXLIX, fig. 1, 2. Hab. Philippines (Raranda !). 142. CocHLOSTVLA Garolus, Deshayes. Joiirn. Conchyl, 18GI, [.1. XVI, fig. 1, 2. Hab. Philippines (Raranda !). Obs. J'ai, dans ma collection, un exemplaire de cette espèce et un autre de la précédente, et, à la suite de l'examen comparatif que j'en ai fait, je me suis convaincu que M. Pfeiffer avait eu tort de réunir les deux espèces. Le Cochlostyla Carolus est plus trochiforme que le Cochlostyla grandis; il compte un tour de plus, et ses tours de spire, plus aplatis, s'accroissent avec plus de lenteur. Le dernier est plus court ; il présente un angle obtus, à la périphérie, et il est piano-convexe inférieure- ment, au lieu d'être très grand, renflé et sans angle. Lu bouche est aplatie, transverse, subquadrangulaire, au lieu d'être ample et assez arrondie. — 139 — Ces différences, que j'ai observées dans mes exem- plaires des deux espèces, ressortent aussi des descriptions données par MM. Pfeiffer et Deshayes. 143. CocHLOSTYLA TURBINOIDES, Broderip. Y^eeve,Conch.Icon.,Helix,ûs.Q-P^e\f^ev,inChemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXXIX, fig. 1, 2. - Férussac, Hist. JlfoU.,pl. XCIII, fig. 7,8. Hab. Visita de Gatbacon, province d'Albay, et Garaa- ruan, province de Gamarines Sur, dans l'Ile de Laçon. — Iles Gatanduanes. — Ile de Leyte (Busto !)• Obs. L'épiderme, dans celte belle espèce, se compose de fascies fauves (Beeve, l c, fig. 6 b), ou de fascies blan- châtres (Reeve, l. c, fig. 6 a), ou bien encore de quelques lignes blanches très espacées (fig. du Nouveau Chemnitz). Les exemplaires de Gamaruan et de Gatanduanes cons- tituent une variété très remarquable ; ils sont plus allon- gés, avec la columelle plus verticale, tordue et formant un angle avec le péristome. Geiui-ci est généralement plus noirâtre. Les dimensions sont très considérables chez quelques individus, et atteignent jusqu'à 80 millimètres de hauteur. 144. GocHLOSTYLA TURBO, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix dnerascens, fig. 78. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVIII, fig. 1, 2. Hab. Agcalatao, à Badajoz, dans l'ile de Tablas. Obs. Les exemplaires provenant de cette localité ont, à la périphérie, une fascie blanche hydrophane, située immé- diatement au-dessous de l'angle. Dans la Monographie de Reeve, on a donné le Cochlo- styla turbo comme dnerascens, et vice versa. - 140 - 145. GocHLOSTYLA BEMBicoDES, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GXLVI, fig. 6, 7. Hab. Ile de Romblon. Obs. Cette espèce présente quelque ressemblance avec la précédente, mais elle est plus solide, plus déprimée et son péristome est blanc. Dansla figure d\i Nouveau Chemnitz, le péristome n'est pas blanc, comme on l'indique dans la description originale de Pfeiffer, et comme j'ai pu le voir sur l'exemplaire de ma collection. M. Semper, dans son Reis.Philippinen, place cette espèce, d'abord, dans le deuxième groupe du genre Cochlostyla (p. 18i), puis, plus loin, dans le septième groupe du même genre (p. 195). 146. Cochlostyla curta, Sowerby. Typus. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 34. — Pfeitfer, m Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. CL, fig. 8, 9. Var. p. (pi. V, fig. 3). Testa nigro-castanea, anfracti- bus primis fulvis vel rufescentibus, peristomate nigro- marginato ; plus minusve ventricosa. Var. Y- Reeve, Conch. Icon., fig. 69. Bulimus dilatatus, Reeve (non Pfeilfer). Testa varietati p similis sed major, magis elongaia. Hab. Balauan, province de La Union, au nord de l'île de Luçon (toutes les variétés). Obs. Les variétés (i et y se rapprochent du Cochlostyla leucophœa, mais elles s'en distinguent toujours par leur ouverture plus petite et par leur columelle plus dilatée en dedans, tronquée et comme dentée à la partie inférieure. Je possède un individu semblable au Bulimus dilatatus - 141 - de Reeve, et ce n'est autre chose qu'un exemplaire plus grand et plus allongé, mais avec la même couleur, le même épiderme, etc, que la variété p du Cochlostyla curta. Quant au Bulimus dilatattis de Pfeiffer, ce n'est pas le même que celui de Reeve; il a la columelle entièrement verticale en dedans et dilatée en dehors, et il possède une fascie blanche à la suture. 147. Cochlostyla leucoph^a, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 50. — Pfeiffer, in ChemnitZy éd. 2, Bulimus, pi. LU, fig. 4. — Delesseri, Bec. Coquilles, pi. XXXIX, fig. 1. Hab. Nueva Ecija, dans l'île de Luçon. 148. Cochlostyla dimera, Jouas. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 61. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. L, fig. 3, 4. Var. p. Testa albida, spira apice violacea, columella zona fulva circtimdata. Hab. Philippines (Baranda !). 149. Cochlostyla Crossei, Hidalgo. (PI. V, fig. 4.) Testa imper forata, subgloboso-conoidea, apice obtusa, solidiuscula, opaca, non nitens, vix striatula ; sub epi- dermide cinereo-fusca, transversim fusco lineata, nigri cans; anfr. 4-4 1/2, convexi, primi nudi, cœruleo- nigricantes, ultimus 1/2 longitudinis subœquans, basi minus convexus; apertura rotundato-subquadrangula- ris, intus cœruleavel cœruleofusca ; columella obliqua, subdilatata, alba ; perist. nigrum, vix reflexum.— Diam. maj. 28, min. 25, ait. 26 mill 10 - 142 - Hab. Agcalatao, à Badajoz, dans l'île de Tablas. Obs. Cette espèce présente des analogies avec les Co- chlostyla dimera^ C. glaucophthalma, C. libata et avec VHelix carbonaria. Elle se distingue de la première de ces espèces, par sa coloration, son épiderme, et sa forme générale plus ventrue ; de la deuxième, par sa forme géné- rale et son épiderme ; de la troisième, par sa coloration et son péristome ; de la quatrième, enfin, par son dernier tour non anguleux et par la coloration de sa columelle. Je dédie cette espèce à mon ami M. Crosse, Directeur du Journal de Conchyliologie, dont la publication a rendu tant de services à la science malacologique, 150. GOCHLOSTYLA MONTicuLA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 103. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, p\. Lï, fig. 13-17. — Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXVIII, lig. 3. — Semper, Reis. Phi- lipp., pi. VIII, fig. 6 {avec l'animal). Hab. Tuau, province de Cagayan, au nord de l'île de Luçon (fig. 103 c de Reeve). Obs. Je possède les trois variétés figurées dans le Con- chologia Iconica. 151. COGHLOSTYLA BALTEATA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, pi. XXV, fig. 71.— Pfeiffer, in Chemnitz, éd. % Hélix, pi. LI, fig. 9-12. Hab. Philippines (Quadras et Barandat). Obs. Je possède un exemplaire de cette espèce dont la spire est peu élevée, et un autre qui est dépourvu de la fascie périphérique. - 143 — 152. CocHLOSTYLA ANNULATA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 110. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, p!. LI, fig. 5-8. Hab. De Partian à Derique, Gabecera de Laoag, dans l'île de Luçon (fig. 110 c de Reeve). Obs. Dans les Monographies de Reeve et du Nouveau Chemnitz, les diverses variétés de cette espèce sont bien représentées. Pourtant, j'en possède une que ces auteurs ne mentionnent pas : sa columelle et son péristome sont entièrement blancs, sans aucune trace de coloration rosée ni rougeàtre, à l'intérieur ni à l'extérieur. 153. CocHLOSTYLA iGNOBiLis, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Feîza;, fig. 57.— Pfeiffer, in Cheni' nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLIX, fig. H. Var. (î. Testa albida, non fasciata. Hab. Philippines (Baranda !). 154. CocHLOSTYLA TENERA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 62.— Pfeiffer, in ChemU' nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLIX, fig. 12, 13. Hab. Ile de Mindoro. 155. CocHLOSTYLA coLLODES, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 64 et 65. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. GVIII, fig. 7, 8. Hab. Zamboanga, dans l'île de Mindanao(Fungairinof). Obs. La variété jaunâtre a quelquefois la suture dépour- vue de ligne rougeàtre. - 144 - 156. GocHLOSTYLA AMICTA, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 52. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. % Hélix, pi. CLII, fig. 17, 18. Hab. Philippines (Busto I). 157. GoCHLOSTYLA MIRABILIS, Férussac. Férussac, Hist. MolL, pi. XXXI, fig. 4-6. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, flg. 45. — Pfeiffer, m Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVIII, fig. 5-10. Hab. Boac, dans l'île de Marinduque (fig. 9 du Nouveau Chemnitz). Obs. Jolie espèce, bien représentée dans les ouvrages des auteurs que je cite. Toutes les variétés sont blanches sous l'épiderme, avec fasqies, ou sans fascies, et peuvent se distribuer dans quatre groupes principaux : 1° sans fascies, unicolores (fig. 5 du Nouveau Chemnitz) ; 2* avec 1 à 5 fascies de couleur fauve (fig. 6 du Nouveau Chem- nitz); 3° avec 1 à 3 fascies noires (fig. 7, 8, 9, 10, du Nouveau Chemnitz, et fig. 45 a, b, d, e, f, g, de Reeve) ; 4° avec 5 fascies, les unes fauves, les autres noires (fig. 45 c de Reeve). En outre des fascies, la suture et une zone autour de la columelle sont fauves ou noires, dans la plu- part des exemplaires. La spire est parfois assez^ élevée (fig. 8 du Nouveau Chemnitz et fig. 45 d de Reeve. Le test est plus solide dans les variétés appartenant au qua- trième groupe. Le type de Férussac est une coquille blanche avec deux bandes et une ligne suturale, mais sans épiderme. Une variété très remarquable est de couleur marron, avec la suture blanchâtre et le péristome d'un beau blanc. Je la possède dans ma collection. 145 158. CocHLOSTYLA DUBiosA, Pfeiffer. Juvenis. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVI, fig. 5, 6. Adulta. Reeve, Conch. Icon.y Hélix, fig. 22, — Deles- sert, Rec Coquilles, pi. XXXVIII, fig. 10 (Hélix decipiens, var.). Hab. Monts du district de Morong, dans l'île de Luçon (la forme typique et la variété). Obs. Les exemplaires figurés dans le Nouveau Chem- nitz appartiennent à la variété bifasciée et ils sont encore jeunes, puisque je possède d'autres individus se rappor- tant exactement aux figures de Reeve et de Delessert, et, en même temps, grands et solides, par conséquent adultes. Ce Cochlostyla se rapproche extrêmement du Cochlostyla mirabilis, Férussac: la preuve en est que M. Pfeiffer a cité la figure 22 de Reeve comme variété du G. mirabilis. Cependant, je trouve des caractères qui distinguent les deux espèces, l'une de l'autre. Le Cochlostyla rfMôîOsa al'épiderme différent et le dernier tour plus transverse, d'oii il résulte que l'ouverture est plus arrondie et moins haute que dansle Cochlostyla mirabilis ; la columelle est généralement plus dilatée et plus épaisse. L'espèce est aussi très voisine, à première vue, du Cochlostyla Batanica, mais j'ai déjà précédemment indiqué les différences, en parlant de cette dernière espèce. 159. Cochlostyla fulgens, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 31. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVIII, fig. 3, 4. Hab. Philippines (Baranda f). — Calapan, dans l'île de Miudoro (Quadras). - 146 - Obs. Suture blanche, quelquefois ; généralement, avec un fil ou une fascie noirâtre. Les bandes transverses sont presque toujours au nombre de deux ; exceptionnellement, il s'en trouve trois, ou plus. 160. GocHLOSTYLA LACERA, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 1266. Hab. Philippines (Baranda!). 065. L'un de mes exemplaires est plus clair de coloration que la forme typique. 161. CocHLOSTYLA RoissYANA, Férussac. Férussac, Hist. MolL, pi. GVII, fig. 11-13. — Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 73. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVII, fig. 1-5. —Pfeiffer, Novit. Conch. pi. CVII, fig. 10, 11. Hab. Surigao, dans l'ile de Mindanao. — Ile de Min- doro. Les variétés principales de cette espèce sont : Var. /3. Blanche, avec quatre fascies noires, la supérieure à la suture, l'inférieure autour de la columelle (Férussac, fig. 11. — Chemnitz, éd. 2, fig. 1). Var. X. Blanche, avec une fascie noire à la suture et une autre, noire également, autour de la columelle. - Var. i. Même disposition des fascies que dans la précé- dente variété, le dernier tour est d'un rouge foncé, avec une zone blanche, à la périphérie (Reeve, l. c, fig. 73 a). Var. t. Rougeâtre, avec la spire blanche et une fascie également blanche sur l'avant-dernier tour. Var. ç. Semblable à la précédente, mais noire, avec les premiers tours blanchâtres ou violacés, et la fascie blanche ou fauve (Reeve, /. c, fig. 73 b). - 147 - Var. «. Hélix soliday Pfeiffer. Monogr. Helic, III, p. 187. — Reeve, Conch. Icon., Hélix sphœrion,ûg. Ii4. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix sphœrion, pi. XLII, fig. 5, 6. Hab. Pliilippines (Baranda !). Obs. La figure du Nouveau Chemnitz est médiocre; celle de Reeve, est, au contraire, très exacte. Je crois qu'on doit considérer VH. solida de Pfeiffer comme une simple variété du Cochlostyla Royssiana, Férussac, avec lequel sa ressemblance est des plus grandes. 162. Cochlostyla sph^rica, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 104. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XXXIX, fig. 3, 4. — Deles- sert, Rec. Coquilles, pi. XXXVIII, fîg. 1, Hab. Philippines (Baranda I). 163. Cochlostyla Butleri, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVII, fig. 11, 12. — Philippi, Abbild., Hélix, pi. IV, fîg. 12. Var. jS. Testa sutura areaque columellari nigris. Reeve, l. c. Hélix, fig'. 37. Hab. Philippines (Baranda I). 164. Cochlostyla libata, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 35. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. CLII, fig. 7, 8. Var, p. Testa typo similis, sed peristomate albido, fascia nigricante columellari déficiente. Var. 7. Testa lutescens, fasciis binis latissimis, cas- taneis ornata, sutura areaque columellari nigris, spira apice violacea. - 148 - Var. S. Testa fulva, uUimo anfractu medio castaneo nnifasciato, sutura areaque columellari nigris, spira apice violacea (pi. V, fig. 5). Hah. Benguet, dans l'île de Luçon. Obs. Dans tous les exemplaires de cette jolie espèce que j'ai reçus, l'épiderme présente une fascie blanchâtre, tout près de la suture. La var. [3 est celle qui se rapproche le plus du type décrit par Reeve, mais elle ne possède ni la coloration d'un brun pourpré du péristome, ni la fascie autour de la columelle. La suture n'est pas bordée de noir, comme dans les variétés y et B, qui ressemblent un peu à l'une des variétés de VHelix Tukanensis, Pfeiffer, Novit. Conch.) pi. CXXI, fig. 7), quoique toujours bien distinctes, d'ailleurs, de cette espèce. 165. GocHLOSTYLA RETUSA, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 82. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLVII, fig. 9, 10. - Phili'ppi, Abbild., Hélix, pi. VII, fig. 2. Hab. Zamboanga, dans l'île de Mindanao (Fungairino). Obs. Mon exemplaire, de la même forme et de la même dimension que celui qui est représente sur la figure 9 du Nouveau Chemnitz, est fauve, avec deux lignes rougeâtres, l'une à la périphérie, l'autre à la suture ; mais il ne pos- sède pas de flammules blanchâtres, sans doute par suite du manque d'épiderme. 166. GOCHLOSTYLA HYDROPHANA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 69. - Pfeiff-er, m Chemnitz, éd. % Hélix, pi. XLIX, fig. 8, 9. Hab. Philippines (Baranda !). - 149 - 167. GOCHLOSTYLA METAFORMIS, Férussac. Férussac, Hist. MolL, pi. CIV, fig. 6, 7, et pi. CVIII, fig. 2.— Reeve, CowcA. Icon , Hélix, fig. 70.— Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. XLIX, fig. 1-5. — Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXIX, fig. 3. Je possède les variétés suivantes de cette espèce : Forma typica. Testa lutea, apice rubescens, basi nigro areolata (Férussac, pi. CVIII, fig. 2). Var. p. Testa typo similis, sed basi non areolata. Var. Y- Testa lutea vel fulva, ultimo anfractu medio fusco unilineato. Var. S. Testa lutea vel fulva, spira longiore, ultimo anfractu medio castaneo unifasciatoi^eeve, l. c, fia. 706. — Chemnitz, éd. 2, fig. 3. — Delessert, l. c, pi. XXXIX, tig. 3). Var. e. Testa lutea, ultimo anfractu castaneo bifas- ciato (Férussac, pi. CIV, fig. 6, 7). Var. ç. Testa lutea, ultimo anfractu castaneo trifas- ciato. Var. «. Testa fulva zonis tribus castaneis œquidis- tantibus ornata, peristomate fusco marginato (Chemnitz, l. c, fig. 2). Hab. Ile de Bohol (la forme typique) ; Santa-Ana, près de Manille (la var. 7) ; Nueva Ecija et Porac (Pampanga), dans l'ile de Luyon (la var. yj). 168. COCHLOSTYLA RUSTIGA, MouSSOn. Mousson, Moll. Java, pi. XXII, fig. 1. — Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 574. Hab. Java, d'après les auteurs. Toutefois, je crois que cette espèce vit aux Philippines, en ayant vu environ une — 150 — vingtaine d'exemplaires, dans diverses collections de co- quilles qui avaient été formées dans ce groupe d'îles. Obs. Parmi les exemplaires" que j'ai vus ou que je pos- sède, il en existe un dont le dernier tour est jaunâtre, avec des fascies d'un fauve rougeâtre et la spire blanchâtre (Reeve, /. c, fig. 574). Chez d'autres individus, les fascies en se réunissant produisent une coloration plus intense et offrent alors tout à fait l'apparence de|la ligure de Mous- son. Enfin, d'autres exemplaires sont fascies de noir et res- semblent à la figure donnée par Philippi (Abbild. Bulimus, pi. VI, fig. 8), sous le nom de Bulimus eff'usus, Pfeitfer. Les fascies sontau nombre de trois ou quatre, presque toujours larges et situées l'une à la suture, une ou deux autres vers le milieu du dernier tour, et la dernière autour de la colu- melle. Elles se détachent vivement sur la coloration rou- geâtre du dernier tour, coloration résultant de la soudure des zones, comme on le voit dans la figure de Reeve. Je fais figurer (pi. V, fig. 6) comme var. ^ la variété à fascies noires bien marquées, pour rendre plus complète la con- connaissance de ce Cochlostyla. Toutefois, je ferai obser- ver que l'on aperçoit déjà les fascies, moins distinctes, il est vrai, dans l'avant-dernier tour de la figure donnée par M. Mousson. Cette espèce se rapproche beaucoup du Cochlostyla metaformis de Férussac, mais elle est plus grande, sa forme est plus oblongue, et son ouverture est versante, à la partie inférieure. Le péristome est aussi moins réfléchi, la columelle plus dilatée et plus calleuse, caractères aux- quels il convient d'ajouter les particularités de coloration ci-dessus mentionnées. - 151 — 169. GoCHLOSTYLA POLYCHROA, Sowerby. Reeve, Conch. Tcon., Hélix, fig. 44. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. L, fig. 13-15. — Férussac, Hist. Moll, pi. GX A, fig. 3-6. Hab. Philippines (Baranda!). Obs. Reeve a très bien représenté quatre variétés de cette espèce, dont sa figure 44 c est le type. Les figures 15 du Nouveau Chemnitz et 3 de Férussac en représentent une autre avec deux fascies au dernier tour. Je possède, en outre, une variété ornée d'une zone marron très large, sur le milieu du dernier tour. La spire est assez allongée dans quelques exemplaires (Férussac, fig. 5, 6). On trouve des individus de couleur marron et d'autres presque noirs, sans trace de couleur verte. 170. GocHLOSTYLA FLORiDA, Sowcrby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 43.— Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. % Hélix, pi. L, fig. 1, 2. Hab. Philippines (Baranda I). Gette espèce est variable : tantôt verte, avec la spire blanche (Reeve, L c, fig. 43 a) ; tantôt verte, avec une fascie noire, large ou très étroite, tout près de la suture^ et une autre autour de la columelle (Reeve, l. c, fig. 43 b et Chemnitz, éd. 2, pi. L, fig. 1) ; tantôt semblable à la précédente, mais de couleur fauve (Reeve, l. c, fig. 43 cj; tantôt verte, avec les fascies suturale et columellaire et deux autres en plus, sur le dernier tour (Chemnitz, éd. 2, pi. L, fig. 2) ; tantôt, enfin, pareille à la précédente, mais fauve. Dans toutes les variétés, la suture est uniformément blanche. Le péristome est généralement blanc, mais quelquefois il tourne au brun rougeàtre. Dans la forme - 152 - générale, il existe aussi des variations. Je possède des individus plus étroits que les autres à la base, avec les tours plus convexes, et avec l'extrémité de la spire plus renflée et obtuse. Le Bulimus helicoides, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Buli- mus, pi. XXXVI, fig. 7, 8), représente une forme un peu plus raccourcie de la première variété: je l'ai, dans ma collection. La figure donnée par Reeve (l. c, Hélix, fig. 72) parait faite d'après un individu sans épiderme. 171. GocHLOSTYLA ORBITULA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 60. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Hélix, pi. L, fig. 7, 8. Hab. Philippines (Baranda !). 172. GOCHLOSTYLA iLOCONENSis, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 10 J. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi. LI, fig. 1-4.— Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXVIII, fig. 6. Hab. Ile de Mindanao. 173. GocHLOSTYLA Leai, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 66. Hab. Philippines (Baranda I). 174. GocHLOSTYLA BuscHi, Pfeiffer, Pfeiffer, in Chemnitz, éd. % Hélix, pi. XLIV, fig. 7, 8. Var. (5. Hélix perdita, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 108. Hab. Philippines (Baranda !). Obs. Reeve a publié, ultérieurement, deux figures _ 183- représentant, une seconde fois, VHelix perdita, sous le nom d'i/. Buschi (Conch. Icon., Hélix, fig. 1430 a et b). 175. CocHLOSTYLA EFFtJSA, Pfeiffer, Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 64 a. Hab. San-Fernando, dans l'ile de Sibuyan. Var. /3. Testa alba, unicolor. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 64 b. Hab. Ile de Romblon. Obs. Le Bulimus effusus de Philippi (Abbild., Bulimus, pi. VI, fig. 8) n'appartient pas à l'espèce de PfeiÔer. Ce ne peut être qu'une variété du Cochlostyla metaformis. Férus- sac, ou du rustica. Mousson. Je ferai aussi observer que la description de Philippi ne s'accorde pas exactement avec la figure qu'il donne. 176. Cochlostyla BARANDiE, Hidalgo. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus Aegle, Pfeiffer, (wow Broderip), pi. XLIX, fig. 17, 18. Hab. Philippines (Barandal). Obs. Je considère cette espèce comme bien distincte du Cochlostyla Aegle, Broderip. Elle est blanche, au lieu d'être fauve, elle n'a pas de fascies, sa columelle est plus concave et moins verticale. Sa forme générale et celle de ses tours de spire sont aussi différentes. (Comparer les figures ci-dessus citées, avec la figure 49 du genre Bulimus de Reeve, qui représente le véritable Cochlostyla Aegle de Broderip.) Cette espèce, que je dédie à M. Baranda, qui a eu l'obli- geance de mettre à ma disposition, pour le présent travail, la collection de Mollusques recueillie par lui aux Philip- pines, offre les caractères suivants : - 154 - Testa imperforaia, ocata, soUdiiiscula , nitidula, oblique striatula, sub epidermide tenuissima pallide lutescente, alba ; spira late conoidea, apice obtusiuscula ; sutura magis distincte striata ; anfr. 5, convexi, uUi- mus spiram subœquans ; apertura ovato-subtruncata, intus alba, coliimella angiista, subarciiata, superne sub- dilatata, carnea, castaneo circumdata ; perist. regulari- ter arcuatum, breviter reflexum, castaneum, cum colu- mella rotundatim junctum.— Diam. 27, ait. 44 m^7^ 177. GocHLOSTYLA STRAMiNEA, Semper. Semper, Reis. Philipp., pi. VIII, fig. 10 (Aegky var.). Hab. Philippines (Barandal). Obs. La couleur indiquée par M. Semper est celle de l'épiderme, sous lequel la coquille est entièrement blanche, ainsi que le bord droit. La columelle est un peu tordue, rougeàtre ou brune, et le péristome est réfléchi et légèrement épaissi, dans les exemplaires que j'ai vus. Du côté de l'ouverture, cette coquille offre à peu près la forme du Cochlostyla paradoxa, Semper (Reis. Philipp. y pi. IX, fig. 5, sous le nom de lacer ata). Cette espèce et la précédente sont considérées, dans le Nomenclator Heliceorum de Pfeiffer, comme de simples variétés du Cochlostyla Aegle, Broderip; mais je les crois bien distinctes, spécifiquement, d'après la comparaison que j'ai faite des exemplaires que je possède. 178. Cochlostyla leopardus, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 51. Hab. Iles Catanduanes. Obs. Dans l'unique exemplaire envoyé par M. Quadras, l'épiderme manque et on en voit seulement des traces près — 155 — du bord droit ; la couleur de la coquille est d'un jaunâtre fauve, qui passe graduellement au marron, vers la fin du dernier tour. On rencontre, près de la suture, qui est jaunâtre, une fascie étroite et autour de la columelle, une zone large, également d'un brun marron. La columelle est rosée, l'ouverture est d'un blanc bleuâtre un peu irisé, et le péristome presque noir. 179. GocHLOSTYLA SMAR\GDINA, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 27. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LVIII, fig. 5-7. Hab, Da"ao, dans Tile de Mindanao. Obs. Coquille variable dans sa coloration. En outre des variétés, que représentent les figures citées, j'en possède quatre autres : olivâtre avec la pointe de la spire pour- prée ; — olivâtre, avec la pointe de la spire blanchâtre ; — verte, avec la pointe de la spire blanche ; — oli- vâtre, avec trois zones de couleur marron, près de la suture, en dessous du milieu du dernier tour et autour de la columelle. Le péristome est blanc ou un peu pourpré, selon les exemplaires. 180. GocHLOSTYLA CuMiNGi, Pfeiffer. Philippi, Abbild., Bulimus, pi. I, fig. 7. — Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 61. — Pfeiffer, m Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. XIX, fig. 3, 4. Hab. PhiHppines (Baranda!). 181. GOCHLOSTYLA PH.EOSTYLA , Pfeiffer. (PI. VI, fig. 5.) Pfeiffer, Monog. Heliceorum, vol. IV, p. 361. Var. p. Testa albida, ultimo anfractu infra médium omnino castaneo. Hah. Philippines (Busto I). Obs. Cette espèce n'ayant pas été figurée jusqu'ici, dil moins à ma connaissance, je crois utile de la faire repré- senter. Obs. La variété (3 se rapproché, par ses caractères, du Bulimus Hindsii, Reeve (Cowc/^. Icoii., Bulimus, fig. 33), et du Bulimus Belcheri, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. XXXIV, fig. 5, 6), mais elle en est distincte par sa forme. Il existe une variété -( qui rappelle, par la disposi- tion de ses couleurs, la variété y du G. sphœrion. 182. GocHLOSTYLA BULLULA, Broderip. Grateloup, Coq. nouv., pi. III, fig. 24.— Philippi, Abbild., Bulimus, pi. I, fig. 1. Var. ^. Testa subelongata, columella magis arcuata. Pfeiffer, Novit. Conch., pi. CI, fig. 20, 21 (Bulimus chloroleucus, Martens). — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus bullula, pi. LUI, fig. 2, 3. Hab. Philippines (Baranda!). Obs. J'ai sous les yeux 13 individus qui s'accordent avec les figures et les descriptions données par les auteurs comme s'appliquant au Bulimus bullula, Broderip, mais, parmi eux, je trouve trois formes : la première, à coquille plus ventrue, à ouverture ample, à columelle assez droite ; la deuxième, à coquille un peu allongée et à columelle con- cave ; la troisième enfin, à spire plus conoïdale, rougeâtre au sommet, à ouverture plus oblique et à péristome plus réfléchi. La première forme est celle qui se rapporte le mieux à la description originale de Broderip et aux anciennes figures de Grateloup et de Philippi. Je la considère comme constituant le type de l'espèce. La deuxième est bien _ lot -« l'eprésentée dans les figures ci-dessus citées de Pfeiffer. ie crois qu'on ne peut pas la séparer spécifiquement de la première et qu'elle eu est seulement une variété. Quant à la troisième, qui a été figurée par Reeve, sous le nom de Bulimiis biillula, c'est une forme bien distincte des deux autres, quoique voisine, et elle ne correspond pas exacte- ment à la description originale de Broderip. Il me paraît donc nécessaire de lui donner un nom spécifique particulier, et c'est ce que je fais plus loin. Il est probable que M. Martens a été amené à publier son BuUmiis chloroleucus en voyant les différences qu'il présentait avec la figure et les descriptions de Reeve, qu'il croyait appartenir au vrai G. bullala de Broderip. 183. GoCHLOSTYLA BusTOi, Hidalgo. Bulimus bullula, Reeve, non Broderip, Conch. Icon., Biilimus, fig. 68. Hah. Iles Gatanduanes. Obs. Cette espèce présente avec le Cochlostijla bullula, Broderip (forme typique et variété fi) les différences sui- vantes : coquille plus conoïdale ; spire comptant un tour de plus et rougeàtre à l'extrémité ; dernier tour plus transverse, moins haut ; ouverture oblique ; péristome plus réfléchi. 184. CocHLOSTYLA Marinduquensis, Hidalgo. (Bulimus Woodianus des auteurs, non Lea.) Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. M. — Pfeitfer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pl.hl, fig. 5. — Férussac, Hist. Moll., pi. GX.-i, tîg. 7,8. Hab. Boac, Gasan et Saban, dans file de Marinduque. Obs. On est peut-être surpris de me voir donner un 11 - 158 - nouveau nom à l'espèce considérée par presque tous les conchyliologistes comme étant le Biilimus Woodianus de Lea. La raison de ce changement est que le véritable B. Woodianus est la même espèce que \e Bulimus juglans de Pfeiffer. Seulement, l'individu typique est un exem- plaire de très grande taille, qui, d'ailleurs, n'est pas du tout le B. Woodianus des auteurs. Les naturalistes qui désirent s'assurer du fait n'ont qu'à regarder avec attention les deux excellentes figures (12 et 11 b) de la planche III (genre Bulimus) du Conch. Icon. de Reeve, représentant, la fig. 12 le Bulimus juglans, Pfeiffer, et la fig. il b notre Cochlostyla Marinduquensis. Ils verront bien à laquelle des deux figures s'applique, le plus exactement, la descrip- tion originale de Lea, que je reproduis ci-dessous : « Testa ovato-conica, crassa, rufo-fuscaJmpe7'forata, « anfractibus qui?iissubconvexis,apertura magna.ovata, « labro incrassato, reflexo, margine purpurata, colu- « mella, incrassata, lœvi... The interior is of a fine blue « white and the purple of the large, thick, and reflected « lip fades into it. At the base the lip has a curve. Three « spécimens which are under my view ail differ someivha^ « in character. The large one has the apex of the spire « îvhite ; the second one perfectly blue ; the smaller « one has the spire considerably more exserted (Trans. « Am. Phil. Soc. vol. VII). » Tout ce que l'on peut objecter c'est que les mots « aper- tura magna » ne conviennent pas très bien au Bulimus juglans. L'emploi de ces deux mots tient sans doute à la grandeur considérable de l'exemplaire décrit et figuré par Lea. Si toutes ces preuves ne paraissent pas encore suffisantes, on n'a qu'à regarder avec une loupe d'un décimètre, les - m ~ figures précitées, en les ramenant à la grandeur de la figure de Lea, et à les comparer avec celle-ci, l'une après l'autre. Je suis certain qu'après cette expérience on sera convaincu de la ressemblance frappante de la figure du BiiUmiis juglans avec celle du BiiUmus Woodiamis, don- née par Lea, et de la différence de la figure du Biilimus Woodianus des auteurs avec celle de l'auteur américain. J'ai usé moi-même de tous les procédés de comparaison mentionnés ci-dessus et je suis arrivé à la conviction que les deux espèces dont il s'agit doivent porter les noms suivants: Cochlostyla Woodiana, Lea, var. minor = Bulimus juglans, Pfeiffer. Cochlostyla Marinduqiiensis, Eida\go= Bulimus Woo- dianus, auct., non Lea. Le Cochlostyla Marinduquensis est une espèce très constante dans sa forme (je n'ai vu qu'un seul exemplaire dont la spire fût assez allongée), mais variable dans sa coloration. Le péristome est entièrement blanc, brun rou- geàtre ou noir, parfois pourpré avec le bord brun ou noir. La coquille, sous un épiderme jaunâtre, est ou toute blanche (Reeve, l. c, fig. Il a), ou blanche avec le péris- tome teinté, ou blanche avec deux zones de couleur mar- ron, au dernier tour, l'une subcenlrale, l'autre columel- laire (Reeve, /. c, fig. 11 b), ou pareille à la précédente, mais avec une autre zone très étroite, à la suture (Férussac, L c, fig. 7, 8)^ ou finalement (var. ^), noirâtre avec la spire blanche et une fascie de cette couleur ou jaunâtre, plus ou moins large, à la partie supérieure du dernier tour (pi. VII, fig. 1). Je n'ai pas vu encore d'exemplaire entièrement noir. En outre de la coloration, cette espèce se distingue ~ 160 - nettement du véritable Cochlostyla Woodiana, Lea, par sa columelle plus oblique et plus concave à la partie supé- rieure, par la sorte d'échancrure que forme sa columelle en se réfléchissant au-dessus de la terminaison du péris- tome, par ses tours plus reriflés, et par son épaisseur moins considérable. 185. Cochlostyla Reevei, Broderip. Reeve, Conch. Icon-, Bulimus, fig. 6. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi, XÎX, fig. 5, 6. — Férussac, Hist. MolL, pi. CXVI, fig. 1, 2. Ilab. Lucban, province de Tayabas, dans l'île de Luçon. 186. Cochlostyla Portei, Pfeiffer. Pfeiffer, Novit. Conch., pi. LXXY, fig. 1-3. Hab. District d'Infanta, province de la Laguna, dans rile de Luçon. Obs. L'exemplaire provenant de cette localité se rapporte bien à la figure 3 des Novit ates de Pfeiffer. 187. Cochlostyla lignaria, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 3. — Pfeiffer, in Chemnîtz, éd. 2, Bulimus, pi. XIX, fig. 1, 2. Hab. Tuau, province de Cagayan, île de Luçon. 188. Cochlostyla rufogaster, Lesson. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 4. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. L, fig. 2. — Férussac, Hist. Moll, pi. CXVI, fig. 3 et 6. Hab. Angat, province de Bulacan, etPorac, province de la Pampanga, dans l'île de Luçon. — 161 — Var. p. Testa minor, tenuis, castanea, albo unizonata, apertura magis rotundata, epidermide ut in tijpo. Hab. Santa Ana, province de Manille, Lucban, province de Tayabas et San Rafaël, province de Bulacan, dans l'Ile de Luçon. Obs. Dans cette espèce, l'épiderme possède quelquefois une fascie blanche, située vers la partie médiane du der- nier tour, tantôt isolée, tantôt accompagnée d'une ligne noirâtre, à la partie supérieure, comme dans le Cochlostyla macrostoma. A la suture, elle présente des taches plus foncées, disposées avec quelque régularité. La coquille est d'une seule couleur, avec la spire plus claire ou présentant une zone blanchâtre, recouverte par la fascie hydrophane de l'épiderme. Le péristome est noir ou rougeàtre et la coluraelle plus ou moins tordue, selon les exemplaires. Les individus appartenant à la variété [3 ressemblent extrêmement au Bulimus monozoniis, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. XLVI, fll,^ 7, 8 ). Cependant, ils se distinguent par leur épiderme, marqué de taches foncées, près de la suture, comme dans le type, et ils n'ont pas la surface « longitudinaliter oblique plicata, » comme l'in- diquent la description et la figure données, par Pfeiffer, pour le Bulimus monozonus. D'ailleurs, très probablement, ce dernier n'est qu'une variété locale du Cochlostyla rufo- gaster, puisque Reeve ne parle déjà plus de plis mais seulement de stries obliques, dans sa description du Buli- mus monozonus (Conch. Icon., Bulimus, ûg. 195). 189. Cochlostyla macrostoma, Pfeiffer. Var, p. Pfeiffer. — 162 - Reeve, Conch. Icon., Btilimiis, fig. 1. — Pteiffer, in Chemnitz, éd. % Bulimus, pi. L, fig. 4, 5. Hah. Les montagnes situées aux environs de Balanga, province de Bataan, dans l'île de Luçon. 190. GocHLOSTYLA ViDALi, Hidalgo. (PI. VII, fig. 2.) Testa imperforata, ovata, solida, oblique striata, siib epidermide teniiî, hydrophana, decidua, saturate pur- pureo-fusca ; spira conoidea, apice obHiso, concolore, purpureo ; sutura impressa, maculis destituta; anfr. 6 planiusciiU, ultimus spiram subœquans, pallide luteo parum conspicue tmicingulatus, basi atténuât us ; aper- tura angulato-ovata, mediocris, intus livide lactea; peristoma breviter reflexiim, saturate purpureo limba- tum, marginibus distantibus, callo teniii, lato junctis, columellari valde intorto, quasi truncato, basin non attingente, purpiireo-albido, basali anguste rotundato, cum columellari angulatimjuncto, externo ad insertio- nem siibattemiato. — Long. 67, diam. maj. 40 mill. Aperlura cum peristomate 37 mill. longa, 26 lata. Hab. Galiano, district de Benguet, dans l'Ile de Luçor». Obs. Cette espèce est véritablement intermédiaire entre les deux précédentes, quoique sa coloration et sa sculpture soient les mêmes. Elle possède des caractères empruntés à l'une et à l'autre, sans cependant se rapporter exactement à aucune d'elles. Elle diffère des deux espèces précitées par sa forme plus ovoïde et moins conoïdale, par ses tours plus renflés, par sa spire plus obtuse et de coloration aussi intense que le reste de la coquille, au lieu d'être claire. Elle se distingue du Cochlostyla rufogaster par son épiderme dépourvu - 163 - de taches, près de la suture, et par son ouverture plus étroite et verticale. Elle diffère du Cochlostyla macros- toma par son épiderme plus mince, par sa fascie hydro- phane, non accompagnée de la ligne noirâtre, par son ouverture plus petite et moins évasée inférieurement, par sa columelle très fortement tordue, et enfla par la fascie jaunâtre du dernier tour. Je dédie cette espèce à M. Sébastian Vidal, botaniste espagnol, •qui a publié des travaux importants sur la Flore des Philippines. 191. Cochlostyla Alberti, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus bicoloratus, fig. 22. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. L, fig. 3. Var. p. Testa muUo angiistior, pupœformis (Bulimus onyx, Broderip). Hab. Lucban, province de Tayabas, dans l'île de Luçon, — Boac et Gasan, dans l'ile de Marinduque. — Iloilo, lies Vizayas. Obs. Très belle espèce, particulièrement remarquable par la couleur verte de la partie inférieure du dernier tour. 192. Cochlostyla imperator, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 183. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. XLVI, fig. 1, 2, pi. 46, fig. 1, 2. Hab. Iles Catanduanes. 193. Cochlostyla pithogaster, Férussac. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 2 t. — Pfeiffer, Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LI, fig. 1. - 164 - Hab. Buki, province de Camarines Sur; Daraga, pro- vince d'Albay, et Nueva Caceres, dans llle de Luçon. — Ile de Cebû. Var.^j. Testa parva, tennis, ventricosa, spira brevi. Hab. Mont Isaro, province de Camarines Norte, dans l'île de Luçon. Var. '{. Biilimiis Philippinensis, Pfeiffer. Testa epider- mide Me strigata. Reeve, Conch. Icon., Btilimus, fig, 2 a. - Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. L. fig. i. Hab. Visita de Jumapon, Sorsogon, Daraga, dans la province d'Albay, et Lucban, province de Tayabas, dans l'île de Luçon. — Ile de Masbate. Le Cochlostyla pithogaster est une espèce commune aux Philippines et j'en possède 18 exemplaires, parmi les- quels on trouve des individus se rapportant exactement aux ligures suivantes: Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LI, fig. 1, et pi. L, fig. 1 (c'est-à-dire avec les espèces nom- mées Bulimus pithogaster, Férussac, et Bulimus Philippi- nensis, Pfeiffer). Les autres exemplaires sont intermé- diaires entre ces deux formes. Ainsi, quelques-uns d'entre eux ont l'épiderme unicolore, dans le dernier tour, comme dans le Bulimus pithogaster, Férussac, et tlammulé, dans les tours supérieurs, comme dans le B. Philippinensis, Pfeiffer. D'autres, qui sont pourtant, sans aucun doute possible, des Bulimus pithogaster, ont l'extrémité de la spire claire, comme dans le B. Philippinensis, Pfeiffer, pendant que quelques individus, appartenant à l'espèce de l'auteur allemand par l'épiderme, ont la pointe de la spire violacée, comme dans le B. pithogaster. Pour ces motifs, je considère les deux espèces comme variétés d'une seule, à laquelle il faudra ajouter, probablement. - 165 - plus tard, le Bulimus Philippinensis , Reeve (nowPfeiffer), que je n'accepte que provisoirement comme espèce dis- tincte. La coloration du C.pithogaster est très constante, dans toutes les variétés ; les deux premiers tours de spire sont violacés (trèsrarementd'un ton jaunàtreclair),lesdeux tours jaunâtres ou rougeàtres suivant et les deux derniers de couleur marron. De l'une à l'autre de ces couleurs, la transition se fait graduellement. L'épiderme recouvre généralement les deux ou trois derniers tours de spire. Le péristome est plus ou moins réfléchi, et de coloration claire ou foncée, selon les exemplaires. 194. COCHLOSTYLA PHILIPPINENSIS, ReCVe. Reeve, Conch. Icon., Bulimiis, fig. 5. - Pfeiffer, Buli- mus Philippinensis, var. ^. Monog. Hélix, II, p. 6. Hah. Boac, Saban, Gasan, Mogpog, etc., dans l'île de Marinduque. - Gandara, Sitio de Bangason, dans l'ile de Samar. Obs. Cette espèce est très voisine de la précédente, dont probablement elle ne constitue qu'une variété. Elle a k même nombre de tours de spire, les mêmes variations dans la coloration de la coquille et du péristome. Toute- fois, l'épiderme présente des flammules plus étroites^ croisées quelquefois par des bandes très peu apparentes. Elle en diffère aussi par son dernier tour plus ventru et un peu aplati, à la base, ce qui le rend très légèrement anguleux, à la circonférence ; par son ouverture plus grande, oblique, subquadrangulaire, et, enfin, par sa colu- melle plus large et moins verticale. — 166 - 195. GocHLOSTYLA ViLLARi, Hidalgo. (PI. VI, fig. 3.) Testa imperforata, ovato-conoidea, solida, parum nitens, strialula ; sub epidermide albidocinerea, vix slrigata, luUscens, superne pallidm\ apice carnea; spira conoidea, vertice obtiiso; sutura sub lente minutis- sime denticulata; anfr. Q, convexi, iiUimus magnus, 1/2 longiiudinis subœquans, antice descendens, basi leviter depressus ; apertura rotundato-subquadrata, intus alba; perist. reflexiim, album, cwm colmnella alba, latiuscula, vix obliqua, angulatimjunctum.— Diam. 50, ait. 69 mill. Var. ^. Testa ultimo anfractu castaneo, cœteris fui- vis, apice carneo; columella roseo-fusca, peristomate purpureo-nigricante. Hab. Boac, Gasaii et Saban, dans l'île de Marinduque. Obs. Je dédie cette espèce au R. P. Augustin Gelestino del Villar, botaniste distingué, qui a complété l'édition de luxe de la Flore des lies Philippines du P. Blanco. 196. GoCHLOSTYLA Daphnis, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 8. — Pfeiflfer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus', pi. LI, fig. 4. — Delesàert, Rec. Coquilles, pi. XXXIX, fig. 13, 14. Hab. Ile de Bohol. Var. p. Testa parva, epidermide strigata. Bulimus cunctator, Reeve, Le, fig. 554. Obs. Je possède un très joli exemplaire du Cochlostyla Daphnis, semblable à la figure de Chemnitz, mais tout petit, et un autre de même dimension, pareil au Bulimus cunctator de Reeve. Une comparaison minutieuse des deux formes conduit à la conclusion qu'elles appartiennent - 167 — certainement à une seule et même espèce. Leur aspect dif- férent provient uniquement de la disposition de l'épi- derme, qui estfascié en travers, chez l'une, et flammuléen sens longitudinal, chez l'autre. Mais on sait que les deux dispositions d'épiderme ne sont pas sans exemples chez le Cochlostyla Daphnis de Broderip. (Voyez les figures de Reeve et de Delessert.) 197. Cochlostyla Faunus, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 13. — Pfeifïer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LI, fig. 7. Hab. Ile de Gebù. — Ile de Masbate. 198. Cochlostyla Ticaonica, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 14. — Pfeiffer in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LU, fig. 1, 2, 3. Hab. Ile de Masbate. Obs. Cette espèce a l'épiderme tantôt flammulé, en sens longitudinal (fig. 1,2, du Nouveau Chemnitz, et fig. 14 a du Conch. Icon. de Reeve), tantôt fascié en travers (fig. 14 b du Conch. Icon. de Reeve), tantôt fascié en travers (fig. 14 b du Conch. Icon. de Reeve), tantôtfascié et flammulé en même temps (fig. 3 du Nouveau Chemnitz, et fig. 14 c du Conch. Icon. de Reeve), tantôt, enfin, uni, comme dans le Bulimus mus, Broderip. L'exemplaire de ma collection qui présente celle dernière disposition d'épiderme est très rapproché du Bulimus mus, mais il n'a pas la columelle dilatée, comme chez ce dernier. La forme et les caractères de l'ouverture sont assez constants, dans le Cochlostyla Ticaonica. Cependant, je possède dans ma collection un individu très ventru. - 168 - 199. GocHLOSTYLA GiLVA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 7. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LUI, fig. 1. Hab. Philippines (Baranda !). Obs. Les deux variétés de coloration, l'une jaunâtre et l'autre d'un brun marron, sont bien figurées dans l'ou- vrage de Reeve. 200. CocHLosTYLA C.^SAR, Pfeiffer. (PI. VI, fig. 4.) Pfeiffer, Monog. Helic, IV, p. 357. Hab. Philippines (Baranda!) Obs. Cette espèce n'ayant pas été figurée jusqu'ici, je crois utile de faire représenter l'exemplaire de ma collec- tion, qui s'accorde, en tout point, avec la description de Pfeiffer. 201. GocHLOSTYLA Satyrus, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 29. Hab. Puerto Princesa, dans l'Ile de la Paragua. 202. GOCHLOSTYLA Graellsi, Hidalgo. Journ. Conchyl. 1886, pi. VIII, fig. 5. Hab. Ile de Balabac. 203. GOCHLOSTYLA CAMEL0PARDAL1S, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulim,iis, fig. 36. — Pfeiffer, m Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LU, fig. 8, 9. — Delessert, Bec. Coquilles, pi. XXXIX, fig. 4. Hab. Ile de Gebù. , 204. GocHLOSTYLA BoHOLENSis, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 37. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LU, fig. 10, 11. " 169 - Hab. Philippines (Baranda !). Obs. Les flammules de l'épiderme sont plus ou moins espacées et anguleuses, selon les exemplaires. Les deux figures de Reeve indiquent bien ces différences. 205. CocHLoSTYLA Galista, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 38. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LI, fig. 2. — Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXIX, fig. 5. Hab. Philippines (Baranda î). 206. GocHLOSTYLA CONCINNA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 52. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LUI, fig. 4, 5. — Delessert, Rec. Coquilles, pi. XXXIX, fig. 2. Hab. Philippines Œaranda !). 207. CoGHLOSTYLA DAGTYLUS, Broderlp. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 39. Hab. Philippines (Baranda !). Var. ^. Testa anfractibus planioribiis, ultimo infra médium plus minusve angulato ; apertura basi latiore, effusa. Lea, Amer. Trans. Phil. Soc, pi. XI, fig. 7 (Bulimus carinatus). — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus dactijlus; pi. LIX, fig. 1, 2. Hab. Iles Gatanduanes. — Lucban, province de Taya- bas, dans l'ile de Luçon. Obs. D'après la description originale de Broderip {Proc. Zool. Soc, 1840, p. 158), le type de l'espèce n'a ni l'ouver- ture versante, ni le dernier tour anguleux, et cette descrip- - 170 - tion s'accorde parfaitement avec la figure de Reeve, mafs non pas avec la description du même auteur, qui est applicable, en même temps à la variété. Je possède un bon exemplaire de la forme typique se rapportant exacte- ment à la figure 39 du Conchologm Iconica. La variété ^ a été prise par M. Pfeiffer pour la forme typique de l'espèce deBroderip; M. Lea a cru devoir faire de cette variété une espèce ditîérente. Le Cochlostyla turris de Semper (Reis. Philipp., pi. IX, fig. 3), semble, par ses caractères, ne constituer qu'une simple variété du type de Broderip. 208. Cochlostyla Nympha, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LI, fig. 3. Hab. Philippines (Baranda !). Var. ^. Pfeiffer (Reeve, Conch. Icon., Bulimus, tig. ^i). Hab. San Mateo, province de Manille; Tabaco et Daraga, province d'Albay, dans Tile de Luçon. Var. y. Pfeiifer. Var. 0. Testa ultimo anfractu medio rufo unilineato. Hab. Philippines (Baranda 1). Obs. Celte espèce est assez variable; les exemplaires sont solides ou minces, plus ou moins ventrus, avec le péristome blanc ou rougeàtre et elle possède un épiderme marqué de ttammules droites ou légèrement onduleuses. 209. Cochlostyla arata, Sowerby. hee\e,Conch. Icon., Hélix, fig. 59. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. 2, Bulimus, pi. LVII, fig. 10. Hab. Ile de Mindoro. Obs. Dans l'un de mes exemplaires, la dent de la base de l'ouverture est aussi marquée que chez le Cochlostyla ^ 1^1 - brachyodon. Un autre appartient à la variété 3 de Pfeiflfer (Reeve, l. c, Hélix, fig. 59 h). La zone blanche des indivi- dus typiques est presque toujours bordée, à sa partie supérieure, d'une fascie étroite de couleur marron. 210. COCHLOSTYLA BRACHYODON, Sowerbv. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 79. — Pfeiffer, in Chem- nitz, éd. % Bulimus, pi. LVII, fig. 8, 9. Var. ^. Testa non fasciata. Hab. Naujan, dans l'île de Mindoro. Obs. L'exemplaire qui m'a été envoyé ressemble à la figure 8 du Nouveau Chemnitz, mais il ne possède pas la fascie du dernier tour. 211. GoGHLOSTYLA Naujanica, Hidalgo. Môrch, Cat. Kierulf, pi. I, fîg. 4 (optima. Bulimus bra- chyodon, Broderip, var. ? ).— Pfeiffer, Monog. Helic. III, p. 362. (Bulimus adustus, Sowerby, var'l) Testa perforata, ovata, tenuis, substriatula, castanea; fasciis binis, anguslis, lutescentibus ornata; spira glo- boso-conoidea, apice minuto, albido, obtusiusculo ; sutura distincta ; anfr. 6 convexi, ultimus antice subdeflexus, 4/9 longitudinis œquans; apertura subrotundata, intùs albida; columetla verticalis, intus albido-cinerea, extus nigra,reflexa,perforationem subtegens ; peristoma regu- lariter arcuatum, reflexum, nigrum. — Alt. 45, diam. 30 mill. Hab. Naujan, dans l'île de Mindoro. Obs. Forme intermédiaire entre le Cochlostyla brachyo' don et le C. adusta, à tel point que Môrch la rapporte, avec doute, à la première de ces deux espèces, et Pfeiffer, avec doute également, à la seconde. Je la crois spécifique- ment distincte de Tune et de l'autre. ^ 172 - Le Cochtostyla Naujanica présente la forme générale du C. brachyodon, mais il est plus mince, moins fortement strié; il ne possède pas la dent de l'ouverture ; sacolumelle est plus droite et non échancrée, à la partie inférieure. Le C. Naujanica ressemble aussi au C. adusta, mais il est plus mince, il a l'ouverture plus large, et la coquille, consi- dérée dans son ensemble, est très ventrue, au lieu d'être presque cylindracée. Une des fascies jaunâtres est située sur le milieu du dernier tour, et elle est marginée de noirâtre, à la partie supérieure; l'autre est située à la base, près de la perforation, et tout l'espace entre la fascie et la perforation est de couleur plus foncée que le reste de la coquille. A la suture, on voit aussi une ligne noirâtre. 212. GocHLOSTYLA OOMORPHA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Hélix, fig. 98. - Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimiis, pi. LVII, fig. 6, 7. Hab. Baco, dans l'Ile de Mindoro. 213. GOCHLOSTYLA ASPERSA, Grateloup. Graleloup, Coq. Noiw., pi., IV, fig. 3 (type), et pi. III, fig. 16 (var.). — Férussac, Hist. Moll.,^\. GXLIX, fig. 1, 2 (Bulimus Mindoroensis). Hab. Baco, dans l'île de Mindoro. Obs. Sous le nom de Bulimus aspersiis, Grateloup a réuni trois formes nommées Bulimus aspersus, par Pfeif- fer, B. Mindoroensis, par Broderip, et B. chrysalidifor- mis, par Sowerby. Le savant naturaliste de Gassel les con- sidère comme constituant trois espèces distinctes. On peut partager son opinion, en ce qui concerne la troisième, qui présente des rugosités sur le test et possède une spire de forme particulière, mais je crois bien que la première et - 173 - la deuxième ne sont que des variétés d'un même type spécifique. Aussi je n'accepte, comme espèce, le type de Grateloup qu'à titre provisoire, car sa forme plus ventrue est le seul caractère qui le distingue du Cochloslyla Min- doroensis. Je ne terminerai pas ces observations sans rappeler que Grateloup considère son type comme sem- blable au Bulimus Mindoroensis (p. 35), et que la pre- mière variété de cette espèce, décrite par Broderip, est précisément valde ventricosa (Proc Zool. Soc. 1840, p. 84). Les exemplaires envoyés par M. Quadras ont les deux derniers tours de spire presque noirâtres, avec les flam- raules et les taches de l'épiderme jaunâtres, le troisième tour fauve elles deux premiers violacés. Ils ressemblent à la figure typique de Grateloup, mais ils sont encore plus grands et plus ventrus. Je possède un autre individu provenant de M. Baranda, qui, comme dans la figure de Férussac, est de coloration plus claire, avec le péris- tome blanchâtre, ainsi que l'indique Grateloup, dans sa figure 16. 214. GocHLOSTYLA MiNDOROENSis, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 15. — Pfeiflfer, in Chemnitz, éd. % Bulimus, pi. LVII, fig. 4, 5. — Férussac, Hist. Moll, pi. CXLIX, fig. 7-9. Hàb. Naujan et Galapan, dans l'île de Mindoro. Ohs. Coquille variable sous le rapport de la disposition des flammules de l'épiderme. On trouve des individus flammulés dans toute leur longueur (Reeve, l. c, fig. 15), d'autres avec des flammules interrompues, en dessous du milieu du dernier tour, par une fascie transversale jau- 12 — 174 - nàtre (Férussac, l. c, fig. 7), d'autres avec la base du der- nier lour noirâtre et non flammulée (Chemnitz, éd. 2, Bulimus, fig. 4, 5, et Férussac, l. c, fig. 8), et d'autres enfin à peine tachetés (Férussac, \. c, fig. 9). La spire est plus ou moins allongée, selon les exemplaires. L'ouverture est parfois plus versante, à la base, en même temps que le dernier tour est plus descendant, à la partie antérieure. Malgré la ressemblance de forme, on ne doit pas con- fondre ces exemplaires avec ceux qui appartiennent au Cochlostyla chrysalidiformis^ Sowerby. Le Bulimus Wagneri, Grateloup, (Coquill. nouv., pi. II, flg. 8) est établi sur un individu dépourvu d'épiderroe du Cochlostyla Mindoroensis. 215. Cochlostyla chrysalidiformis, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 16. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LVII, fig. 1-3. — Férussac, Hist. Moll, pi. GXLlX, fig. 3-6, 10, 11. Hab. Philippines (Baranda I) Obs. Dans les figures données par les auteurs, on trouve deux variétés de coloration. 216. Cochlostyla electrica, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 21. — Môrch, Cat. Kierulf, pi. I, fig. 3 (Bulimus lichenifer). Hab. Philippines (Baranda I). Obs. La description de Môrch est très exacte et s'ap- plique parfaitement au Bulimus electricus de Reeve, mais, dans la figure donnée par l'auteur danois, les flammules de l'épiderme ne sont presque pas indiquées. 217. Cochlostyla calobapta, Jonas. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 43. — Pfeiffer, in - 178 - Chemnitz, éd, 2, Ihdimus, pi. XXXV, fig. 11-14. — Phi- lippi, Abbild., Bulimus, pi. I, fig. 6. Hab. Ile de Gebù. Obs. En sus de la forme typique (Reeve, l. c, fig. 43 b, et Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. XXXV, fig. 11 et 12), il existe une variété plus grande et plus claire (Reeve, l. c, fig. 43 a, et Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. XXXV, fig. 13 et 14), et une autre, dépourvue des deux fascies d'un brun marron (Philippi, l. c, pi. 1, fig. 6). Je possède aussi un très joli individu, entièrement blanc, sans fascies et avec les flammules de l'épiderme opaques. 218. CoCHLOSTYLA FiCTiLis, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 44. — Pfeififer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LIX, fig. 10, 11. — Phi- lippi, Abbild., Bulimus, pi. I, fig. 5. — Férussac, Hist. Moll.,p\. CXI, fig. 15, 16. Hab. Baco, dans l'île de Mindoro. 219. GoCHLOSTYLA ciNCiNNiFORMis, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 28. — Pfeifler, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LUI, fig. G, 7. Hab. Philippines (Baranda I). 220. CocHLOSTYLA succiNCTA, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 534. Var. p. 2'esta non fasciata, sed area columellari cas- taneo areolata. Hab. Philippines (Baranda!). Obs. La variété P ressemble beaucoup à une forme du Cochloslyla cincinnus, semblable sous le rapport de la — 176 - coloration (Reeve, l. c, Bulimus, fig. SOd), mais elle s'en distingue par sa columelle plus droite, par sa forme plus acuminée et par la coloration de son péristome. 221. COCHLOSTYLA ROMBLONENSIS, Pfeiffef. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 34. Hab. Boac, dans l'île de Marinduque. Var. 3- Testa spira valde elongata. Hab. Ile Galaguas. 222. GocHLOSTYLAViRENS, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 32. Yar. p. Testa carnea, fuscocarneo trifasciata. Hab. Philippines (Barandat). Obs. Cette espèce est bien distincte du Cochlostyla cin- cinnus, Sowerby, et G. spreta, Reeve ; elle a plus d'ana- logie avec le C. succincta, Reeve, mais son ouverture est plus prolongée, dans le sens longitudinal. La variété p possède trois fascies, situées, la première près de la suture, la seconde vers le milieu du dernier tour, et la troisième autour de la columelle. 223. Cochlostyla cincinnus, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 30. — Pfeiffer in Chemnitz. éd. 2, Bulimus, pi. LUI, fig. 10-12 (non iZ). Hab. Philippines (Baranda !). Obs. Les exemplaires de ce Cochlostyla sont rosés ou blancs. Ces derniers ont du rose autour de la columelle, ou bien une fascie noirâtre, comme on le voit dans la figure 30 d du Conch. Iconica de Reeve et dans la figure 13 de la planche IV de Grateloup (Coq. nouv.), oîi cette forme est figurée sous le nom de Bulimus labiozonalis. - i77 - 224. GocHLOSTYLA SPRETA, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 633. — Pfeiffer, m ChemnitZy éd. 2, Bulimus, pi. LUI, iig. 13 (Bulimus cin- cinnus). Hab. Philippines (Baranda !). 065. Cette espèce est plus étroite et plus solide que la précédente et son péristome est rougeâtre, au lieu d'être blanc. La coloration générale delà coquille est blanche ou rougeâtre, avec la spire d'un rose pourpré. Dans tous les exemplaires, on rencontre, invariablement, une fascie bru- nâtre autour de la columelle. 225. GocHLOSTYLA QuADRASi, Hidalgo. Journ. Conchyl. 1886, pi. VIII, fig. 3 et 4. Hab. Saban et Torrijos, dans l'île de Marinduque. 226. GOCHLOSTYLA GossMANNiANA, Grosse. Journ. Conchyl. 1886, pi, VIII, fig. 6. Var. (3, Testa albida, apice rosea, prope columellam nigro areolata. Hab. Torrijos et Saban, dans l'île de Marinduque. 227. GocHLOSTYLA SIMPLEX, Jooas. Philippi, Abbild., Bulimus, pi. I, fig. 2. — Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig, 63. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LUI, fig, 8, 9. Hab. Ile de Romblon, — Torrijos, dans l'île de Marin- duque. 228. GOCHLOSTYLA MODESTA, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., Bulimus verecundus, fig. 62. Hab. Philippines (Baranda !). - 178 - 229. COCHLOSTYLA STABiLis, Sowerby. Reeve, Conch. Icon., BuUmiis, fig. 67. — Pfeiffer, in Chemmtz, éd. 2, Bulimiis, pi. LI, fig. 6. Hab. Philippines (Baranda !). Ohs. Un de mes exemplaires est de grande taille, avec l'ouverture et la spire allongées ; un autre, de coloration plus claire, laisse apercevoir plus distinctement la fascie du milieu du dernier tour. 230. COCHLOSTYLA BALANOIDES, Jonas. Reeve, Conch. Icon., Bulimiis, fig. 630. — Philippi, Abbild., Bulimus, pi. VI, fig. 2. Hab. Philippines (Baranda I). 065. Parfois, la spire est un peu plus courte que les figures citées ne l'indiquent. 231. COCHLOSTYLA OVOIDEA, Bruguièfe. Sov^^erby, Conch. Illustr., fig. LUI, 104-107 (Bulimus Luzonicus). — Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 56 et 55 (Bulimus Luzonicus). — Philippi, Abbild. y Bulimus, pi. VI, fig. 3 et 5, et pi. VII, fig. 2, 3, 7 et 11, et fig. 10 (Bulimus euryzonus). — Férussac, Hist. Moll., pi. CXII, fig. 5, 6. — Pfeiff"er, in Chemnitz^ éd. 2, Bulimus, pi. LXX, fig. 14-18, et pi. LI, fig. 8, 9 (Bulimus euryzonué). Hab. Ile de Masbate. — Palanog, et Noroy (Baranda !). Obs. Coquille variable sous le rapport de la forme, de la couleur et de la disposition des fascies. Elle est recou- verte d'un épiderme jaunâtre, bien distinct, dans quel- ques individus, mais à peine visible chez d'autres. Si l'on n'avait sous les yeux que deux ou trois exemplaires, - 179 - appartenant aux formes extrêmes, on les prendrait pour des espèces différentes, mais, en examinant une série nombreuse, on s'aperçoit que les individus intermédiaires rendent la séparation impossible et que la même variété de coloration présente tantôt une forme ovoïde et tantôt une forme subcylindracée. Je fais rentrer dans les variétés de cette espèce le BiiUmus euryzonus, Pfeiffer, parce que son unique caractère dislinclif consiste dans la torsion de la columelle, et que j'ai retrouvé ce caractère dans d'autres variétés du Cochlostyla ovcidea. Je donne ci-dessous un aperçu des variétés que je con- nais et qui, presque toutes, sont représentées parmi les 29 exemplaires de ma collection. Premier groupe. - Coquille ovale ou subcylindracée, blanche, unicolore ou avec des fascies transverses noires ou d'un brun marron. 1. Sans fascies (Sowerby, l. c, fig. 104). 2. Une fascie noire (Sowerby, l c, fig. 53.— Reeve, l. C, fig. 55. - Philippi, l c, pi. VI, fig. 3. - Chemnilz, éd. 2, pi. LXX, fig. 14, 15). 3. Une fascie d'un bran marron {Cfiemnitz, éd. 2, pi. LXX, fig. 16, 17). 4. Deux fascies noires (Sowerby, l. c, fig. 105). 5. Deux fascies d'un brun marron (Philippi, l. c, pi. V II, fig. 3). . 6. Trois fascies d'un brun marron (Chemmtz, L c, pi. LXX, fig. 18. - Philippi, L c, pi. VII, fig. 11). 7. Trois fascies étroites, la centrale noire, les deux autres d'un brun marron. 8. Trois fascies, la centrale noire et étroite, les deux autres plus larges et de couleur marron (Férussac, Le, pi. CXll, fig. 5, 6). - 180 - 9. Trois fascies, la centrale noire et étroite, les deux autres très larges et de couleur marron. 10. Pareille à la variété 7, sauf la fascie inférieure qui manque. Deuxième groupe. — Coquille ovale ou subcylindra- cée, d'un fauve clair ; zone suturale et zone columellaire blanches, sans fascies ou avec des fascies de couleur mar- ron. • 11. Sans fascies (Sov^^erby, l. c, fig. lOB). 12. Deux fascies (Philippi, l c, pi. Vn,.fig. 2). 13. Trois fascies (Philippi, /. c, pi. VII, fig. 7. — Reeve, l. c, 56 a). Troisième groupe. — Coquille ovale, ventrue, avec de larges fascies de couleur marron ou noirâtre. 14. Trois fascies, égales entre elles et de couleur marron (Philippi, l C, pi. VI, fig. 5. — Reeve, L c, 56 b). 15. Trois fascies de couleur marron, la fascie centrale plus étroite que les autres. 16. Trois fascies, égales entre elles et noirâtres (Sowerby, L c, fig. 107. — Chemnitz, l c, pi. LI, fig. 8, 9. — Phi- lippi, /. c, pi. VII, fig. 10). Cette dernière variété est le Bulimus euryzonus de Pfeiffer. D'après les explications données par Deshayes dans VHistoire des Mollusques de Férussac, on peut laisser à l'espèce le nom de C. ovoidea, Bruguière. 232. CocHLOSTYLA VELATA, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 57. Hab. Philippines (Busto !). Var, ^. Testa abbremata, interdum non fasciata (Buli- mus Hindsi, Reeve, l. c, fig. 33. — 1:81 - Hab. Ile de Gebù. La variété (3 est plus petite que la forme typique et sa spire est relativement courte. Quelquefois elle est dépour- vue de fascies et ne possède que la zone qui règne autour de la columelle. 233. GOCHLOSTYLA VIRGATA, Jay. Jay,fCar. Shells, S'^ éd., pi. VI, fîg. 4. — Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 46 c (non a, h). — Férussac, Hist. MolL, pi. m, fig. I, 2, 8-11 (optimœ). — Sowerby, Conch. Illustr., Bulimus, fîg. 112-114. Hab. Galapan, Bacô et Naujan, dans Pile de Mindoro. Obs. Espèce assez constante dans la forme, mais variable dans la coloration. Le type de Jay possède deux larges fascies de couleur marron, mais d'autres individus en ont trois. On rencontre des exemplaires non fascies, de couleur fauve, de couleur marron ou d'un jaune citron. Ces derniers, dépouillés de leur épiderme, . sont entièrement blancs et tout à fait semblables au Bulimus sylvanoides, Semper (Beis. Philipp., pi. X, fig. 4). La pointe de la spire est violacée, fauve oulblanche, selon les variétés. L'épiderme est ui.icolore, fauve ou jaune de citron, ou encore il présente des flammules lon- gitudinales, jaunâtres ou blanchâtres. Chez quelques individus, la perforation basale est entièrement fermée; chez d'autres, elle est ouverte, comme dans l'espèce sui- vante. 234. GocHLOSTYLA PORRACEA, Jay. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 45 (Dry as) et 46 a, b (Sylmnus). — Férussac, Hist. MolL, pi. CXI, fig. 3-7 (Dryas). — Sowerby, Conch. Ulustr.^ûg. 108-111. - 182 - Hab. Calapan, dans l'île de Mindoro. Obs. Ce Cochlostyla doit porter la dénomination de Jay (comme l'a fait, très à propos, Sowerby), puisque la des- cription et la figure données par l'auteur américain sont satisfaisantes et permettent de recoiinaîlre facilement l'es- pèce. (Jay, Cat. Sliells, 3« édit., p. 120, pi. VI, fig. 5.) Espèce variable dans sa coloration. On trouve des exemplaires entièrement blancs ; de couleur jaune-verdàtre ou marron, avec la suture blanche; fauves, avec une ligne marron près de la suture, qui est blanchâtre ; d'un blanc ou d'un jaune verdàtre, avec trois fascies marron, l'une près de la suture, la seconde vers le milieu du dernier tour et la troisième autour de la perforation; blancs avec quatre fascies, l'une près de la suture, les trois autres dans la moitié inférieure du dernier tour, etc. Il existe une curieuse variété, ornée de trois zones blanches (à la suture, vers le milieu du dernier tour et autour de la perforation) : les deux espaces intermédiaires sont jaunâtres, larges, le supérieur plus que l'inférieur; ils sont bordés, en haut et en bas, de fascies d'un brun marron. Elle a été représentée, à l'état jeune et sans la bouche formée, dans les Abbildungen de Philippi (Buli- mus, pi. VI, fig. 6) sous le nom de Bulimus paradoxus, Pfeiffer. Enfin, une dernière variété est pupiforme. Sa coloration consiste en une zone étroite d'un brun marron, située près de la suture et suivie d'une autre, qui est large et jaunâtre : tout le reste du dernier tour est de couleur marron. Quelques individus sont plus ventrus, avec la spire plus courte et la perforation basale fermée. Ils ressemblent à l'espèce précédente, le C. virgata, et ont été considéré - 183 - comme lui appartenant. C'est une erreur. La dififérence entre les deux espèces ne consiste pas dans la forme, ni dans la perforation fermée ou ouverle. Les caractères dis- tinctifs se trouvent dans le péristome. Le C. porracea ai le péristome toujours blanc et beaucoup plus réfléchi que le C. virgata, et cette réflexion s'eff'ectue non sans un peu d'irrégularité. Dans le C. virgata, le péristome est plus aplati, très régulier, moins concave, à la partie extérieure, et tou- jours bordé de noirâtre. 235. GOCHLOSTYLA PARTULOIDES, Brodcrip. Reeve, Conch. Icon., BulimuSy fig. 54. — Férussac. Hist. Moll.y pi. CXI, fig. 14. Hab. Philippines (Baranda !). Ohs. Coquille noirâtre avec la suture blanchâtre (Reeve, l. c, 54 6), ou blanche avec une fascie noirâtre dans le milieu du dernier tour et une autre autour de la columelle, sous un épidémie jaunâtre (Reeve, l. c, 54 aj. 236. CocHLOSTYLA picTOR, Brodcrip. Reeve, Conch. Icon., Bulimiis, fig. 19. — Férussac, Hisl. Moll, pi. CXII, fig. 1, '^(BiiUmus f rater). — Deles- sert, Rec. Moll, pi. XXXIX, fig. Q(BuUmus fulgetrum). Hab. Lambunao, province d'Ilo-Ilo, dans l'ile de Panay (Busto !). Obs. Mon ami, M. Busto, possède un exemplaire de cette espèce bien conservé et s'accordant exactement avec la figure 19 b de Reeve. Il m'en a donné un autre, sans épiderme blanchâtre, du côté de l'ouverture, et cet exemplaire est semblable à la figure de Férussac, qui repré sente l'espèce dépourvued'épidermeblanchàtre. Cependant, - 184 - le Bulimus frater de Férussac a été méconnu par Reeve, qui a donné sous ce nom une autre espèce de Férussac, le Bulimus décoratus, et par Pfeiffer, qui le considère comme une variété du totum revolutum, qu'il nomme Bulimus ventricosus, Chemnitz. La forme de la spire, celle de l'ou- verture et la couleur du péristome, dans le Bulimus fra- ter de Férussac, ne laissent aucun doute sur son identité avec le Cochlostijla pictor, dépomwa de son épiderme blanchâtre. Le D' Chenu, dans Delessert, a figuré, sous le nom de Bulimus fulgetrum, trois espèces : les Cochlostyla pictor, fulgetrum^ nobilis. Par contre, son Bulimus pictor ne paraît pas correspondre à l'espèce de Broderip ; il représente plutôt une variété du Cochlostyla mus. 237. Cochlostyla fulgetrum, Broderip. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 23. — Pfeitï'er, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LIX, fig. 4-7. — Delessert, Bec. Coquilles, pi. XXXIX, fig. 7, 8, 9 (nonQ, nec lO;. Hab. Igbaras, Mont Dalihi, Miagao, dans l'Ile de Panay. Obs. Je crois que les figures suivantes : Chemnitz, l. c, Bulimus, pi. LVIII, fig. 3, et Philippi, Abbild., Bulimus, pi. VII, fig. 1, ne représentent pas autre chose que des individus sans épiderme du Cochlostyla fulgetrum, Bro- derip. 238. Cochlostyla nobilis, Reeve. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig, 20. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. LVIIL fig- 1, 2 (non 3, nec k) Bulimus ventricosus. — Philippi, Abbild., Bulimus, pi. VII, fig. 9 (non \, 5, 6^, Bulimus ventricosus. — Delessert, Bec. Coquilles, pi. XXXIX, fig. 10, Bulimus fulgetrum. - 185 - Hab. Igbaras, Mont Dalihi, Miagao, dans l'île de Panay. Obs. Dans quelques-uns de mes exemplaires, la couleur du péristome est rougeâtre, au lieu d'être blanche, mais les autres caractères distinguent bien cette espèce du Cochlostyla pictor. Je ne sais pas pourquoi Pfeiffer a attribué à cette forme le nom de Biilimus ventricosus, Chemnitz. Les figures 1007 et 1008 du Conchyl. Cabinet, assez médiocres d'ailleurs, représentent une des nombreuses variétés de VAchatina fasciata, ou tout au plus le Cochlostyla suc- cincta, Reeve, qui a la forme de certaines Achatines. A l'appui de mon opinion, je ferai observer que toutes les autres figures de la même planche de Chemnitz sont des Achatines (sensu lato), et que, dans la description origi- nale (vol. IX, pag. 16, l'auteur dit : « testa conico-acumi- nata, subturrita ... anfractibus septem... columella siibtrimcata... labro externo fimbriato... caractères qui n'existent pas chez le Cochlostyla nobilis, Reeve. 239. Cochlostyla degorata, Férussac. Férussac, Hist. Moll., pi. CXII, fig. 3, 4. — Reeve, Conch. Icon., Bulmus frater(non Férussac), fig. 25. Eab. Philippines (Baranda I). Obs. Cette espèce se distingue bien nettement des pré- cédentes et je crois plus exacte la manière de voir de Reeve et de Deshayes, qui séparent spécifiquement ces formes, que celle de Pfeiffer, qui les réunit toutes, sous la dénomination erronée de Bulimus ventricosus, Chem- nitz. 240. GoCHLOSTYLA GuiMARASENSls, Broderîp. Reeve, Conch. Icon,, Buliinus, fig. 2i a (non b). — Philippi, Abbild., Biilimus ventricosus, pi. VII, fig. 5, C. — Pfeitfer, in Chemnitz, éd. 2, Bulimus ventricosus^ pi. LVIII, fig. 4. Hab- Philippines (Baranda!). Obs. Celte espèce a été bien décrite par M. Broderip, M. Reeve a cru devoir y ajouter une variété (/. c, 24 &), qui me paraît distincte de forme et de fascies, et qui cor- respond à la figure donnée par Philippi comme Bulimus aplomorpha, mais qui n'est pas le véritable aplomorpha (fig. 47 de Reeve). M. Quadras m'a envoyé, de Baco, dans l'Ile de Mindoro, un exemplaire jeune, avec la bouche non formée encore, et qui se rapporte aux deux dernières figures citées ci- dessus. D'après son apparence, je crois que la figure 24 6 de Reeve (Guimarasensis, var.) et la fig. 1 de la pi. VI des Abbild. Philippi (aplomorpha, non Jonas) consti- tuent une espèce distincte de celles que je viens d'énumé- rer ci-dessus. Je reviendrai, en temps en lieu, à l'examen de cette espèce, si M. Quadras me fait ultérieurement l'envoi d'exemplaires adultes, qui puissent me permettre de résoudre coraplèlement la question. 241. COCHLOSTYLA EBURNEA, Rceve. Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 74. Hab. Boac, dans l'Ile de Marinduque. Obs. L'un des exemplaires que j'ai reçus est dépourvu d'épiderme et s'accorde avec la figure et la description de Reeve; les autres ont un épiderme d'un jaune verdàtre -- 187 - clair, très mince, et, sur ce premier épiderme, un autre brunâtre, dont on n'aperçoit plus que des traces. A la suture, l'épiderme forme une fascie d'un jaune brunâtre, à reflets un peu dorés, comme chez les indivi- dus du Cochlostyîa siibcarinata, Pfeiffer. Cette ressem- blance m'induit à soupçonner que le Cochlostyîa eburnea de Reeve a été établi sur des individus sans épiderme et à spire allongée du C. subcarinata de Pfeiffer. Seulement, ne possédant pas , dans ma collection, d'exemplaire typique de cette dernière espèce, qui m'en permette l'étude comparative, je laisse encore séparées, provisoire- ment, les deux espèces. 242. CoCHLOSTYLA MÔLLENDORFFi, Hidalgo. (PI. VII, fig. 3t) Testa imperforata, ovato-conoidea, tennis, subpellu- cida, nitida, lœvigata (sub lente striis incrementi trans- versisque subtilissime decussata), sub epidermide tenui, straminea, decidiia, alba, ad suturam castaneo unili- neata et prope columellam nigro unizonala; spira conoidea, apice minuto, obtusiusculo ; sutura simplex; anfr. 6, planiuscuU, ultimus convexior, antice non descendens, peripheria obtuse angulatus, spira brevior ; apertura ovato-subtruncata, basi plus minusve efjfusa; columella rectiuscula, albida, angusta ; peristoma bre- vissime reflexum, nigro-castaneum. — Alt. 43, diam. 23 mill. Hab. Boac, dans l'île de Marinduque. Obs. Espèce un peu variable dans la forme, mais cons- tante dans la coloration. Quelques exemplaires sont plus petits, plus solides et à tours légèrement convexes ; un - 188 - autre est de forme allongée, avec la columelie concave, sans doute par suite d'une difformité. Je dédie ce Cochlostyla à M. de MôUendorff, naturaliste qui s'est fait connaître récemment par d'intéressantes publications sur les Mollusques de la faune asiatique et qui visite actuellement les Philippines. L'espèce dont il se rapproche le plus est le Cochlostyla evanescens, Brode- rip ; mais il en diffère par sa forme plus acuminée, par l'angle obtus de son dernier tour, par ses stries transverses et par la coloration de son épiderme. Autres Cochlostyla cités des Philippines. Cochlostyla chlorochroa, Sowerby (Reeve, l. c. Hélix, fig- 27). — princeps, Reeve (Reeve L c. Hélix, fig. ■1422). — Damahoyi, Pfeiflfer (Pfeififer, Novit., pi. CXI, fig. 1-4). — decipiens, Sowerby (Reeve, l. c, Hélix, fig. 23). — obtusa, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, HeliXy pi. GUI, fig. 1, 2). — ponderosa, Pfeiffer (Reeve, l. c. Hélix, fig. 47). — Lalloensis, Pfeiflfer (Pfeiffer, Mon. Helic, vol. IV, p. 214, non figuré). — Andromache, Pfeiffer fiWow. Helic, vol. V, p. 282, non figuré). — difficilis, Pfeiffer (Reeve, l. c, Hélix, fig. 1269). — Panaensis, Semper (Reis. Philipp., p. 189, non figuré). - 189 — Cochlostyla cineracea, Semper (Reis. Philipp., pi. IX, H- !)• — plurizonata, Adams et Reeve ( Voy. Sama- rang, pi. XVI, fig. 9). — cinerascens, Pfeiffer (Reeve, l. c, lîg. 81, Hélix turbo). — fuliginata , Martens (Pfeiffer, Mon. Helic, vol. YIII, p. 8, noti figuré). — glaiicophthalma, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Bulimus, pi. XXXI, fig. 1, 2). — dilatata, Pfeitïer (Chemnitz, éd. 2, Buli- mus, pi. XXXIV, fig. 7, 8). — suprabadia, Semper (Reis. Philipp., pi. IX, fig. 7). — Jonasi , Pfeiffer (Reeve , /. c. , Hélix, fig. H3). — fenestrata, Sowerby (Reeve, /. c. Hélix, fig. oO). — monlana, Semper (Reis. Philipp., pi. IX, fig. 4). — décora, Adams et Reeve (Voy. Samarang, pi. XVI, fig. 7). — generalis, Pfeiffer (Novit. Conch., pi. L fig. 6). — hemisphcerioriy Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Hélix, pi, CXLVI, fig. 1, 2). — unica, Pfeiffer (Reeve, /. c, Hélix, fig. 74). — tephrodes, Pfeiffer (Reeve, l. c, Hélix, fig. 112). — augusta, Albers (Pfeiffer, Novit. Conch., pi. XI, fig. 9, 10). 13 - 190 — Cochlostyla Rehbeini, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Helix> pi. GLIX, fig. 1, 2). — hololeiica, Pfeiffer (Monog. Helic, vol. IV, p. 359, non figuré). — languida, Pfeitter (Reeve, l. c, Hélix, fig. 68). — carneola, Grateloup (Coq. Nouv., pi. III, fig. 25). — incompta, Sowerby (Reeve, l. c, Bulimus, fig. 53). — nigrocincta, Semper (VMiïer, Novit. Conch.y pi. XLIV, fig. 6, 1, Bulimus Pan). — uber, Pfeiffer (Reeve, l. c, Bulimus, fîg. 48). — Aegle, Broderip (Reeve, l. c, Bulimus, fig. 49). — oviformis, Semper (Reis. Philipp., pi. X, fig. 6). — nux, Semper (Beis. Philipp., pi. X, fig. 2). — paradoxa, Semper (Reis. Philipp., pi. IX, fig. S). ~ Woodiana, Lea (Trans. Am. Phil, pi. XI, fig. 5), — Var. minor. Bulimus juglans, Pfeiffer (Reeve, l. c, Bulimus, fig. 12). — Hainesi, Vïeiiïer (Mon. Helic, l\, p. 357, 7îon figuré). — monozona, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, Buli- mus, pi. XLVI, fig. 7, 8). — mus, Broderip (Reeve, l. c, Bulimus, fig. 10). — subglobosa, Lea (Trans. Am. Phil., pi. XI, fîg. 1). — 191 — Cochlostyla soUvaga, Reeve (Reeve, l. c, BuUmus, fig. 531). — librosa, Pfeiffer (Mon. Helic, IV, p. 375, non figuré). — cinerosa, Pfeiffer (Proc. Zool. Soc, 1855, pi. XXXII, fig. 5). — Diana, Broderip (Reeve, l. c, Biilimus, fig. 40). — Siquijorensis, Pfeiffer (Reeve, l. c, BuU- mus, fig. 42). — solida, Pfeiffer (Reeve, /. c, BuUmus, fig. 9.) — flammula, Semper (Reis. PhiUpp., pi. IX, fig. 2). — turris, Semper (Reis. PhiUpp., pi. IX, fig. 3). — adusta, Sowerby (Reeve, l. c, HeUx, fig. 77). — oblonga, Sowerby (Reeve, L c, IleUx, fig. 99). — Cuyoensis, Pfeiffer (Mon. HeUc, II, p. 43, non figuré). — larvata, Broderip (Chemnitz, éd. 2, BuU- mus, pi. LIX, fig. 8, 9). — Antonii, Semper (Reis. PhiUpp., p. 223, non figuré). — Palawanensis, Pfeiffer (Mon. HeUc, IV, p. 372, non figuré). — Calypso, Broderip (Reeve, L c, BuUmus, fig. 31). — brevicula, Pfeiffer (Chemnitz, éd. 2, BuU- mus, pi. L, fig. 6). — 192 — Cochlostyla opalina, Sowerby (Reeve, l. C, Hélix, fig. 97). — CailUaudi, Petit (Journ. Conchyl, 1850, pi. XIII, fig. 3). — Belcheri, Pfeiffer (Chemnitz^ éd. 2, Buli- mus, pi. XXXIV, fig. 5, 6). — nebulosa, Pfeitîer (Reeve, l c, Bulimus, fig. 58 et 59, Bulimus pyramidalis). — acuminata, Sowerby (Reeve, l. c, Buli- mus, fig. 60). — evanescens, Broderip (Reeve, L c, Buli- mus, fig. 72). — nimbosa, Broderip (Reeve, l. c, Bulimus, fig. 17). — Var. Pfeifferiana (Reeve, /. c, Bulimu&, fig. 18). — aplomorpha, Jonas (Reeve, l. c, Bulimus, fig. 47). — subcarinata, Pfeiffer (Reeve, l. c, Buli- mus, fig. 35). (A suivre.) G. H. Note sur la réforme du genre Meiania, de Laraarck, proposée par oowdîch, en 1822, Par P. Fischer. Le genre Meiania a été créé par Lamarck (Prod. d'une nouvelle classification des coquilles, 1879), qui a pris pour type VHelix amarula, Linné. En 1822, Lamarck en donna une nouvelle caractéristique et le comprit dans la famille — 193 - des Mélaniens (Hist. nat. des animaux sans vert., t. VI, 2* partie, p. 163), dont il parle en ces termes : « Les Mélaniens sont des coquillages fluviatiles, presque tous exotiques et qui ont leur coquille recouverte d'un épi- derme d'un vert brun ou noirâtre. » Les seize espèces vivantes énumérées par Lamarck : M. asperata, truncata, coarctata, pimctata, corrugata, subulata, lœvigata, clavus, decollata, amarula, thia- rella, spimilosa, granifera, carinifera, trimcatula et fasciolata, appartiennent sans exception au genre Mêla- nia, tel qu'il est compris par les auteurs actuels. Lamarck avait donc un sens très net des limites de son genre, du moins pour les espèces récentes. Malheureusement il ne montra pas la même perspicacité dans l'étude des formes fossiles (Ann. du Muséum, vol- IV, p. 430, 1804; et Hist. nat. des animaux sans vert., vol. VII, p. 543, 1822). Pas une seule des douze espèces fossiles de Melania décrites par lui ne peut être rapprochée des Melania actuels ; toutes sont essentiellement marines. Le M. cos- tellata est un Diastoma; \e M. marginata un Parypho- stoma; le M. nitida un Eiilima ; les M- lactea, hordacea, canicularis, semidecussata, semiplicata, appartiennent au genre Bayania; les M. semistriata et cochlearella au genre Rissoina; enfin les M. fragilis et duhia ont été classés par Deshayes dans le genre Rissoia. Cette erreur de Lamarck a lourdement pesé sur la science et nous en trouvons les conséquences fâcheuses dans les écrits des naturalistes subséquents : Deshayes, Grateloup, Rang, Payraudeau, Defrance, Philippi, etc., qui ont long- temps continué à classer dans le genre Melania les fossiles les plus hétérogènes, montrant quelque ressemblance avec les prétendus Mekmia du tertiaire parisien. Les scrupules - 194 - de ces auteurs (1) n'avaient pu surmonter le fétichisme avec lequel ils acceptaient les jugements de Lamarck. Il en résulta, dans notre pays, une assez longue période d'inaction scientifique, durant laquelle on essaya vaine- ment de faire rentrer toutes les formes nouvellement connues dans les genres de Lamarck. Les travaux des natu- ralistes anglais de l'école de Gray donnèrent une impul- sion nouvelle aux auteurs français et modifièrent les idées de Desbayes lui-même, qui, dans son deuxième grand ouvrage sur les fossiles du Bassin de Paris, se décida enfin à adopter plusieurs genres excellents et à en créer beau- coup d'autres non moins nécessaires. Le premier essai de groupement ou de distinction des fossiles décrits par Lamarck sous le nom de Melania, est dû à T. Edward Bowdich, naturaliste anglais, déjà connu comme chef d'une mission dans le pays des Ashantees, et qui, à la suite d'un séjour à Paris, y avait fait imprimer, en 1882, un ouvrage intitulé : Eléments of Conchology, accompagné de nombreuses figures, dessinées la plupart d'après les spécimens de la collection du Muséum d'his- toire naturelle (2). Les Eléments de Bowdich sont antérieurs à la publica- tion du septième volume des Animaux sans vertèbres de Lamarck, qui renferme la liste des Melania fossiles du tertiaire parisien ; mais n'oublions pas que les douze (1) Voir à ce sujet : Deshayes, Dict. clas. d'hist. nat., t. X, p. 318 et 319. 1826. — Blainville (Man. de Malac, p. 487j a eu le mérite de considérer comme très douteuses les douze espèces fossiles de Mélanies admises par Lamarck. (2) Bowdich, en 1823, a séjourné à Madère et à Porto-Santo. Quelques espèces découvertes par lui ont été décrites par G. B. Sowerby,ea 1825. L'ouvrape de Bo\jà\ch (Excursions in Madeira and Porto-Santo, 1825) est posthume et a été publié par sa veuve. — 195 — espèces fossiles de Lamarck avaient été décrites en 1804, dans les Annales du Muséum. Arrivé au genre Melania, Bowdich le subdivise de la manière suivante, en caractérisant chaque section ou son genre : a. Melania, Lamarck. — Peristoma complète, effusive at the base of the columella ; black. — Turreted. — Flu- viatile. — Isle of France, Madagascar, East Indies. b. Melantho, Bowdich. — Peristoma incomplète, not effusive; very thick; white. — Subglobular. — Marine. Le type est représenté par l'auteur (pi. VI, fig. 15), mais sans nom spécifique. L'interprétation du genre Melantho présente de très grandes difficultés, qui ne sont pas encore surmontées. La plupart des auteurs (H. et A. Adams, Chenu, Binney, Tryon) ont appliqué le nom de Melantho à un groupe de Paludina de l'Amérique du Nord, représenté par le P. ponderosa, Say. Et, en effet, la figure donnée par Bowdich s'accorde assez bien avec quelques-unes des mutations de cette coquille. Mais si l'on accepte cette assimilation, on reconnaît alors que Bowdich a commis deux erreurs : la première en décrivant comme blanche une espèce ver- dàtre-cornée ; la deuxième en déclarant marine une coquille fluvialile. J'ajouterai que la figure originale de Bowdich ne montre pas les stries rayonnantes bien pro- noncées, fortement colorées, du Paludina ponderosa, et qui correspondent à la formation de péristomes suc- cessifs. En somme, l'application du nom de Melantho à un groupe de Paludines américaines est un peu dubitative. Mais alors, quel est le nom générique de oes forme aujourd'hui bien connues ? — 196 - Les naturalistes américains : Gill (1864), Meek et Hay- den (1876), Dali (188y), Ellsworth Gall (1886), s'accordent actuellement à restaurer, pour les Paludiaes américaines du groupe du Paliidina ponderosa, Say, le nom géné- rique de Campeloma, créé par Rafmesque, en 1819, pour une coquille ovale, à ouverture ovale, à base tronquée, à lèvres réfléchies, unies en pointe postérieurement ; pas d'ombilic. Une seule espèce était connue de Rafinesque (C. crassula); elle avait été recueillie dans l'Ohio ; sa spire, à sommet aigu, était com.posée de quatre tours inverses; l'ouverture dépassait en longueur la moitié de la largeur totale, et le test était très épais. (Joiirn. de Phy- sique, t. LXXXVIII, p. 423, 1819.) On remarquera que le type de Rafinesque est sénestre ; mais la sinistrorsité n'est pas rare chez les Paludines de ce groupe, puisque Kirtland a décrit en 1838 une espèce sénestre (Paludina heterostropha), identifiée postérieu- rement avec le P6l?^(rfma8 de ilO pages d'imprea» sion. - 212 - Ions avec plaisir son œuvre à l'attention des naturalistes, auxquels elle est appelée à rendre service en facilitant leurs recherches et leurs travaux. H. Grosse. N" 2. A second Supplément to the fifth volume of the Xerrestrial aii*-bi*eathiii§^ Molluslcs Of the Uni- ted statee and adjpcent Territories. By (Second supplément au cinquième volume des Mollusques Pulmonés terrestres des États-Unis et des territoires adjacents. Par) vir. o. oinney (1). Dans ce deuxième supplément, l'auteur donne la liste des espèces de Mollusques Pulmonés terrestres introduites aux États-Unis et acclimatées localement; celles des espèces universellement répandues aux États-Unis ; celles des espèces de la province centrale et, enfin, celles des espèces de la province Pacifique. Dans la province cen- trale, l'auteur siirnale les nombreuses variétés que pré- sente VHelix strigosa de Gould et l'énorme area qu'occupe cette espèce, depuis le lac des Bois, au N., jusqu'au Nou- veau Mexique et à l'Arizona, au S. Il décrit comme es- pèces nouvelles les Triodopsis Sanburni et T. Hemphilli, de Kingston (N. de l'Idaho). La liste des espèces de la province Pacifique ne comprend pas les formes des régions de l'extrême nord ; d'après l'auteur, elles appartiennent plutôt à la faune du N. de l'Asie. H. Grosse. (l) Cambridge, décembre 1886. Brochure petit in-4 de 26 pages d'impression, accompagnée de 3 planches noires. (Extr. du N" 2 du vol. XIII du Bulletm^of the Muséum of Comparative Zoology.) 4360. — ABBEVILLE, TYP. ET STÉR. A. RKTAUX. — 1887. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 1er Juillet 1887. Description d'Espèces nouvelles du Tonliîn et Ob- servatioiis sur quelques autres Mollusques de la même région, Par Ph. Dautzenberg et le Baron L. d'HAMONviLLE. Nous avons reçu, en 1886, plusieurs envois de coquilles recueillies au Tonkin par M. R. de Morlaincourt, capitaine d'artillerie, qui a bien voulu, pendant ses diverses excur- sions, soit dans le Delta, soit dans le haut pays, employer le peu de loisirs que lui laissaient ses fonctions à la re- cherche des spécimens dont il a enrichi notre collection. Nous le remercions de tout cœur, ainsi que M. le D'' Du- jardin-Beaumetz, directeur du service de santé au Tonkin, et M. le capitaine Massiet du Biest, qui ont aidé M. de Morlaincourt à rassembler les matériaux, dont nous allons parler. Nous tenons également à dire à M. Crosse, à M. le com- mandant L. Morlet et à M. le D' Brot, que c'est grâce à leur grande expérience et à la communication des publi- 15 — 214 - cations et des matériaux, qu'ils possèdent que nous avons pu entreprendre de publier cette notice. Les espèces fluviatiles, à l'exception des Melania, pro- viennent du Delta, pays plat, formé d'alluvions argileuses et sillonné de nombreux cours d'eau. Les Mollusques ter- restres et les Melania ont été recueillis dans le haut pays, région riche en calcaire et qui n'a été explorée jusqu'à présent que d'une manière fort incomplète. Cette partie du Tonkin réserve certainement bien des surprises aux naturalistes qui pourront l'explorer avec soin. Nous n'avons nnllement l'intention de donner une liste des Mollusques du Tonkin et si nous mentionnons quelques espèces déjà connues, c'est uniquement pour ne pas laisser perdre certaines indications d'habitat, de varia- tions locales, etc., qui pourront, un jour, être utiles à celui qui entreprendra la publication d'une faune malacolo- gique du Tonkin. Nous espérons que de nouveaux envois nous pernoiettront de nous procurer, par la suite, do nouveaux dûcaments que nous nous empresserons de publier, au fur et à me- sure qu'ils nous parviendront. 1. Ariophanta Broti, noo. sp. (PI. VIII, fîg. 1.) Testa sinistrorsa, angiistè sed profundè umbilicata. Spira obtusa. Anfractns 6 convexi, ubiqiie confertissimè granulosi et siipernè striis incrementi arcuatis, rugisqiie irregiilanbiis malleati. Anfractus iiUimus valdù carina- tus, infrà arcaatim strlatus. Apertura obliqua, rotim- dato-liinaiis. Peristoma caUosiim, reflexiim, ad coliimel- lam latins, marginibus callo jimctis. Color griseo-jlavi- cans, lineolis angustis rtifis, subtus prœcipuè conspicuis — 215 — clnctas. Peristoma album. — Diam. maj. 47, wui. 40, ail. 33 mill. Coquille à enroulement sénestre. Spire convexe, obtuse an sommet, composée de six tours, le dernier pourvu, à Il périphérie, d'une carène bien saillante. Ouverture oblique, semi-lunaire. Golumelle assez large, réfléchie sur l'ombilic, qui est médiocrement ouvert mais très profond et laisse voir tout l'intérieur de la spire. Labre arrondi, réfléchi, relié à la columelle par une callosité mince, appli- quée. Toute la surface de la coquille est couverte de gra- nulations fines et serrées. A la partie supérieure des tours, régnent des plis d'accroissement forts, irréguliers et inter- rompus, qui donnent à cette partie du test un aspect mal- léole. Sur la base du dernier tour, les plis d'accroissement sont continus, réguliers et peu saillants. Coloration d'un gris jau:.àtre, orné, à partir de l'avant- dernier tour, jusqu'à l'ouverture, de linéoles décurrentes fauves, visibles surtout sur la base du dernier tour. Le sommet de la spire est d'un fauve uniforme. Péristome blanc. Epiderme ... Cette grande et belle coquille se rapproche, par sa forme générale et par son système décoloration, de VAriophanla cicatricosa, Mûller; mais elle s'en éloigne par la carène saillante de son dernier tour et, surtout, par sa surface granuleuse qui ressemble d'une manière frappante à celle de certaines Hélices brésiliennes du groupe des Solariopsis, Beck: H. pellis-serpentis, Chemnitz, et Hélix Brasiliana, Deshayes. Hab. Rochers du Nuy-Dong-Nay : ce sont des rochers de marbre, qui ont une longueur de quarante à cinquante kilomètres et qui bordent, en partie, la route de Bae-Ninh à Lang-Son (de Morlaincourt). - 216 - 2. Hélix Gabriell^e, nov. sp. (PL VIII, fig. 2). Testa angustè sed profimdè perforata. Spira parùm elata. Anfractus 6 convexiusculi, striis incrementi ar- cuatis et nigulis valdè irregularibus sculpH. Anfractus ultimus anticè mx descendens, oasi convexus, ad peri- pheriam suhangulatiis. Aperttira Uinato-subqiiadrata. Coliimella obliqua, ad perforationem reflexa. Labriim reflexum. Margines callo tenuissimo, nitido juncti. Color griseo-lutescens, linea transversa rafa, adperi- pheriam pictiis. Peristoma albidiim.'— Diam. maj. 32, 7nin. 28, ait. 24 mill. Coquille étroitement mais profondément perforée, de forme globuleuse-déprimée. Spire peu élevée, composée de 6 tours convexes, séparés par une suture simple et pourvus de stries d'accroissement arquées, très fines et de rides extrêmement irrégulières, qui donnent à toute la surface un aspect chagriné. Dernier tour arrondi, à base convexe, à peine subanguleux à la périphérie et descen- dant très faiblement vers l'ouverture. Ouverture oblique, médiocre. Bord columellaire oblique, réfléchi sur la cavité ombilicale et décrivant un angle obtus assez visible, à son point de jonction avec le bord basai. Labre arrondi, réflé- chi, relié à la columelle par une callosité fort mince, lui- sante et appliquée. Coloration d'un gris jaunâtre, orné, à la périphérie du dernier tour, d'une ligne décurrente brune, bien marquée, et qui reste en partie visible au-dessus de la suture des tours précédents. Une zone étroite, blanchâtre, peu définie, borde le sommet des tours et la base du dernier tour est plus claire que le reste de la coquille. Péristome blanc. - 217 — UHelix Gabriellœ offre une grande analogie de sculp- ture avec VHelix Hainanensis, H. Adams, coquille décou- verte d'abord dans l'Ile d'Halnan et qui a été récemment retrouvée au Tonkin par M. Jourdy ; mais il se distingue essentiellement de cette espèce par sa forme beaucoup plus déprimée, ainsi que par son système de coloration, qui consiste en une seule ligne décurrente brune, tandis que y H. Hainanensis possède de nombreuses linéoles, dis- posées par fascies. Hah. Route de Bac-Ninh à Lang-Son (de Morlain- court). 3. HELIX MORLETI, IlOV. S}). (PI. VIII, fig. 3). Testa iimbilicata, conico-globosa, tennis, subpellucida, nitidissma. Spira conoidea. Anfractus 7 convexi, dense radiatim et arciiatim pUcati ; uUimiis infernè convexus et ibi tenuissimè striatus ; medio, umbilico profundis- simo, infundibuUformi per foratus . Apertura subrotunda, marginibus incrassatis, late reflexis, callo tenui, nitido jimctis. Columella versus basin subdentata. Color lutescens, pallidè corneus. — Biam. ma}. 30, min. 25, ait. 23 mill. Coquille ombiliquée, de forme conique-globuleuse. Test mince, transparent, très luisant. Spire conoïde, composée de 7 tours convexes, séparés par une suture linéaire bien visible et ornés de costules longitudinales, serrées, obliques, un peu arquées. Ces costules s'atténuent insensiblement, à la périphérie du dernier tour, dont la base est convexe, finement striée et percée d'un ombilic infundibuliforme, peu large, mais très profond. Ouverture de forme arrondie. Columelle oblique, calleuse, largement réfléchie sur l'om- bilic et munie, vers sa base, d'une denticulaticn obsolète. - 218 — Labre arrondi, dilaté, rétléchi, relié à la columelle par une callosité mince, appliquée, luisante. Coloration uniforme, d'un gris fauve kès clair. Péris- tome légèrement teinté de fauve plus foncé. Nous ne pouvons comparer cette espèce qu'à VHelix Joiirdyi, L. Morlet, avec laquelle elle a une grande ana- logie de sculpture, mais dont elle diffère essentiellement par sa taille beaucoup plus grande, son péris tome épais, réfléchi, etc. Hab. Route de Bac-Ninh à Lang-Son (de Mur la in- court). 4. Hélix Jourdyi, L. Morlet. 1886. Journal de Conchjjliologie, p. 75 et 269, pi. XII, tîg. 3, 3 a, 3 b. Hab. Environs de Than-Maï. 5. Hélix Balansai, L. Morlet. 1886. Journal de Conchyliologie, p. 1 et 270, pi. XII, fig. 4, 4 a. Hab. Rochers de marbre du Nuy-Dong Nay. 6. Hf.lix (Plectopylis) Schlumbergeri, L. Mor- let. 1886, Journal de Conchyliologie, p. 1 et 272, pi. XII, fig. 2, 2 a, 2 b, ^c. Hab. Rochers du Nuy-Dong-Nay. 7. Clausilia Ardouiniana, Heude. Heude. Mémoires concernant l'Histoire naturelle de VEmpire chinois — 3' cahier, p. 1J8, pi. XXXI, fig. 1. - 219 - Nous avons rapporte à cette espèce un exemplaire im- parfait, dont le péristorae est ébréché. Nous espérons que des matériaux plus complets nous permettront de vérifier plus tard cette attribution. Hab. Rochers du Nuy-Dong-Nay (de Morlaincourt). 8. Melania Hamonvillei, Brot. 1887. Journal de Conchijliologie, vol. XXXV, p. 32. Hah. Environs de Than-Moï (Phu-Lang-Thuong) (M. de Morlaincourt). 9. Melania Beaumetzi, Brot. 1887, Journal de Conchyliologie, vol. XXXV, p. 34. Hab. Environs de Than-Moï. C'est par suite d'une regrettable confusion que nous avions signalé à M. le D'" Brot, comme lieu d'habitat de cette espèce, la « baie de Touranne » : c'est bien dans une mare des environs de Than-Moï qu'elle a été trouvée par M. de Morlaincourt. 10. Paludinapolyzonata, Frauenfeld. 1862. Yerhandl. der K. K. Zool. botanische Gesells- Chaft, p. 1163 (description). 1863. Reeve, Conchologia Iconica, pi. Vïï, fig. 38. Hab. Les environs d'Hanoï (M. de Morlaincourt). 11. Ampullaria polita, Deshayes. = Ampullaria virescens, Deshayes, Dictionnaire class. d'Hist. Nat,, 5™'^livr. de pi., fig. 2 (/?o?z Ampullaire verte, Laraarck). 1830. Ampullaria polita, Deshayes. Encyclopédie mé- thodique, p. 31. — 220 — Hab. Les environs d'Hanoï (M. de Morlaincourt). Les indigènes mangent cette espèce,de même que la sui- vante. Nous en possédons des spécimens qui, tout en conser- vant la forme du type, présentent une coloration externe plus claire et sont dépourvus de la belle nuance ama- ranthe qui colore l'ouverture. 12. Ampullaria Borneensis, Philippi. 1851. Chemnilz, éd. 2, p. 31, pi. VIII, fig. 3. 1852. Zeits. f. Malak. Vol. IX, p. 24. Hab. Le fleuve Rouge, près d'Hanoï. Certains exemplaires sont ornés de fascies décurrentes brunes, plus ou moins apparentes, tandis que d'autres offrent une coloration uniforme. 13. Hybocystis Grossei, nov. sp. (PI. VIII, fig. 4). Testa angmtè et profandè perforata, distorla, sublœ- vigata, striis tantùmincrementi obsoletis,obliquis,arcua- tisqiie munita. Apex conko-obtustis. Anfractiis 7 con- vexi, supernè depressi; penuUimus suprà aperturam planatus, dorso gibbosus ; iiltimus angustior breviterqtie ascendens. Apertura circularis . Peristoma duplex , incrassatum,reflexum, supernè aream triangularem os- tendens. Sutura Unearis, impressa. Color ru fus, pr^opè suturam linea Uvido-cœrulescente ornata. Peristoma al- bidmn. — Operculum... — Diam. maj. 20, min. 10, ait. 39 7mll. Coquille solide, pupiforrae, distordue, à perforation om- bilicale étroite mais profonde. Surface lisse, traversée par des stries d'accroissement obliques, flexueuses. Spire co- nique, à sommet obtus, composée de 7 tours convexes, aplatis à leur partie supérieure. Suture linéaire, bien marquée, non bordée, mais paraissant submarginée, par suite de l'aplatissement de la partie supérieure des tours. Avant-dernier tour contourné, comprimé, presque plan, au-dessus de l'ouverture, renflé et gibbeux du côté opposé. Dernier tour rétréci, descendant rapidement. Péristome circulaire, épais, double, réfléchi, pourvu d'une aire triangulaire, au sommet du labre. Coloration d'un brun rougeâtre assez clair- Sommet d'un gris jaunâtre un peu translucide. Le sommet des tours est bordé, le long de la suture, d'une ligne blanche, accompagnée, au-des- sous, d'une zone violacée étroite. Péristome blanc. C'est de VHybocijstis Myersi, Haines, que VH. Crossei se rapproche le plus, par son aspect général, mais il est plus grand, d'une forme plus contournée, plus massive ; sa coloration est aussi plus claire. Il diff'ère de VH. gravida, Benson, par sa taille plus forte, par le nombre de ses tours, qui est de 7, au lieu de 6, par sa coloration plus foncée et surtout par sa suture non marginée. Hab. Recueilli dans une grotte, près de Than-Moï, par M. de Morlaincourt. 14. Cyclophorus Saturnus, Pfeifl'er. 1862. Proceedings of the zoological Society of Loti- don, p. 116, pi. XII, lig. 6. Hah. Grottes près de Than-Moï. Cette espèce est comestible, de même que la suivante. Les indigènes sont très friands de la chair des Cyclo- phores. Pour se procurer l'animal entier, ils percent le dernier tour, du côté opposé à l'ouverture, et retirent le 222 mollusque, au moyen d'un crochet en forme de F, qui fait levier en s'appuyant à la paroi de la coquille. 15. Cyclophorus fulguratus, Pfeiffer. 1852. Proceedings of the zoological Society of Lon- don, p. 63. Hah. Grotte près de Than-Moï (de Morlaincourt). Cette belle espèce varie, sous le rapport de l'intensité de la coloration. Les individus d'une coloration plus pâle ont également le péristome d'un rouge moins vif, passant au rose orangé. 16. Cyclophorus Jourdyi, L. Morlet. 1886. Journal de Conchyliologie, p. 281, pi. XIV, fig. i, ia. Hah. Route de Bac-Ninli à Lang-Son (de Morlain- court). 17. Pterocyclus sp? Hah. Grotte aux environs de Than-Moï. Nous ne possédons qu'un seul échantillon de cette es- pèce , qui ressemble au Cyclophorus Klohukowskii, L. Morlet, mais chez lequel la spire est complètement plane. Son mauvais état ne nous permet pas de le déter- miner d'une manière satisfaisante. 18. Unio Grayanus, Lea. 1834. Observations on the Naiades, art. V, p. 178, pi. IX, flg. 26 (Extr. Trans. Am. Philosophical Society, 1832). Hah. Rivière claire (de Morlaincourt). - 223 - 19. Unio Jourdyi, L, Morlet. 1886. Journal de Conchyliologie, p. 76, pi. XIII, fig.5, 5 a. Hab. Rivière claire (de Morlaincourt). 20. Anodonta Jourdyi, L. Morlet. 1886. Journal de Conchyliologie, p. 76, pi. XV, fig. 1, 1 a. Hab. Etangs aux environs d'Hanoï (de Morlaincourt). Celte espèce, fort abondante au Tonkin et dansl'Annam, est comestible ; sa nacre sert aux incrustations communes. L'épaisseur est fort variable ; nous possédons des sujets adultes dont le diamètre varie de 45 jusqu'à 70 milli- mètres. 21. DiPSAS BIALATA, Lea. 1834. Symphynota bi-alata, Lea. Neiv genmand some new species of the family of Naiades, t. IV, p. 59, pi. XIV. (Extr. Tr. Am. Phil. Soc, 1827). 1835. Unio bi-alatus, Deshayes, in Lamarck : Animaux sans vertèbres, 2^ édition, t. VI, p. 558. Hab. Etangs près d'Hanoï (de Morlaincourt). Les indigènes mangent ce mollusque qui atteint une très grande taille : nous en possédons un spécimen qui ne mesure pas moins de 24 centimètres de longueur et 16 1/2 de hauteur (expansion aliforme comprise). 22. DiPSAS DJSCOIDEA, Lea. 1834. Symphynota disoidea, Lea — Observations on — 224 — the Naïades, t. V, p. 187, pi. XI, fig. 33 (Extr. Trans. Am. Phil. Soc, 1832). Hab. Etangs près d'Hanoï (de Morlaincourt). 23. CORBICULA ToNKiNiANA, L. Morlet. 1886. Journal de Conchyliologie, p. 292, pi. XIV, fig. 5, 5 a. Hab, Rizières près d'Hanoï (de Morlaincourt). L'intérieur des valves est ordinairement d'un bleu vio- lacé clair, chez cette espèce. 24. CoRBicuLA Baudoni, L. Morlet. 1886. Journal de Conchyliologie, p. 293, pi. XIV, fig. 6, 6 a. Hab. Rizières près d'Hanoï (de Morlaincourt). 25. Gyrena, sp ? Hab. Banc de sable du fleuve Rouge^ à la hauteur du rapide de Thac-Ghot, à 350 kilomètres en amont d'Hanoï. M. de Morlaincourt n'a pu, malheureusement, nous rap- porter qu'un exemplaire fort jeune, qu'il ne nous a pas été possible d'identifier. 26. DONAX FABA, Ghemnitz. 1782. Conchy lien-Cabinet, t. VI, p. 245, pi. XXVI, fig. 266-267. Hab. Rives du fleuve Rouge (de Morlaincourt). 27. Gyclina Ghinensis, Ghemnitz. 1788. Venus Chinensis. Conchylien-Cabinet, t. X, p. 356, pi. GLXXI, fig. 1663. — 225 — = 1790. Venus Sitiensis, Gmelin. Systema Naturœ, édit. XIII, p. 3285. = 1818. Cyprina tenui-stria, Lamarck. Animaux sans vertèbres, t. V, p. S68. Hab. M. de Morlaincourt a vu vendre cette espèce, au marché d'Hanoï, comme comestible. Parmi les exemplaires qu'il nous a rapportés, les uns sont ornés de zones concen- triques blanchâtres sur un fond jaune, les autres possèdent des zones alternativement blanches et violacées. Nous ne citerons que pour mémoire les trois espèces suivantes, recueillies, en passant dans la baie de Tou- ranne. Amussium Ballotti, Bernardi. Cytherea petechialis, Lamarck. Tridacna squamosa, Lamarck. Paris, 30 mars 1887. P. D. et L. d'H. Descriptions d'espèces nouvelles du genre scaienoa- toiiia. Par P. Fischer. 1. SCALENOSTOMA LUBRICUM (PI. VII, (ig. 4). Scalenostoma lubrica, Fischer, Journ. de ConchyL, vol. XXXIV, p. 295, 1886. Coquille conique turriculée, assez mince, très luisante, translucide, ornée de stries longitudinales et spirales très fines ; tours de spire au nombre de 13 à 14 aplatis, séparés par une suture déprimée, un peu anguleux au voisinage de — 226 — la suture mais non bordés ; dernier tour de spire égalant le quart de la longueur totale (1) et unicaréné à la péri- phérie ; ouverture piriforme, à bords aigus ; labre mince, anguleux à sa partie moyenne, légèrement sinueux en arrière. La coloration des premiers tours est blanche, uniforme ; elle devient d'un brun pâle, à partir du cin- quième tour ; les derniers tours sont blanchâtres et translucides. Longueur totale 10 millimètres ; plus grand diamètre 3 millimètres; longueur de rouvei'tiirc 2 1/2 millimètres. Hab. Ile Maurice, d'après M. E. Marie, qui nous a communiqué cette espèce. Le test est poli et brillant comme celui des espèces du genre Melanella, Bufresne (Etilmciy Risso). 2. SCALENOSTOMA MaRIEI (PI. VII, flg. 5). Scalenostoma Mariei, Fischer, Journ. de ConchyL, vol. XXXIV, p. 296, 1886. Coquille étroitement subulée, assez solide, blanche, brillante; tours de spire au nombre de l^, lisses, bordés â la suture par un petit cordon, un peu convexes, munis d'une carène médiane, aiguë ; dernier tour égalant environ Je quart de la longueur totale, bicaréné à la périphérie, atténué et un peu prolongé à la base; ouverture ovale oblongue, à peine semi-lunaire ; bord columellaire- subé- largi, épaissi ; labre arqué, sinueux en avant et en arrière. Coloration d'un blanc uniforme, opaque sur les tours moyens, translucide aux deux extrémités. Longueur totale 6 millimètres 1/2 ; plus grand diamètre (1) C'est par suite d'une erreur typographique que la diagnose latine poite : 1/3 longiludinis ; il faut lire 1/4 longitudinis paiilo su- perans. — P. F. — 227 — 1 millimètre 1/2 ; longueur de l'ouverture 1 milli- mètre 1/2. Hab. Archipel de la Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Espèce remarquable par son dernier tour bicaréné. Ce mode d'ornementation est exceptionnel dans le genre Sca- lenostoma. P. F. DiagllOSiS Cyclostomatîs novi, inSUlce Madagascar dictée incolce, Auct. H. Grosse et P. Fischer. Gyglostoma eusïolum (1). T. latè et profundè umbilicata, subdepresso-tiirbinata, solidiila, transversim costulato-striata, costalis subdis- tantibiis, majoribus, albo et fusco articalatis ornata, palUdè fiilolda; spira paràm elevata, apice obtmnlo ; sutura impressa, profundè canaliculata ; anfr. 4 1/2 coiivexiusculi, primi 1/2 lœves, palUdè falvidi, ultinms spiram superans, versas médium acutè carinatus, infrà carinam fusco unifasciatus, concentricè striatus, lineis articulatis, subdistantibus impressus, circà umbilicum, et intùs sat validé costulatus; apertiirasubcircularis, intùs fulvido-albida, fusco multifasciata, fasciis costulis arti- culatis testœ respondentibus ; peristoma contiiiuum, sub- circulare, juxta insertionem vix subangulatum, fulvido- albidum, fasciis aperturœ cohimellam, basin et margi- nem externum attingentibus. — Operculum calcareum, normale, medio concaviusculum. — Diam. maj- 23, (1) Etyiuologie : sjotoXo;, benè ornatus. - 228 - mm. 19, ait. 14 1/2 mill. Aperttira cum peristomate 11 1/2 mill. longa, 11 lata. (Goll. Grosse). Habitat in insukl Madagascar dicta (teste G. B. Soiverby). Species Cycloslomati bipartito Moreleti (i), subfos- sili in insulâ Rodriguez dicta, formel, irnihilico et carinâ anfractûs ullimi valdè afjlnis, colore et fasciis carenti- bus spirœ et apertiirœ distinguenda. H. G. et P. H. Sur la véritable distribution géographique du i»urpura patiila. Par le Rév. A. H. Gooke (i). Depuis quelque temps déjà je me suis occupé d'étudier la distribution géographique du genre Purpura. Parmi les nombreuses espèces généralement admises, le P. patula est la seule qui présente, dans sa distribution, des irrégu- larités bien marquées, dont la c?iuse ne peut pas facilement être attribuée à des considérations de courants ou de lignes de côtes. Pour les Mollusques aussi bien que pour les Vertébrés, ce qui constitue une anomalie dans la dis- tribution des animaux n'est pas autant l'extension de Tarea d'occurrence que l'occurrence dans des endroits lar- gement séparés les uns des autres, avec absence complète sur les points intermédiaires, ou. bien encore l'occurrence dans des localités relativement rapprochées mais qui sont séparées les unes des autres par quelque énorme obstacle (1) Journ. de Conchyl. Vol. XXIII, p. 26, pi. I, fig. 3, 1873. (2) Traduit de rauelais, sur le uiuuuïcrit original, par H. Grosse. — 229 — physique. II n'y a rien d'anormal dans l'occurrence de la même espèce de Purpura sur la Côte de Natal et aux Iles Philippines, attendu que, d'une de ces locahtés à l'autre, le passage est facile et le climat reste à peu près le même. Par contre, ce qui peut être considéré comme une awoma- lie apparente dans la distribution géographique, c'est, par exemple, un cas comme la rencontre d'espèces identiques, des deux côtés de l'isthme de Panama ou des deux côtés de l'isthme de Suez, ou encore la présence de VHelix nemoralis dans 1 Etat américain de Massachusetts et de VHelix aspersa à Maurice, Je désigne ces cas sous la déno- mination à' anomalies apparentes, parce qu'ils cessent d'être anormaux quand nous nous trouvons en possession de tous les faits qui s'y réfèrent. D'ailleurs, l'anomalie dans la distribution du Purpura patiila, tel qu'il est con- sidéré actuellement, n'est pas d'un genre qui puisse être regardé comme apparent, car ni la géographie préhisto- rique, ni les théories d'introduction ne peuvent expliquer les faits dont il s'agit, tels qu'ils sont acceptés générale- ment. Les documents relatifs à la distribution du P. patula, aussi loin que jai été à même de pouvoir les recueillir, sont les suivants. Le plus ancien auteur anglais, qui paraisse avoir connu la coquille, est Nehemiah Grew. Dans son Catalogue of Rarities belonging to the Royal Society, A. D. 1681, Tab. 9, il en donne deux figures, qui, par une erreur du dessinateur, sont représentées comme sénestres. Il ne peut dire où la coquille a été trouvée, mais sa description est si curieuse que je suis tenté de la citer. « Vescargot rebord- de-chapeau. Coquille à angle du « bord gauche double. Non décrite. Formant, en quelque 16 — 230 - « sorte, la moitié d'un ovale allongé, La lèvre gauche est « plate,... Profonde à l'intérieur, elle est tachée d'un brun « rouge brillant. La lèvre gauche^ près du Turban, est « large de près d'un pouce ; en avant, sa terminaison est « tranchante. Le turban forme, environ deux tours. Le « tour principal et lui, sont, tous deux, garnis de protu- « bérances, disposées en ordre spiral, et recouverts, en « dessus, d'une croûte d'un rouge pourpré clair. » Bonanni (1684) figure la coquille mais ne dit rien de son pays d'origine. Lister (1685), Hist. Conchijl. f. 889,49 : Bue. Barba- dense. Petiver(1702-1711), Gazophijlaciim; t. 152, f. 3 : Per- dicea Jam. (i. e. Jamaicemis) nodosa ; sa référence, pour elle, est un catalogue américain. Linna3us (1735), Syst. Nat. Ed. XIII (1788), vol. I, par- tie VI, p. 3483 : « Buccinum patiilum. Habitat rarius in « mari œthiopico et americano. » D'Argenville (1742-1757), Z'i/«f. iYaL pi. 17 H: « La « mûre garnie de tubercules noirs. C'est une Conque Per- « sique (p. 264). » Martini (ut infrà) se trompe en rap- portant cette figure au P. patula. Elle représente le P. bi- tubercularis, Lamarck, var. Savignyi, Deshayes, qui est commun dans le golfe Persique et à Aden. Adanson (1757), Sénégal, p. 105, pi. VII, fig.'3. « Le « Pakel. Ce coquillage est assez rare ; on le voit sur les « rochers du Gap Manuel (Ce Cap ne se trouve pas indiqué « sur la carte régionale d' Adanson que nous possédons). Davila (1767), Catal. Syst, p. 214, n" 413. « Conque « Persique d'Amérique. » Il cite probablement (et com- prend de travers) d'Argenville. Martini et Chemnitz (1777), Conchyl. Cabinet, vol. III, — 231 — Tab. LXIX, fig. 757 d. « Afrique, Sénégal (probablement « d'après Adanson), Jamaïque, Amérique et Barbade. » Dillwyn (1817). « Buccinum patulum. Habite l'Amé- « rique (Linnaeus) ; la Barbade (Lister) ; Fort Saint- « Georges, dans les Indes Orientales (Petiver) ; Sénégal « (Adanson); Indes Occidentales (Humphreys). » Wood (1825), Catal. of Shells. « Indes Occiden- « taies. Lamarck (1844), Anim. sans vert., éd. 2, vol. X, p. 61. « Habite l'Océan Atlantique et la Méditerranée. Kiéner (sans date), Species, pi. XXIV, fig. 66. « Habite « l'Océan Atlantique, les côtes de la Jamaïque et des Bar- « bades ; l'Océan Pacifique, vers les côtes de Mazatlan ; la « Méditerranée, les côtes de la Corse et de la Sicile. » Reeve (1846), Conch. Iconica, vol. III. Purpura, sp. 3. « Iles Philippines (Guming). » Requien, (1848), Catal. des Coquilles de Vile de Corse. — « La Corse. » L'auteur n'a pas vu la coquille, mais il la donne d'après l'autorité de Payraudeau, dont je n'ai pas été à même de consulter l'ouvrage. Jay (1850;, Catalogue. « Philippines, Méditerranée, « Indes Occidentales. » Kûster, in Martini et Chemnitz, Conchyl. Cab. éd. 2, p. 108-110, Taf. 20, fig. 1, Taf. 17, fig. 8, 9. « Sur les « côtes d'Afrique (Lamarck); aux Philippines (Reeve); « Mazatlan (Menke). » Deshayes (1863), Catal. des Mollusques de File de la Réunion. « Bourbon. » Tryon (1880), Manual of Conchology, vol. II, p. 159. « Golfe de Californie et Panama ; île Bourbon (Deshayes) ; « Philippines (Guming) ; Indes Occidentales. Il ne peut « y avoir de doute sur la distribution géographique très — 232 — « étendue de cette espèce dans les régions tropicales et « subtropicales. » 11 n'est pas nécessaire de multiplier les citations d'auto- rités pour démontrer que le Purpura patula est une espèce commune des Antilles. Je l'ai moi-même recueillie abondamment à la Barbade, à Saint-Thomas, à la Ja- maïque. Elle est citée de Cuba (A. d'Orbigny, Liste des Coquilles de Cuba) ; de la Guadeloupe (Fischer, Catalogue des Coquilles de la Guadeloupe recueillies par M. Beau) ; des Bahamas (Krebs, in Ann. Lijc New-York, vol. VIII, p. 430); et, enfin, du golfe de Paria (Guppy, in Quart. Journ. of Conchyl., vol. II, p. 159, 160). Le P. patula se rencontre aussi dans l'Amérique tropi- cale Occidentale, la plus septentrionale des localités citées étant Margarita Bay (P. P. Garponter, Report 1863, p. 111, 152). Il a été trouvé à La Paz et à Acapulco (Garpenter, lit suprà, p. 28, 111), ainsi qu'à Mazatlan (Garpenter, Catal. of Reigen Moll. from Mazatlan in British Muséum). Dans le British Muséum, il est indiqué comme provenant de Panama, sur l'autorité du capitaine Kellett, et du lieute- nant Wood. Je crois que cette dernière localité est erro- née. G. B. Adams n'a pas plus rencontré le Purpura pa- tula, à Panama, en 1850, que je l'y ai trouvé moi-même, en 1879. Et peut-être puis-je rappeler, à ce propos, ce que Forbes a dit du degré de confiance que l'on pouvait avoir dans les indications de Kellett et de Wood: ftMalheureuse- « ment les localités exactes de la plupart des spécimens « individuels recueillis n'ont pas été notées en leur temps. « ... La valeur de la collection, comme démonstration des « faits de distribution géographique, est, par suite, moins « considérable qu'elle n'aurait pu l'être (Proc. Zool. Soc — 233 - « London, 1850, p. 270, assertion qui est confirmée par Carpenter (Report, 18o6 (1), p. 239)? Le Purpura patula se rencontre également aux îles Ga- lapagos (E. A. Smith, On Coll. of H.M. S. Peterel, Froc. Zool. Soc. 1877, p. 69). L'existence du P. patula, des deux côtés de 1 isthme de Panama, peut donc être considérée comme établie. Ses limites septentrionale et méridionale, du côté de l'Atlan- tique^ ne paraissent pas être exactemest déterminées. Bien que se trouvant à Cuba, il n'est pas cité de la Floride, comme son compatriote, P. deltoidea, Lamarck, et il ne semble pas qu'il ait été rencontré au S. de la Trinité. Je ne trouve aucune citation de son occurrence sur les côtes occidentales du golfe du Mexique. Il doit probablement s'y rencontrer, mais il semble qu'il n'existe pas de liste de Coquilles marines, recueillies sur un point quelconque de la côte américaine, de la Nouvelle-Orléans aux embou- chures de rOrénoque. Il est maintenant nécessaire d'éclaircir tout d'abord la question des localités erronées. La première d'entre elles est la Méditerranée. L'erreur parait remonter à Lamarck et à Payraudeau. Elle ne peut avoir même l'ombre d'une apparence d'établissement sur un fait quelconque, mais elle est très instructive en ce qu'elle montre comment une bévue de ce genre est copiée et passe successivement d'un auteur à l'autre. Les localités africaines doivent, dans mon opinion, par- (1) Panama, comme point de rayonnement pour les voyageurs, est souvent une localité aussi trompeuse que Singapoui*, dans l'hé- misphère oriental. J'y ai vu offrir en vente des coquilles qui ne pou- vaient certainem.ent pas avoir vécu dans cet endroit, précisément comme j'ai vu des coquilles Péruviennes dans les magasins de Colon. — 234 - tager le sort des localités Méditerranéennes. Elles se ré- duisent simplement à l'habitat donné par Linnseus « in « mari yEthiopico (quoi que l'on en puisse penser) » et à la mention du Sénégal, par Adanson. Il y a, maintenant, juste cent trente ans que l'ouvrage d'Adanson a éfé pu- blié, et, depuis ce temps, on n'a pas encore reçu, une seule fois, la confirmation de l'existence du P. patlila, au Séné- gal. Il est bon de noter ici que l'espèce dont il s'agit, comme presque tous les Purpura, est extrêmement abon- dante, partout où elle se rencontre. Les autres espèces de Purpura de l'Afrique Occidentale, P. hœmastoma, Linnseus ; P. neritoides, Linnseus ; P. fasciata^ Reeve, sont répan- dues à profusion et ont été rapportées en quantités sura- bondantes. Le P. patula, au contraire, n'a jamais été vu sur cette partie de la côte d'Afrique, ni sur aucune des parties contigues du littoral, Nous arrivons'ensuiteàlalocalitécitée par Deshayes, l'Ile de la Réunion. L'auteur français cite simplement l'espèce dans son Catalogue, sans note ni commentaire. La certi- - tude de cet habitai me semble aussi sujette à caution que, pour Adanson, l'indication du Sénégal, si même elle ne l'est pas davantage. Non seulement l'exactitude de cet ha- bitat n'a jamais été confirmée, mais on peut dire encore que cette région est beaucoup mieux connue que le Séné- gal, et que l'espèce, si elle existait réellement, à Bourbon, ne pourrait manquer d'y avoir été découverte, soit avant Deshayes, soit après lui. Or, non seulement ce n'est pas le cas, mais de plus, les listes savamment élaborées de MM. E. von Martens (1) et Liénard (2j, qui traitant spé- (1) Môbius (Martens), Beitràge zur Meeresfaunen derinsel Mauri- Uns undder Seychellen. (2) Catalogue de la Faune malacologique de l'Ile Maurice. - 235 — cialement des coquilles de cette région, ne mentionnent pas le P. patula comme s'y trouvant. Pourtant, ces listes comprennent les Mollusques du groupe tout entier des îles Mascareignes, et il serait également impossible, pour le P. patula, d'habiter les eaux, de Bourbon seules, ou, les habitant, de n'y avoir jamais été découvert. Nous passons maintenant aux localités purement In- diennes, pour lesquelles les autorités sont Dillwyn (Fort Saint-Georges, dans les Indes Orientales (Petiver) et Reeve (Phihppines, Guming). La localité que Dillwyn attribue à Petiver ne peut être qu'une grosse erreur. J'ai parcouru à satiété le Gazophy- laciiim, sans jamais pouvoir y découvrir quelque chose qui rattache la mention : « Fort Saint-Georges » au « Perdicea Jam. nodosa, » de Petiver. La même observa- tion peut s'appliquer aux « Philippines », citées par Reeve sur la seule autorité de Guming. Pour quiconque connaît bien les collections du British Muséum, ce n'est pas une autorité du tout. Guming avait l'habitude de fourrer ses étiquettes de localités dans l'ouverture de ses coquilles et de détruire ces étiquettes, dès que les espèces avaient été décrites (1). Quelque grande qu'ait été la valeur des recherches de Guming, peu de naturalistes ont exercé une influence plus funeste sur les véritables idées de distribu- tion géographique, comme le prouvent les nombreuses erreurs répandues dans le Conchologia Iconica. Aux Philippines, pas plus qu'au Sénégal et à Bourbon, aucun témoignage subséquent n'est venu confirmer la première indication solitaire, et je ne pense pas qu'il en arrive jamais. (1) Gray, in Amer. Jonvn. of Conch., vol. IV, p. 201. - 236 - Il doit, d'ailleurs, être noté que, en dehors de la ques- tion d'évidence de découverte, les lois de distribution géographique, qui s'appliquent au genre Purpura, sont entièrement contraires à la distribution qui résulterait de l'admission des trois localités précitées (Sénégal, Bourbon, Philippines), ou même d'une seule d'entre elles. Égale- ment, à part du fait, sur lequel nous avons déjà insisté, que le P. patula, quand on le rencontre, est répandu sur un area considérable et que, par conséquent, cette espèce de Purpura ne peut pas se rencontrer ;\ Bourbon, sans se trouver également dans les eaux des autres îles du groupe, ni aux Philippines, sans être répandue au moins sur une portion considérable de l'Archipel Malais, une autre considération, qui est la suivante, doit être rappelée à Tesprit. Aucun(3 espèce de Purpura n'est commune à l'Atlantique et aux Océans Indiens, et aucune espèce des Philippines (I) ne se retrouve sur la Côte Ouest de l'Amérique. Toutes les autres espèces sont continues dans leur distribution, qui témoigne de ces deux points capi- taux, à savoir : qu'elles ne peuvent point passer, de Natal, autour du Gap de Bonne-Espérance et qu'elles ne peuvent pas non plus passer de la Polynésie à la Côte 0. d'Amé- rique (2). En conséquence, la véritable localité, pour le P. patllla, ce sont les deux côtés de l'isthme de Panama, uniquement. (1) Les espèces suivantes de Purpura habitent les Philippines : P. bufo, Lamarcii: P. bitubercularis, Lamarck; P. carinifera, Lamarck ; P. echinata, Lamarck; P. gradata, Jonas ; P. hippocas- tanum, Lamarck; P. mancinella, Linnajus (et var. ecliinulata, Lamarck); P. Persica, Linnœus ; P. pica, Blainville; P. Rudolphi Lamarck ; P. sacellum, Ghemnitz. (2) Voir un Mémoire de l'auteur, in Ann. a Mag. of Nat. Hist Novembre 1886, p. 380-397. - 237 - L'espèce est donc une remarquable pièce de conviction, prouvant l'union, à une époque éloignée^ de l'Atlantique et du Pacifique. Et ce qu'il y a de plus remarquable c'est que c'est à peu près le seul exemple d'une espèce, absolu- ment la même, se retrouvant sans aucune modification, sur chacun des deux cotés de l'isthme. Gomme loi, une es- pèceAtlantiqueasonanaloguesurlePacifique, etvice versa. Quelquefois, l'analogue s'éloigne du type par des modi- fications considérables, ce qui est le cas, par exemple, pour la Cyprœa exanthemaei la C. cervinetta ; pour le Triton pilearis et le T. vestitas ; pour la Natica Maroccana et la N. imifasciata: pour la Littorina ziczac et la L. aspera : la variation est comparativement légère. Mais, dans le cas du P. patiila, la différence entre les spécimens des Antilles et ceux de Mazatlan est tellement petite que nul, si ce n'est un naturaliste tout à fait expé- rimenté, ne saurait dire de quel côté de l'isthme provient un individu quelconque, soumis à son examen. D'ailleurs, sur le côté des Antilles, il n'existe pas de variété bien accusée du P. patula, comme il y en a sur le côté du Pacifique. La forme connue sous le nom de P. co- lumella, Lamarck, que beaucoup de naturalistes sont por- tés à considérer comme une variété fortement accusée du P. patula, présente un exemple d'une tendance, récem- ment signalée (1), chez les formes de Purpura de la Côte Occidentale d'Amérique, à développer une dent sur l'un ou l'autre des bords. Les formes Mouoceros, Cuma (2) et Concholepas, localisées sur la Côte Ouest, n'ont point de formes parallèles sur le côté Atlantique et se sont dévelop- pées postérieurement à la clôture définitive de l'isthme de (1) A. H. Cooke, in Quart. Journ. Conchol., avril i887. (2) Réduite à la forme teclwn de Wood. - 238 - Panama. La seule autre espèce de Purpura des Antilles qui présente une étroite affinité avec les formes de la Côte Ouest est le P. deltoidea, Lamarck, qui peut être consi- déré comme l'analogue ouest-indien du P. speciosa, Valen- ciennes (P. triangularis, Blainville). Les autres espèces de la Côte Ouest d'Amérique, bien connues d'ailleurs, P. me- lones, Duclos; P. Kiosquiformis, Duclos; P. Carolensis, Reeve ; P. hœmastoma, Linnœus, var. biserialis, Blainville; P. chocolatiim, Duclos ; P. Callaoensis, Gray (en omettant les espèces que l'on rencontre de la Californie au détroit de Bering), ne possèdent pas de formes représentatives ouest indiennes. Elles ont dû, par conséquent, se développer postérieurement à la séparation définitive des deux Océans. La forme ouest-indienne généralement connue sous la déno- mination de P. undata, Lamarck (identification d'ailleurs bien douteuse), qui a été comparée avec le P. hœmastoma 'var. biserialis, me parait présenter des affinités bien plus étroites avec le P. fasciata, Reeve, de la Côte Occidentale d'Afrique. A. H. C. BIBLIOGRAPHIE Manuel de Conchyliologie et de PaléOIltOlOgie COn- chyliologique. Histoire naturelle des Mollusques vivants et fossiles. Par le D' Pani Fischer. — Fas- cicule XP et dernier (!'. Nous avons le plaisir d'annoncer à nos lecteurs que le (1) Paris, 1887, chez F. Savy, libraire, boulevard Saint-Germain, 77. Dernier fascicule^ formant avec les précédents un volume grand in-8 — 239 - XI« et dernier fascicule du Manuel de Conchyliologie do notre collaborateur et ami P. Fischer vient de paraître, il y a peu de jours, et que cet important ouvrage, commence depuis près de sept ans, se trouve enfin, dans son ensemble, à la disposition des naturalistes, ce qui permet, à la fois, do l'apprécier avec plus d'exactitude et de s'en servir avec plus d'utilité. Woodward, en 1856, par la publication de son célèbre Manual, a profondément modifié la forme des Traités de Conchyliologie et a effectué, sous ce rapport, dans la Malacologie, une véritable révolution. Son ouvrage, même avant qu'il eût été amélioré et complété, dans ses éditions successives, a suffi pour rejeter dans l'ombre et pour condamner à l'oubli les travaux méthodiques de Ducrotay de Blainville, de Sander Rang, de Philippi et d'un certain nombre d'autres savants, Anglais, Français ou Allemands, maintenant un peu démodés. Venu après l'auteur anglais, notre honorable confrère ne pouvait faira autrement que de s'inspirer de sa méthode et de profiter des progrès qu'il avait fait faire à la science malacolo- gique. Mais, depuis Woodward, cette science elle-même avait continué à marcher. Elle avait fait d'immenses pro- grès, non seulement dans la connaissance de l'organisation intime des espèces, mais encore dans celle de leur distri- bution géographique et bathymétrique^ dans le temps et dans l'espace. On ne doit donc pas s'étonner si le nouveau travail du D'' Fischer est plus complet, plus riche en faits scientifiques et en documents nouveaux que celui de son savant précurseur. de 1369 pages, avec 23 planches, contenant 600 figures dessinées par WoodAvard. et environ 800 gravures imprimées dans le texte. Prix ; 28 francs. — 240 - Le fascicule actuel comprend la fin des Pélécypodes. L'auteur propose le genre nouveau Plesiastarte^ le s. -g. Echmochama (type: Chama arcinella, L.) ; la section Bournonia, appartenant au g. BiradioUtes ; le g. Py go- cardia, Munier-Chalmas ms., et. le g. Plesiocyprina, Munier-Ghalmas ms., de la famille des Cypriiiidœ ; le g. Pronoella; le g. Pseudedmondia, de la famille des Uni- cardlldœ; les s. -g. Bentilucina (type : Lucina Jamaicen- sis, Lamarck), Cavilucina (type: L. sulcata, Lamarck), Eutellina ; la section des Homœodesma (type : Thracia Conradi, Gouthouy) ; la section des Neomiodon {Miodon, Sandberger 7iec Carpenter. L'ordre deç Dibranchia tout entier se trouve compris dans ce fascicule, ainsi qu'un supplément renfermant les genres de Pélécypodes, dont la position n'est pas encore bien définitivement fixée dans, la méthode. Nous nous per- mettrons une légère critique au sujet du nom générique Brechites de Guettard, dont nous ne sommes pas grand partisan, nous l'avouons, malgré son antériorité incontes- table sur le genre PeniciUus de Bruguière et le g. Asper- gillum de Lamarck. Par suite d'un usage à peu près cons- tant en Malacologie, les noms génériques à terminaison en ites sont exclusivement réservés aux genres dont les repré- sentants ne sont connus qu'à l'état fossile : nous croyons que cet usage est bon à conserver, au point de vue métho- dique. L'ouvrage est terminé par un appendice important sur les Brachiopodes, dont l'auteur aconfié l'élude à M. OEIilert, savant bien connu par ses recherches et ses travaux sur cette classe d'animaux, dont la place définitive, dans la mé- thode, est encore si douteuse et si controversée. Le meil- leur éloge que nous puissions faire de cette partie du — 241 - Manuel, c'est que nous la trouvons à la hauteur du reste du travail. M. OEhlert considère les Annélides et surtout les Bryozoaires comme présentant de grandes affinités avec les Brachiopodes, tout en reconnaissant que ces derniers possèdent un grand nombre de caractères qui leur sont propres, notamment : l'orientation et la structure de leurs valves, la disposition de leurs muscles, en particulier chez les Articulés, et la présence, chez ceux-ci, de véri- tables tendons qu'on ne rencontre dans aucun autre groupe. Le fait d'avoir un tube digestif imperforé est aussi un caractère absolument spécial aux Brachiopodes articulés, et l'absence d'un appareil circulatoire endigué sépare ces animaux des Pélécypodes, des Annélides ot des Ascidies, qui tous sont pourvus de vaisseaux et d'un cœur plus ou moins net. En résumé et toute question de camaraderie à part, nous considérons le Manuel du D' Fischer, maintenant qu'il est terminé, comme appelé à un très grand et très légitime succès, dans le monde malacologique. L'éditeur lui-même, rompant, pour cette fois, avec ses sages habitudes d'éco- nomie, a prodigué, dans le texte, les gravures sur bois, ce dont nous ne pouvons que le féliciter, car, dans les Traités scientifiques élémentaires, la multiplicité des illustrations joue souvent un rôle plus important qu'on ne le croit géné- ralement, pour la réussite des ouvrages. L'auteur a donc eu tous les bonheurs. H. Grosse. SyStematiSCheS Conchylîen-Cabînet, YOn Martini und ciiemiiitz. — NeuG reich vermehrte Aufgabe in Verbindung mit Prof. Philippi, D' Pfeiffer, D' Dunker, — 242 — D' E. Rœmer,S. dessin, D' A. Brot, undD"" E. von Mar- tens, herausgegeben von (Grand Cabinet de Gonchylio- gie systématique de Martini et Chemnitz. — Nouvelle édition considérablement augmentée, publiée avec la collaboration de MM. Philippi, Pfeiffer, Dunker, E.Rœ- mer, S. dessin, A. Brot et E. de Martens, éditée par) le o' H. c Kûster, et Continuée, après sa mort, par le D' \!V. Kobelt et H. C. Weinkauff (1). Section 109 (2). — Ce fascicule, dû à S. Clessin, com- prend la fin de la Monographie du genre Planorhis (n"' 174 à :î57) ; celles du g, Pompholyx et du g. Choanomphalus ; |a suite de celle du g. Physa (n°' 30 à 151). Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles et figurées : Pla- norbis Waterhousei, et P. Daemeli, d'Australie ; P. Kabi- lianus, Letourneur ms., d''Algérie; P. Strauchianus, de Russie; P. Hohenackeri, de l'Himalaya; P. Poeyanus, de Siiint-Domingue ; P. ingenims, Moreletms., de Nouvelle- Calédonie ; P. Nicaraguanus, Moreletms., du lac de Nica- ragua; P. Salvini, Tristram ms., du Guatemala; P. Maya, Morelet ms., d'Antigoa; P. coton, Morelet ms., P. Giiate- malensis, du Guatemala ; P. Schmackeri, P. MoUendorfli, et P. Heudei, de Chine ; P. Schiveinfurti, de l'Afrique du Nord ; P. subcarinatus, Nevill, de Chine ; P. edentiihis, de l'Amérique centrale ; P. circularis ; P. planus ; P. ob- voliitus, de Cuba; P. strictus; P. paucispiratiis ; P. soli- dulus ; P. Hindu (meliùs Indiens), de l'Inde; Physa obtusa et P. Hjarmersoni, du Honduras: P. Stolli, du (1) Nuremberg (Bavière), 1883-1887, chez Bauer et Raspe (E. Kiis ■ tur), éditeurs. (2) Fascicule in-4, contenant 128 pages d'impression et accompa- pné de XVII planches coloriées (1885). - 243 - Guatemala; P. Smithi, d'Australie. La Monographie du genre Planorbis est la plus complète que nous connais- sions jusqu'ici. Section 110 (1). — Nous trouvons, dans cette Section, la fln du genre Physa {n"^ i52 à 2G4) ; le genre, Limnœus (n^s 82 à 145) ; le genre Amphipeplea (n°^ 4 à (5) ; un sup - plément au g. Planorbis et au g. Physa; la fin du g. Rissoina (n"' 110 à 140) ; le g. Rissoa (n^^ 1 à 127) . Les espèces décrites comme nouvelles sont les suivantes: Physa Novo-Guineœ, de la Nouvelle-Guinée; P. mode- rata, de Taïti ; P. Peasei, des Iles Hawaï ; P. nitidula, du Honduras ; P. Moreletiana, P. naticoides et P. Sandwi- chensis, des lies Hawaï ; P. laciistris, de l'Amérique cen- trale; P. Venezuelensis, Martens ms., de Caracas; P. Abyssinica, Martens ms., d'Abyssinie; P. Albertisi, de la Nouvelle-Guinée; P. Semperi, des Philippines; P. speciilosa, Morelet ms., de Gampêche; P. Rohlfsi, du lac Tchad ; P. Celebensis, Martens ms., de Gélèbes ; P. Hilde- bmwc?^^', de Madagascar ; P. Polakowskii, du Guatemala; P. tortuosa, P. conica, P. multispirata, P. Waterhousei, d'Australie; P. Zanzibarica, dGZ^mibdiT ; P. Aschersoni, de l'Afrique septentrionale; P. Lincolnensis, d'Australie; P. flavida, des lies Hawaï ; P. cingulata, d'Australie ; P. Mozambiquensis, de Mozambique ; P. Chilensis, du Chili ; P. conlortida, et P. Kreftii, d'Australie ; P. Hart- manni, P. Tennissoni et Novœ-Zelandiœ, de la Nouvelle- Zélande ; Limnœus Atkinensis, Dali ms., des îles Aléou- tiennes ; L. auriformis, de l'Inde ; L. Chefoiiensis, de Chine; L. Heudei, IL Mollendorffiana, de Chine; L. Grônlandicus, Beck ms., du Groenland; L. Mighelsiamis, (1) Fascicule in-4, contenant 254 pages d'impression et accom" pagné de 16 planches coloriées (1883-1886). — 244 - des États-Unis ; Amphipeplea Queenslandica, d'Australie. Ces diverses Monographies de genres de Mollusques fluvia- tiles sont dues à notre savant confrère, M. S. Clessin, qui a succédé au D' Pfeiffer dans la direction des Malakozoolo- gische Blatter. Le reste du fascicule, dû à notre regretté confrère Wein- kauff, comprend la suite de la Monographie du g. Ris- soina (110 à 140); le g. Barleeia (3 espèces) et le g. Ris- soa (1 à 127). L'auteur décrit et figure les nouveautés suivantes : Rissoina siibvillica, de Loo-Choo ; R. pseiido- princeps, de la Jamaïque; Rissoa (Alvania) interfossa, Nevill ms., de l'Océan Indien ; R. Watsoni, Schwartzms., de Madère ; R. Mayeni, Friele emend., des régions polaires arctiques. Section 111 (1). — Dans cette section, M. Loebbecke commence l'étude du genre Cancellaria (n°s l à 50), dont il possède une remarquable collection. Les planches, dessinées avec beaucoup de talent par M. le D' Ko- belt, sont en rapport avec le texte qui nous parait bien traité. Section 112 (2), — Le 112' fascicule renferme la suite de la Monographie du g. Pleurotoma (ii"' 83 à 190), avec les descriptions d'espèces nouvelles suivantes : Pleurotoma (Surgula) versicolor ; P. (Claviis) Diinkeri; P. (Drillia) Schillingi; P. (Surgula) radulœformis ; P. (Drillia) Appela ; P. (ClavKs) polygonalis ; P. (Crassispira) cine- rea ; P. (C.) clionellœformis ; P. (C.) zebroides. Ces dia- gnoses sont de M. Weinkauff, mais l'auteur, atteint de la (1) Fascicule in-4, comprenant 56 pages d'impression et accom- pagné de 15 planches coloriées (1886). (2) Fascicule in-4, comprenant 112 pages d'impression et accom- pagné de 18 planches coloriées (1886). — 245 - grave maladie qui l'a récemment emporté, a dîi céder la plume à M, le D' Kobell, qui a continue la Monojïraphie commencée, en y ajoutant les genres voisins Bêla (40 espèces); Tarants (2 espèces); Spirotropis, Sars (1 espèce); Typhlomangelia, M. Sars (1 espèce) ; Columbarium (1 espèce). Section 113 (1). — La famille des Mytilacea, commen- cée dans cette section, comprend la Monographie du genre TicJwgonia (30 espèces, dont 2 sont décrites comme nou- velles : T. Wieginanni et T. Siamensis) et, le commence- ment de celle du g. Mi/liliis (n°s 1 à 33, dont 1 est dé- crit comme nouveau : M. septentrionalis). Section 114 !2). — La continuation de la Monographie du genre Pecten est fuite, après Kûster, par le D' Kobelt, de l'espèce 81 à l'espèce 137. C'est également au D' Kobelt que sont dues les nouvelles planches qui font partie du Fascicule. Une espèce est décrite comme inédite: Pecten Loëbbeckei, Dunker. La publication de la nouvelle édition du Conchylien- Cabinel se poursuit, on le voit, toujours sans interruption et avec la même activité. La double collaboration du D' Kobelt, et comme auteur et comme dessinateur, à cet important ouvrage, ne peut que développer encore davan- tage ses éléments de succès. H. Crosse. (1) Fascicule iu-4, comprenant 60 pages d'impression et accom- paprné de 18 planches coloriées (1886). (2) Fùscicule iD-4, comprenant 64 papes d'impression et accom- pagné de 18 planches coloriées (1887). 17 - 246 - IlluBtrated Index Of British Shells, COIltaining figures of ail the récent species, witli names and other information. Second édition revised and enlar- ged. By (Index illustré des Coquilles Britanniques, contenant les figures de toutes les espèces vivantes, avec les noms et d'autres renseignements. — Seconde édition, revue et augmentée. Par) c-B.sowerby (1). La première édition de l'Index illustré des Coquilles des Iles-Britanniques, publiée en 1859 par G.-B. Sowerby père, se trouvant épuisée depuis longtemps, M. Sowerby fils, honorablement connu dans la science par les services qu'il a rendus aux naturalistes, vient de se décider à publier une deuxième édition, revue et mise au courant des progrès de la Malacologie, de cet ouvrage, qui, sous sa forme réduite et très portative, est réellement utile aux conchyliologues pour leurs recherches sommaires et leurs excursions sur le littoral de la Manche et de l'Océan. L'auteur mentionne et représente sur deux planches nou- velles, soixante-huit espèces dont la présence a été signa- lée dans les Iles-Britanniques, ou sur leur littoral, et qui ne figuraient pas dans la première édition de l'ouvrage. Les nouvelles planches,qui constituent,croyons-nous,le premier essai de M. Sowerby fils, dans la carrière du dessin litho- graphique, qui a valu à son père une réputation si méri- tée, sont à la hauteur des anciennes, au point de vue de l'exécution, et permettent de reconnaître et de déterminer facilement les espèces. Nous signalons donc avec plaisir (i) Londres, 1887, chez Sowerby, 45, Great Russel Street Un volume petit in-4, cartonné et doré sur tranche, comprenant 68 pages 'impression et accompagné de 26 planches coloriées. Trix : 43 f i . - 247 - aux naturalistes la publication de ce livre, convenablement traité, sous sa forme concise, et moins coûteux que ne le sont les ouvrages plus étendus de Forbes et Hanley et de G. Jeffreys. H. Grosse. Iconographie der Land- Und Sûss^i^asser-miollue. lien, mit vorzûglicher Berûcksichtigung der Euro- pàischen noch nicht abgebiideten Arten, von c-ii.. Rossmassier, forgesctzt voD (Iconograpliie des Mollusques terrestres et fluvlatiles, avec étude parti- culière des espèces Européennes non encore figurées, parE.-A. Rossmâssler, continué par le o' \il^. Kobeit. — Nouvelle suite. — Troisième volume. Livraisons 1 et 2(1). L'auteur, dans cette double livraison, s'occupe d'un cer- tain nombre de Piilmonés d'Algérie et de Sardaigne. Le Glandina algira se trouve dans la partie orientale de l'Algérie, mais il n'existe pas plus dans la province d'Oran qu'au Maroc et en Espagne. Le nom de X Hélix platyche- loides, du Maroc^ antérieurement donné à une espèce fos- sile, est remplacé par celui d'H. Weberi. Nous signalerons encore, parmi les figures les plus intéressantes des planches, les variétés gigantesques de Rumina decollata et à' Hélix aspersa, qui vivent en Algérie, et les remar- quables Hélix Gennarii et H. Carotii, Paulucci, qui rem- (1) Wiesbaden, i887, chez G.-W. Kreidel, éditeur. Un fascicule double, petit iii-4, comprenant 12 pages d'impression et accompagné de 10 planches coloriées. Prix de chaque livraison de 5 planches : figures coloriées, 8 mark; figures noires, 4 mark 60 (à Wiesbaden). - 248 - placent, en Sardaigne, VH. Raspaili et les formes voisines, particulières à la Corse. Grâce à M. le D^" Kobelt, l'illustration de la faune mala- cologique terrestre et tluvialile des régions paléarctiques, qui présentait déjà beaucoup d'intérêt, du temps de Rossmàssler, a pris un développement considérable, et, quand elle sera terminée, l'œuvre de notre savant con- frère de Scliwanheim constituera, à la fois, un travail des plus importants pour l'histoire naturelle des Mollusques de l'Europe continentale et des régions voisines et un recueil iconographique d'une grande valeur. H. Grosse. Maiiuai of Conciioiogy structural aiid systematic. Wilh illustrations of the Species. By (Manuel de Gon- cliyliologie structurale et systématique. Avec les figures des espèces. Par) George YV. Tryon Jr. — Partie XXXIV (1). Partie XXXIV. — Ce fascicule comprend la fin do la Monographie du genre Scalaria (Sections des Amœa, H. et A. Adams; des Cirsotrema, Morch ; des Acrilla, H. Adams). L'auteur admet, au point de vue subgéné- rique, les coupes Constantia, H. Adams, et Crosseia, A. Adams. Il décrit et figure, à la suite des Scalaria, les espèces des genres Scaliola, Eglisia, AcUs, avec les sec- (1) Philadelphie, 1887, chez l'auteur (Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Cor. JÎHh au 1 Race Streets). Fascicule iu-8 de 64 pages d'iiupressiou, accouipagué de 10 planches noires et coloriées. Prix de chaque fascicule (à Philadelphie) : figures coloriées, 2o francs ; figures noires, lo francs. — 249 - tions HemiacUs,SdiYi ; Graphis, Jeffreys; Phenisa, iefïfeys; lolœa, A. Adams, et Stilbe. Il termine sa Monoprrapliiepar un Index synonymique des Scalariidœ, des Janlhinidœ et des Trichotropidœ. Le reste du fascicule e^^t occupé par un aperçu de la famille des CeritJiiidœ et par le ci)mmen- cement de la Monographie du genre Cerilhium (ious-geiire Cerithium sensu stricto). L'auteur réunit avec raison, selon nous, au Cerithium vulgatum de Bruguière, les C. suhinilgatum, C. Bourguignati, C. Servaini et C. steno- deum, dont M. A. Lccard a cru devoir faire des espèces et qui ne sont que de simples variétés. H. Grosse. Mamiai of €::onciioiog:y slrucliiral aiul systematic. — Second Séries: i*aiimonata. With illustrations of the Species. By (Manuel de Conchyliologie strucUirale et systématique. — Seconde série: Pulmoncs. Avec les figures des espèces. Par) George --«^o rri-yom jr. — Partie X(l). Partie X. ~ Nous trouvons, dans la dixième partie, la suite du genre Hélix, commencé dans la précédente, et notamment les espèces appartenant à la sous-section Laoma de Gray; à la section Libéra de Garrett; à la sec- tion Trochomorpha d'Albers ; à la sous-section Videiia de H. et A. Adams; aux sous-sections Thijsanota d'Albers, Pararhijtida d'Ancey, Pœcilozoïrites de Sandberger; à la (1) Philadelphie, 1887, chez l'auteur {Acadennj of Nul lirai Sciences of Philadelphia, Cor. 19th aud Race Slreets). Fascicule in-8 de 64 pages d'impression, accompagné do Ki planches c iloriées. Prix de chaque fascicule (à Philadelphie): h'i^ures coloriées, 2o francs; iîûures noires, 15 francs. - 250 — section Microphysa et à la section Pella d'Albers. L'auteur arrive ensuite au quatrième groupe des Hélix, celui des Macrocyclis de Beck, avec la section Glyptostoma de Blani et Binney; puis au cinquième, celui des Anchis- toma de H.et A. Adams, comprenant la section Gonostoma de Held, partagée elle-même entre. les sous-sections Dre- panostoma, Trigonostoma, Caracolina, et la section Poly- gyra de Say, comprenant elle-même les sous-sections Polygyratia, Poîygyra (sensu stricto), Polygyrella, Dœdalochila, et Sculptaria. Le groupe des AncJiistoma est, assurément, un des plus intéressants du genre Hélix, à cause de la tendance bizarre qu'ont la plupart des espèces qui le composent à accidenter leur ouverture et à la rétrécir, sans doute dans un but de protection, par des dents ou des lamelles, disposées souvent de la manière la plus étrange et la plus imprévue. H. Grosse. F'auna Malacologica délia IVuova-Giiînea 6 délie Isole acliacenti,per(FaunemalacologiquedelaNouvelle- Guinée et des îles adjacentes, par) c xapparone- Canof ri. — Partie I (Mollusques non marins). Supplément 1 (1). L'auteur ne s'attendait pas à faire paraître un supplé- ment, aussi peu de temps après la publication de l'inté- ressant volume qu'il a consacré récemment à l'étude de la (1) Gênes, 1886. Fascicule petit in-4, comprenant 88 pasfes d'im- pression et uccompap'ué de 2 planches noires (Extr. du vol. IV de la 2* série des Annali del Museo civico di storia naturale di Genova, novembre i886). - 251 - faune malacologique de la Nouvelle -Guinée. Mais le nombre et l'importance des matériaux rapportés par les naturalistes italiens, et notamment par MM. Beccari et Albertis, de la grande lie océanienne, l'ont décidé à ne pas attendre plus longtemps. Le Catalogue des Mollusques non marins de la Nouvelle- Guinée qu'il donne comprend 96 espèces, ce qui est assu- rément beaucoup, non pour l'étendue delà région, qui est assez considérable, mais pour l'état des connaissances actuelles, en ce qui la concerne. Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles et figurées : Neritina funesta ; Hélix Arfakiensis, forme curieuse des monts Arfak, qui présente Taspect des coquilles turriculées du bassin méditerranéen ou de Madère, et pour laquelle l'auteur propose la nouvelle sec- tion Coliolus ; H. rhynchonella, H. Leonardi; H. Mafo- rensis, de la section des Chloritis ; Nanina Atropos ; Sitala carinifera et S. propinqiia, appartenant tous deux à un groupe dont la présence n'avait pas encore été signa- lée en Nouvelle-Guinée ; Pijthia proxima, P. latidentata et P. obscura ; Cyclotiis acanthoderma et C. timi- catus, pour lesquels l'auteur propose la section nouvelle Adelomorpha ; Leptopoma pumiliim, L. apicale, L. aii- rantiellum, L. callichloros (meliùs callichlonim), L. puniceum, L. nigrilabrum, L. Gianellii; Helicina Jobien- sis, H. neglecta; Truncatella fasciata (i). L'auteur propose la section nouvelle Cristigibba pour VHelix corniciilum, Hombron et Jacquinot ; il figure pour la première fois deux espèces assez mal connues jus- (i) Les récents travaux de M. Vayssière {Journ. de Conchyl. vol. XXXIU, p. 233, pi. XII, XllI, 1885) paraissent avoir établi que les Truncalella sont des Mollusques brauchifères. - 252 — qu'ici: VHelix FoiilUoyi et le NaninaTritoniensis (Hélix) de Le Guillou ; enfin, il nous semble avec raison, rappor- ter le Cijclostoma multilabris deLamarck,quePfeiffer avait eu le tort de prendre pour une monslruosiLé du Lepto- j)oma Massenœ, à notre genre Leucoptychia, de Tespèce typique duquel (L. Tissotiana, Crosse) l'espèce Lamarc- kienne se rapproche sensib'emcn-t. Le nouveau travail de M. Tappàrone-Ganefri vient ap- porter une importante contribution à la connaissance d'une faune très mal connue jusqu'à ces derniers temps : il sera donc bien accueilli par les naturalistes. H. Grosse. iProdroiiiiiDs ï^'îiuasise Moiïiisconiiii Testacoofuiu maria EuK'opœa inliabitaiitiuiii. Auctorc O"" \i\j-. Kobeit. — Fasc. II et III (1). Fascicule H. — Ce fascicule comprend la fin des Pleii- rolomidœ des mers d'Europe, et successivement, les familles des Aporrliaidœ, des Xeiwphoridœ, des Pediciila- riidœ, des Cijprœidœ, des Amphiperasidœ, des Cerithiidœ, des Littorinidœ, des Fossaridœ, des Rissoklœ (le genre Rissoa compte actuellement MO espèces européennes, à lui seul, en ne tenant compte que des espèces sérieuses et d'une valeur certaine), des Trichotropidœ, des Vennetidœ, des Turrih'Uidœ, des Cœcidœ, des Truncatellidœ, des Solariidœ, des Homalogijridœ, des Skeneidœ, des Adeor- bidœ, des Cahjplrœidœ, des Capnlidœ, des Jantliinidœ et des Ring iculidœ; puis, parmi les Sctitibranchiata, celles des Neritidœ, des Turbinidœ, des Cyclostreniidœ, des il) Nuremberg, 1887, chez Bauer el Raspe (E. Ki'ister), éditeurs. Deux fascicules Ju-8 de liS et de 112 paires d'impression. Prix de chaque fascicule : 3 mark (3 fr. 75). - 253 - Trochidœ, et des Seguenziidœ. (Le curieux genre Segiien- zia compte déjà cinq espèces dans les mers d'Europe.) Fascicule III. — Nous trouvons, dans le troisième fas- cicule, la fin des Gastropoda ; \qs Solenoconchia, que Vau- leur divise en Scaphopoda, et en Slphonopoda, et la pre- mières partie des LamelUbranchiata, qui se compose des Siphonidœ, subdivisés eux-mêmes en Siniipalliata et en Integripalliala. L'auteur renvoie en synonymie, à titre desimpies varié- tés, la presque totalilc des espèces européennes, récemment décrites comme nouvelles par M. Arnould Locard (1). Nous ne pouvons que partager son opinion, car nous per- sistons à envisager l'espèce comme l'ont fait Lamarck, Guvier, Desliayes, Pfeiifer et les autres grands natura- listes du dix-neuvième siècle, et non pas comme le font les auteurs, peu nombreux du reste, dont la devise semble être: « il nous faut du nouveau, n'en fùt-il plus au monde, » et qui, lorsque les nouveautés sérieuses leur manquent, n'hésitent pas à couper en quatre VHelix ne- moralis, en cinq VHelix lactea et en dix n'importe ({uelle autre espèce de Mollusque, sans se préoccuper, d'ailleurs, un seul instant, du furieux gâchis qu'ils introduisent dans la nomenclature, par de pareils procédés. Le quatrième et dernier fascicule du Prodromiis de M. le D' Kobelt est actuellement sous presse et paraîtra prochainement. Le mérite intrinsèque de l'ouvrage, son petit volume ctUa modicité de son prix le recommandent à l'attention de tous les naturalistes, qui, s'occupent de la faune malacologique des meri d'Europe. H, Grosse;. (1) Catalofiue céuéral des Mollusques vivants de France. — Mol- lusques marins. - Par Arnould Locard, 1886. - 254 - Études critiques sur des Brachîopodes nouveaux ou peu connus, pâT Eugène Eudes-Deslong- efaamps (1). — Volume I. Une livraison complémentaire, parue dans le courant de l'année 1886, termine le premier volume des Études cri- tiques sur les Brachiopodes de M. Eudes-Deslongchamps, dont l'auteur se propose de commencer prochainement le deuxième volume. Cette livraison comprend une revue, très étendue et faite avec beaucoup do soin, des Térébra- tules décrites par Defrance dans le LIIP volume du Dic- tionnaire des sciences naturelles, d'après les types conser- vés dans la collection de cet auteur. Cette collection, donnée, par les héritiers de celui qui l'avait formée, au Musée de Caen, partit très malencontreusement de Sceaux, au moment de l'invasion de 1870, et ne fut retrouvée que très longtemps après, enfouie dans un des magasins de la Compagnie du chemin de fer de l'Ouest, qui ignorait le nom du destinataire et qui avait bien l'air de se trouver dans une position analogue à celle du coq de la fable, dé- couvrant une perle et ne sachant trop qu'en faire. Après avoir échappé aux Prussiens et au chemin de fer de l'Ouest, la collection arriva enfin à bon port, au Musée de Caen, où M. Deslongchamps put étudier à loisir les espèces qui avaient servi de types à Defrance pour la des- cription des Térébratiiles fossiles du LIII^ volume de son Dictionnaire d'Histoire naturelle. L'étude critique des Térébratules de Defrance est suivie du classement de ces (1) Caen, 1862-1886, chez Delesques, libraire, rue Froide, 2 et 4. — Volume iu-8, comprenant 379 paires d'impression et accompa<:né de XXVllI planches, dessinées et lithographiées par l'auteur. - 255 - espèces, conformément à l'état actuel de la science. Le volume est terminé par une table alphabétique des espèces et par l'explication des planchas du premier volume. Ces planches dessinées et lithographiées par l'auteur, avec son talent habituel, sont à la hauteur du texte, et l'ensemble constitue un livre de nature à intéresser vivement tous les savants qui s'occupent de l'étude des Brachiopodes. H. Grosse. GatalOgO de lOS MoIuscos Xestaceos, terrestres y fluviatiles, de la Comarca de Gerona, por (Catalogue des Mollusques Testacés, terrestres et flu- viatiles, du District de Gerona, par) Mamiei de Ohia (1). La région que l'auteur désigne sous le nom de Comarca de Gerona et dont il donne le Catalogue mala- cologique comprend l'ensemble des localités situées à moins de 7 kilomètres de la cité espagnole de Gerona et dont cette ville est le centre. L'auteur ne trouve pas assez de différences entre le Zonites (Hijalinia)FarinesianuSy Bourguignat, et le Z.(H.) septentrionalis du même auteur pour admettre comme espèce cette dernière forme. II n'admet pas davantage VHelix Rusinica, Bourgu\gndil, qu'il considère comme une simple variété de VH. strigella; ni VH. sarriensis, Mar- torell, variété de VH. Carthusiana. Il décrit comme espèces nouvelles les Hélix Cliiœ et H. Martoreri, Fagot ms., et comme variété la var. aridii- lorun de VH. mantima. FJi) Gerona,^1886, chez Paciano Terres, libraire. Brochure in-8, de ^3 pages d'impression. — 256 - Les espèces observées par lui, dans le district de Gerona sont au nombre de 67. Plusieurs d'entre elles sont repré- sentées par diverses formes que des naturalistes peu diffi- ciles en matière de spécification et préférant la quantité à la qualité ont cru devoir ériger en espèces, tout en se gar- dant bien d'en donner les figuras. Nous félicitons M. de Ghia de n'avoir point suivi cette voie et de n'avoir admis dans son Gatalogue, à de rares exceptions près, que les espèces suffisamment bien caractérisées pour pouvoir être généralement admises. H. Grosse. Notes sur l'Histoire naturelle des régions arctiques de l'Europe. Le Varangerfjorcî. GatalOgUe deS mioiiiisciues testacés recueillis, pendant la miis- sion de Laponie, par Jules «le Guerne (1). Le Varangcrfjord, qui dépend de la province de Fin- marck, est, parmi les innombrables découpures des c(")tes norvégiennes, la seule qui s'enfonce dans les terres, de l'Est à l'Ouest. Sa forme rappelle celle d'un V très allongé que le 70' degré de latitude traverse obliquement. C'est, en définitive, un grand bras de mer, largement ouvert, du côté de l'Est, cl ne pouvant, par conséquent, participer que de très loin au régime du Gulf-Stream, ce qui explique pourquoi sa faune est celle des eaux froides. L'auteur, qui faisait partie de l'Expédition scientifique du CoUgiuj, sur les côtes de Laponie, a profité des facilités (1) Brnxelie?, 1886. Brochure praud in-8 de 16 pages d'impression {Exlr. du Bulletin d's i^kniccs do la Soc. Roy. Malacologique de Bel- gique, tome XVIll (1883) et XXI (1886). - 257 - qu'il tro'ivait à bord pour etîeciuar, dans des conditions très favoraJjles, l'exploratio!! malacjlogique du Varaii- gerfjord. Quatorze dragages ont pu être effectués; six d'entre eux ont atteints ou dépassé 300 mètres; un seul, (3xécuté à la profondeur de 445 mètres, n'a rapporté aucun Mollusque. L'auteur donne le Catalogue complet des Mollusques testacés recueillis dans le Varangerfjord, par la Mission de Laponie, à laquelle il était attaché, avec leur distribution batliymétrique. Le nombre des espèces recueillies s'élève au chiffre de 94. Ainsi que nous l'avons dit plus haut, la faune malacologique du Varangerfjord est celle des eaux froides et peut passer pour nettement arctique. Plus d'un tiers des espèces est circumpolaire et 66 sont connues dans les dépôts glaciaires. Quelques espèces, assez rares en ces parages (notamment le Cardi- nm ciliatum et le Chrysodomus Turtoni), ont été re- cueillies à l'état vivant: s'w Q.uives (Astar te sulcata, Da Costa; Mactra sulcata, Da Costa; Neœra obesa, Lovén ; Panopœa Norvegica, Spengler; Dentalium entalls, Linné; Rissoa projcima, Aider) avaient échappé jusqu'ici aux recherches, pourtant bien minutieuses, des naturalistes Scandinaves, dans ces parages. Le professeur G.-O. Sars qui, en 1878 (Moll reg. arct. Norv.), avait donné le Cap Nord comme limite des pro- vinces arctique et boréale, en Norvège, a dû, plus tard et à la suite de nouvelles études, modifier son opinion et tracer des bornes un peu différentes à la province arctique, en tenant compte des changements survenus dans le régime des courants, depuis l'époque glaciaire, de l'orientation des fjords et des conditions d'existence qui en résultent, pour leur faune. Tout le Finmark oriental, dans ce nouvel ordre d'idées, reste comme autrefois, dans la province — 258 - arctique, mais celle-ci doit comprendre aussi la partie la plus reculée des fjords de toute la côte occidentale, depuis Bodô, à l'exception du Vestfjord et des îles Lofoten jus- qu'à Sorô. Cette manière de voir semble à Tauteur d'ac- cord avec les faits observés. On voit, par notre exposé, que, malgré son peu d'éten- due, le Mémoire de M. J. de Guerne apporte une utile contribution à la connaissance des Mollusques marins des régions arctiques. H. Grosse. Note sur quelques espèces de inéianies nouvelles ou imparfaitement connues, par len^ a. Brot (1). Dans ce Mémoire de notre savant confrère, qui s'est fait, de l'étude des Mêlantes, une si brillante spécialité, nous trouvons plus amplement décrites et figurées un certain nombre d'espèces rares qui, dans sa Monographie du Nouveau Chemnitz, n'avaient pu être représentées que d'après des échantillons non adultes et insuffisants. L'au- teur décrit, de plus, les nouveautés suivantes ; Doryssa glans, de l'Amazone; Melania Verbecki, Bôttger ms., de Sumatra ; M. Siamensis, du Nord de Raheng (Siam) ; M. cylindrus, de Siam; M. hiconica, de Canton; M. ci- trinoides, de Siam; M. siibcylindhca, de Chine ; M. Tay- loriana, de Bornéo ; M. Uratula, du Japon ; M. Godef- froyana, des îlesPalau; M. Kubaryi, Mousson ms., des Iles Palau. (1) Genève-Bâle 1886, chez H. Georg, libraire-éditeur. Brochure grand in-8 de 23 pages d'impression, accompagnée de 3 planches lithographiées (Extr. du n» 1 du tome IV du Recueil zoologique suisse, 1886). -:259 - Quelques autres espèces se trouvent figurées pour la première fois, notamment : Melania recticosta, E. v. Martens, d'un affluent septentrional du Quanza; M. ebe- nina, de la terre ferme, au N. E. de Hong-Kong. H. Grosse. Oeological Survey Of ^labama, Eugène A.. Smith, State Geologist. — Bulletin N" 1 (1) — I. — Pre- liminary Report on the xertîary fossiis of Aia- bama Snd Mississippi. By X'ruman H. i^ldrich. — II. — Contributions tO theEocene Paleontolo^y of i%.labaina and Mississippi, by Otto Meyer (Exploration géologique de l'Alabama. Eugène A. Sraitb, Géologue de l'État. — Bulletin n» 1. — I. Rap- portpréliminaire sur les Fossiles tertiaires de l'Alaba- ma et du MiSSlSSipi. Par XrumanH, ilLldrich. — II. Contributions à la Paléontologie éocène de l'Ala- bama et du MiSSiSSipi, par Otto Meyer). I. — Le Mémoire de M. Aldrich se compose de la liste des fossiles tertiaires qui ont été recueillis par le Geologi- cal Survey de l'Alabama, avec l'indication de leur distri- bution géologique et des localités dans lesquelles se trouvent les espèces. Les nouveautés suivantes sont dé- crites et figurées : Murex Matheivsensis ; Trophon graci- lis, T. caudatoides ; Pseudoliva unicarinata ; Ranella (Argobticcinum) Tuomeyi; Fusus Meyeri, F. Tombig- beensis, F.rugatus ; Fasciolaria pergracilis ; Leucozonia biplicata; Bulbifusm plenus, B. Tuomeyi: Neptunea (1) CiucinuaU, 1886. Fascicule in-8 de 8S pages d'impression, accompagné de 9 planches lithographiées (Geoi, Survey ofAlabama). - 260 - constricta ; Puropsisperula ; Pisania? diibia; Buccinum Mohri ; ComincUa Hatcheligbeensis, C. striata ; Nassa Calli ; Turhinella bacnlus ; Voluta Showalleri ; Mitra Hatchetigbeensis ; Ancillaria expansa ; Expleritoma, nouveau genre très curieux (type : E. prima), à base cana- liculée, à ouverture rétrécie et diminuée de plus de la moitié de sa dimension primitive par un épaississement énorme de son péristome, qui est circulaire (il paraît voi- sin des AnciUaria) ; Pleurotoma perexilis, P. exilloides, P. Hombigbeensis, P. Tuomoji, P. (Ancistrosijrinx) columbaria; Aporrhais gracilis; Cijprœa Smithii ; Na- tica recurva ; Capiilus complectiis; Cerithimis Tombig- beense ; Melanopsis Choctavensis, AL Anita; Trochus Alabamensis; Haminea grandis ; Teredo circula ; Pholas alatoidea; Martesia .elongata ; Solen Lisbonensis; Pano- pœaporrectoides ; Neœraprima, N. alternata; Pholado- mya Claybornensis; Cytherea Hatchetigbeensis ; Car- diwn Hatcheligbeense, C. Tiiomeyi; Niiciila Monroensis; Pecten (Pleuronectia) Alabamensis ; Ostrea Johnsoni; II. — M. Otto Meyer, dans son Mémoire, décrit et figure un assez grand nombre d'espèces fossiles éocènes des ter- rains tertiaires de l'Alabama, espèces dont les unes sont nouvelles pour la science et dont les autres n'ont pas encore été représentées jusqu'ici. Les espèces nouvelles sont les suivantes: Dentalium bitubatum, D. annulatum ; Cadu- liis quadritiirrittis, C. turgidus, C. corpiilentiis, C. jtwe- nis ; Adeorbis subangulatiis, A. lœvis; Solarium Har- geri; Scalaria gracilior ; Eglisia pulchra, E. regiilaris, E. inœqidstriata ; Cœcwn solitarium; Criicibulum anti- quwn; Amaura tornatelloides ; Rissoina Mississippiensis ; Aclis modesta; Turbonilla neglecta, T. Mississippiensis ; Odostomia bidentata ; Chemnitzia acuta ; Bittium Kœ- — 261 — neni; Ceritliiopsis Aldrichi, C. Jacksonensis : Triforis similis, T. major, T. meridionalis, T. distinctus, T. hili- neatus ; Cancellaria turritissima, très jolie petite espèce, remarquable par sa forme grêle ; Murex angulatiis ; Tur- ricula cincta ; Pleurotoma terebriformis, P. Jacksonen- sis, P. infans ; Mangelia meridionalis ; Bulla bitruncata ; Cylichna oviformis, C. Jacksonensis, C. subradiiis; Actœon inflatior; Styliola simplex, S. hastata; Bovi- cornu eocenense ; Arca inornata; Trigonocœlia ledoides; Leda triangiilata ; Astarte protracta, A. triangulata; Micromeris senex ; Lucina (Cyclas) siibrigaultiana, L. Choctavensis, L. Smithi, L. bisculpta ; Mactra inœqui- lateralis; Hindsiella faba ; Erycina Whitfieldi ; Kelliella Bottgeri; Modiolaria Alabamensis ; Corbula Pearlensis; Venus rectisciilpta ; Periploma complicata. Chacun de ces deux Mémoires apporte une utile contri- bution à la connaissance de la faune malacologigue des terrains tertiaires éocènes del'Alabaraa. H. Grosse. Exkursionen in IVorclafi*îka. VOll (ExCUrsiOllS danS le Nord de l'Afrique. Par) yv. liobeit (1). Un voyage intéressant à suivre, pour les naturalistes, c'est assurément celui que le D' W. Kobelt a fait en Algé- rie et en Tunisie, il y a quelques années, et dont il vient de publier, en brochure séparée, l'itinéraire qui avait déjà paru, en plusieurs fois, dans le Nachrichtsblatt de 1885 de la Société Malacologique allemande. Il a exploré suc- cessivement Alger et ses environs ; le Djebel Zaccar ; les (1) Francforl-sur-le-Mein, 1885. Brochure in-8 de 135 pages d'im- pression, accompagnée de gravures sur bois imprimées dans le texte. (Extr. du volume XVll du Nachrichtsblatt, 1885.) 18 - 262 - Gorges de Palestro, Médéah et Boghar ; les alentours du Djurdjura, dans les hauteurs duquel, en contradiction avec ce qui se passe dans la plupart des autres localités, le fort de l'été est la saison la plus favorable pour la récolte des Mollusques; Bougie, la principale localité des Stenogyra decollata gigantesques; Chabet 6l Akra; Gotistantine ; Hammam Meskoutin et le Djebel Thaya, sur lequel il n'a point rencontré VHelir Thaijaca, Bourguignat ; Bône ; le Col des Oliviers; Batna et Lambessa ; Biskra; puis, en Tunisie, la Gouletto, Garthage ; Tunis et le Djebel Bu-Kor- neïn; Porto-Farina; le Djebel Rsass et la vallée de la Med- jerda ; le Djerbel Zaghouan. Dans chacune deceslocaUtéSjl'atiteur indique les diverses espèces de Mollusques qu^il a recueillies ; il décrit même deux espèces nouvelles : Pomatias Perseiamim, recueilli près des anciennes Aqiiœ Perseianœ, des environs de Tunis ; Hélix Hamtidœ de Porto Farina. Ges impressions de voyage d'un naturaliste aussi intelli- gent et aussi instruit que l'est M. Kobelt sont très curieuses à lire, bien qu'écrites avec simplicité et sans prétention. Elles constituent un guide excellent pour un malacologiste qui se proposerait de voyager en Algérie ou en Tunisie. H. Grosse. Di6 Olnnenmolluslcenraitna YOn IVeu-Ouinoa. Von (La Faune malacologiqiie terrestre et fluviatile de la Nouvelle-Guinée. Par le) d^ av. Kobeit (1). L'auteur expose les progrès successifs ({u'a iFàils là cori- (1) Francfort-sur-le-Mein, 1886-1887. Brochure in-8 de 30 pages d'impression. (Extr. des voluinés XVIII et XIX dM Nachrichlsblatt, 1886-1887.) — 263 - naissance de la faune malacologique de la Nouvelle-Guinée, depuis Millier, qui a décrit le bel et rare Hélix (Geotro- chus) pileus, sans en connallre la provenance, jusqu'aux, récentes expéditions de Wallace, du Ghevert, de la Gazelle et des naturalistes anglais, australiens, allemands, ita- liens, russes et français. La Faune malacologique de la Nouvelle-Guince est ca- ractérisée, en dehors de ses nombreux Melania, par une quantité considérable d'IIelioc, appartenant à différents groupes subgénériques, et par la présence de quelques formes tout à fait particulières, notamment les genres Perrieria, Calycia (Biilimus cnjstaUiniis, Reeve) ; le Cochlostyla ? translucida, Quoy et Gaimard, et le Cijclo- tropis Papuensis, Tapparone-Canefri, qui doivent vraisem- blablement constituer des coupes génériques particulières; et le genre Bellardiella (B. Martetisiana, Tapparone Ganefri). Notre genre Leticoptychia se trouve représenté également, dans la grande île. Parmi les archipels voisins, les îles Aru comptent 57 es- pèces terrestres et fluviatiles, dont 19, soit un tiers envi- ron, leur sont communes avec les Moluques. Les lies Kei, d'où l'on connaît 17 espèces, présentent, sous le rapport de la Faune malacologique, les caractères des îles de la Sonde, et nullement ceux de la Papouasie. Les Louisiades comp- tent encore 2 Partula et leur faune est aussi caractérisée par la présence de Pupina relativement gigantesques (P. grandis, Forbes, et P, MouUnsiana, Fischer et Ber- nardi). Dans les îles de l'Amirauté, peu explorées jusqu'ici, on ne connaît guère que 2 Nanina, 1 lithoracophorus, 1 Chloritis,^ Geotrochus,i Partula, l Helicinaeti Cyclos- tomacé, encore incertain au point de vue du classement générique. Les îles de la Nouvelle-Irlande et du Nouveau- - 264 - Hanovre ne possèdent aucun Placostylus et appartiennent à la faune papouasienne. Quant à l'archipel Salomon, les caractères de la riche faune malacologique de ses îles, ses 48 espèces de Geotrochus, ses 21 TrocJiomorpha et ses 13 Placostylus la séparent nettement de celle delà Nouvelle- Guinée. Le voisinage de la faune des Moluques n'est plus indiqué, dans ces îles, que par la présence de 2 Chlo- ritis. H. Crosse. Drei neue conus aus dem Miocaen von Lapugy und ["'von Bordeaux. Von (Trois nouveau Cônes du Mio- cène de Lapugy et de Bordeaux .Par le) o'o. oott- ger (1). L'auteur décrit et figure trois espèces de Cônes miocènes nouveaux : Conus ( Stephanocomis ) subcoronatus et C. (Chelyconus) sceptophorus, de la couche méditerra- néenne 2 de Lapugy, en Transylvanie; C. (Leptoconus) Jungi, du miocène inférieur de Léognan, près Bordeaux. Ainsi que cela se voit souvent, chez les espèces de la couche méditerranéenne de Lapugy, le Conus sceptopho- rus a conservé intactes les linéoles en zigzag qui consti- tuent son élégant système de coloration. H. Crosse. (i) Francfort-snr-le-Mein, 1887. Brochure iii-8 de 8 pages d'im- pression, accompagnée d'une planche noire. {Extr. du vol. XIV du Jahrbncher Deuts. Malak. Gesells. 1887.) - 265 - Die Mollusken-Fauna Oesterreîch-Ungarn» und der schweiz, von (La Faune malacologique de l'Autriche-Hongrie et de la Suisse, par) s. ciessin. -- Livraison I (1). L'auteur s'occupe depuis longtemps de réunir les maté- riaux d'une faune de l'Europe centrale, pour l'étude de laquelle il se trouve très bien placé. Son précédent Guide malacologique en Allemagne (Deutsche Excursions-Mol- lusken-fauna) peut être considéré comme la première partie de ce grand travail: le livre actuel constitue la seconde. M. Glessin y comprend la Suisse et l'Autriche- Hongrie, mais en excluant de ce dernier Empire les pro- vinces qui se rattachent à la Faune méditerranéenne, et notamment la Croatie méridionale, la Dalmatie et le reste du littoral, qui formeront ultérieurement la matière d'une troisième partie. La Suisse et l'Autriche-Hongrie se relient étroitement l'une à l'autre par leur faune malacologique, qui appar- tient à la faune paléarctique, répandue sur les parties cen- trales et septentrionales de l'Europe et dans tout le nord de l'Asie. La majeure partie de cette faune se compose d'une suite d'espèces à area de distribution très étendu, qui existent déjà presque toutes en Allemagne. A ces espèces vient s'adjoindre une notable quantité d'autres, à distri- bution plus limitée, plus localisée, et dont, par consé- quent, un nombre comparativement petit pénètre sur les (1) Nuremberg, 1887, chez Bauer et Ragpe (E. Kiisler,) libraires. — Brochure petit in-8 de 160 pages d'impression, avec de nombreuses gravures sur bois imprimées dans le texte. Prix de la livraison 1, S^Mark (3 fr. 73 c.) : l'ouvrage comprendra 4 livraisons. - 266 - territoires voisins. Ces dernières, par leurs caractères, forment deux sous-zones : 1" une province alpipe, déve- loppée sur les contreforts de la chaîne des Alpes, est remar- quable par le nombre des Hdix de la section des Campy- lœa, ainsi que par l'augmentation des espèces du genre Clausilia; 2° nno province transylvanienne, caractérisée par la présence de ces Claiisilies si particulières dont on a formé la section Alopia. Toutes les espèces ou variétés particulières à la faupe sont décrites et le plus souvent figurées, et les localités sont indiquées avec soin. Le format du livre est réduit, très portatif et son prix d'acquisition est très modique. Il cons- titue, à notre avis, un guide excellent pour les naturalistes qui se proposeraient de faire, en Suisse ou en Autriche- Hongrie, des recherches malacolo,i?iques, sans cesser pour cela d'être un ouvrage d'une valeur scieniilique sérieuse. H. Cro.ssk. Bijdrage tôt de kennis der Moiiusken-fauna van de schelprllsen van isiiriname, naar de door den Heer voitz gemaakte verzameling bewerkt, door (Contri- bution à la connaissance de la Faune malacologlque de Surinam, d'après les collections' recueillies par M. Voltz et étudiées par) m. scbepman (I). L'auteur donne le Catalogue de 40 espèces de Mollusques terrestres, fluviatiles et marjps, qui ont été recueillies par M. Voltz, à Surinam (Guyane Hollandaise). Dans le nombre, (1) Leyde, 1886. Brochure ?ranJ ia-8 de 19 pages d'impression. (Extr. du vol. I de la série II des Sammlg. d. Geolog. Ueichs. Mu- ums. Leidni). - 267 - nous remarquons VAuricula pellucens, 31enke, que l'on trouve également à Cayenne, dans la Guyane française ; la variété [i du Doryssa derians, Brot; \e Biilimus distortus, Ghemnitz. Malgré son peu d'étendue, ce Mémoire vient apporter une utile contribution à la connaissance de la faune de la Guyane-Hollande, encore imparfaitement ex- plorée, au point de vue malacologique. H. Grosse. !Vei>itina (Clitlion) subocellata, Y. Martens mS., deS- cribed by (Neritina (Glithoii) subocellata, v. Martens mS., décrit par) m. Schepman (1). L'auteur décrit et figure une espèce nouvelle de Java, qui se trouve également à Gélèbes, le Neritina (Clithon) subocellata, E. von Martens ms. Elle a des atTmités avec le N. brevispina, Lamarck, mais elle est plus petite, plus lisse et de coloration différente, d'un vert olive grisâtre, avec de petits points noirâtres, arrondis ou triangulaires. Sa coloration rappelle celle du N. rarispina, Mousson. H. Grosse. Notes on a small Gollection of siieiie frora the 1.00- ciioo Islands. By (Notes sur une petite Gollection de Goquilles des îles Loo-Ghoo. Par) Edgar /v. Smîtli (2). La collection de Goquilles dont il s'agit a été recueillie, (1) Leyde, 1885. Brochure grand in-8 de 2 pages d'impression, accompagnée d'une planche coloriée. (Extr. du vol. VU des Notes from the Leyden Muséum, 188?^.) (2) Londres, 1887. Brochure in-8 de 4 pages d'impression, accom- — 268 - sur la plus grande des îles Loo-Ghoo, et offerte au British Muséum de Londres par M. H. Pryer. Elle se compose des 9 espèces terrestres suivantes : 1. Hélix despecta, Gray, dont M. Smith pense que VH. ravida Benson, VH. Red,fieldi et VH. Sie- boldiana, Pfeiffer, et VH. assimilis, H. Adams, ne sont que de simples variétés. 2. Hélix mercatoria, Gray, qui présente de nom- breuses variétés de coloration, depuis le brun noirâtre foncé jusqu'au jaune olivâtre clair. 3. Hélix Luhuana, Sowerby. 4. Hélix Largillierti, Philippi. 5. Hélix connivens, Pfelffer. 6 . Clausilia valida, Pfeiffer. Aucun des vingt- quatre individus recueillis n'appartient à la variété à bande brune. 7. Cyclophorns turgidas, Pfeiffer. L'auteur semble disposé à considérer le C. Ibyatensis, Pfeiffer, comme une simple variété de petite taille de cette espèce. 8. Cyclophorus exaltatiis, Pfeiffer. 9. Leptopoma vitreum, Lesson. Espèce à large dis- tribution géographique, que l'on trouve égale- ment aux îles Nicobar, à Java, aux Moluques, aux Philippines, à la Nouvelle-Irlande, aux îles Frakland et Fitzroy et en Nouvelle-Calé- donie. H. Crosse. pagnée d'une gravure sur bois imprimée dans le lexte. {Exlr. des Proceed. of the Zool. Soc. of London, 1887.) — 269 - Appunti et Osservazioni sull' ultimo Lavoro di jr. Gwyn jeffreys : Oii the Mollusca procured during the « Liglitnîns » and « I»orcupine Expéditions, 18681870 », per (Appoints et Observations sur le der- nier travail de J. Gwyn Jeffreys : Sur les Mollusques recueillis dans le cours des Expéditions de 1868-1870 du « Lightning » et du « Porcupine, par) s- om- slna (1). L'auteur fait, dans ce travail, et au point de vue de la Faune malacologique de l'Adriatique, qu'il connaît fort bien, une étude critique sur le dernier Mémoire que le re- grettable J. Gwyn Jeffreys a consacré à l'examen des Mol- lusques rapportés par le « Lightning » et le « Porcu- pine ». Tout en rendant à l'éminent naturaliste anglais toute la justice qu'il mérite, il n'est pas complètement d'accord avec lui sur un certain nombre de points, relatifs à la dis- tribution géographique des Mollusques, dans l'Adriatique. Il lui reproche, notamment, d'avoir attribué à cette mer un certain nombre d'espèces qui n'y ont jamais été au- tlientiquement recueillies jusqu'ici. Voici les principales observations critiques faites par lui à l'auteur anglais. Le Terebratula vitrea, cité par Jeffreys, n'a été trouvé, jusqu'à présent, dans l'Adriatique qu'une seule fois, par Schmidt, à une profondeur de 430 brasses. VAnomiapa- teUiformis, L.,n'a été trouvé jusqu'ici qu'attaché à la paroi interne d'un Lutraria elliptica de Novegradi. Les Spondyliis Giissoni, Costa, et Pecten Philippii, (I) Agram, 1880. Brochure grand in-8 de 40 pages d'impression. — 270 - Recliiz, n'existent pas dans l'Adriatique.L'auteur considère le Mijtilus Galloprovincialis, Lamarck, comme une bonne espèce et non comme une simple variété du M. ediilis. Le Mytilus pictus, Boni, et \e Nucula Mgeensis, Forbes, ne sont point de l'Adriatique, qui ne renferme non plus aucun représentant du genre Mya. Le Scissurella crispata n'a pas encore été trouvé, dans l'Adriatique, mais il existe une forme voisine, le S aspera. Le Trochus cinerarkis, Olivi, n'est pas celui de Linné : c'est donc à tort que M. Jefîreys cite ce dernier de l'Adria- tique. L'auteur considère le Gibbula Adriatica, Philippi, comme identique au G. angiilata, Eichwald, et le G. Rac- ketti de la Méditerranée comme spécifiquement bien dis- tinct du G. ttimida de l'Atlantique. Il admet la valeur spécifique du Phasianella punctata, Risso. Le Litlorina littorea, L. ne vit pas dans l'Adriatique ; VAlvania dic- tyophora, Philippi, non plus. L'auteur nomme Eiilima Doderleini VE. Stalioi, Jeflfreys (non Brusina),et E. Cros- sei l'espèce figurée sous la dénomination d'E. Stalioi, dans le Journal de Conchyliologie, en 1877 (1). Il considère le Natica sordida, Philippi, comme n'ayant pas été trouvé, jusqu'ici, dans l'Adriatique, pas plus que le Cancellaria concellata, L. ; VAporrhais Serresianus, Michaud, et le Bittium lacteum, Philippi. La compétence incontestable de M. S. Brusina. en roa- tière de Malacologie Adriatique, donne à son travail une valeur que l'on ne saurait nier. Il sera donc lu et étudié avec fruit par tous les naturalistes qui s'intéressent à la faune malacologique marine de la Méditerranée. H. Grosse. (1) Journ. de Conchyl. Vol. XXV, pi. 111, fig. 3, 1877. — 271 — [\ Catalog der conciiyiîen-sammiiing vOD (Calalogue de la collection de Coquilles de) ff. i*aetei. — Li- vraison 1 (1) et 2 (2). M. Paetel vient de faire paraître les parties 1 et 2 de la troisième édition du Catalogue de sa Collection de Coquilles, classée méthodiquement et mise en rapport avec les pro- grès de la science. L'auteur se propose de publier ce Cata- logue, beaucoup plus étendu que les précédents, en trois parties, dont la première, qui doit paraître en 8 livraisons environ, comprendra les Céphalopodes, les Ptéropodes et les Gastropodes marins. La seconde, d'environ 4 livrai- sons, renfermera les Gastropodes terrestres et fluviatUes ; la troisième, d'environ 3 livraisons, comprendra les Acé- phales, les Brachiopodes et une table générale. La deuxième livraison s'arrête à la famille des Fascio- lariidœ, dans les Gastéropodes marins. Ce Catalogue très complet sera fort utile aux natura- listes pour classer leurs collections "méthodiquement et pour se rendre un compte suffisamment exact de leurs desiderata, dans chaque genre. H. ChOSSK. BraeSiîonopotler, Miislînger Of Snegle frara Kara- Havet. (Brachiopodes et Mollusques de la mer de Kara. Par) jonas coiiin (3). L'auteur donne le catalogue des Mollusques et Brachio- (1) Berlin, 1887, chez Paetel frères, éditeurs. Brochure grand in-8 de 80 pactes d'i.'npression. (2) Berlin, 1887, chez Paetel frères, éditeurs, Brochure grand in-8 (le 80 pages d'impression. (3) Copenhague, 1886. Fascicule petit in-4, comprenant 34 pages - 272 - podes de la mer de Kara, et décrit comme nouvelles les espèces suivantes, dont il donne également la figure: Cin- gtila Môrchii ; Buccimim Boasii. H. Grosse. Nota illtOrilO ad alCUlie Conchlglle Méditerranée vivent! e fossili, pel March. (Note sur quelques Co- quilles méditerranéennes vivantes et fossiles, par le marquis) A-ntonlo Oe G'regorio (d). L'auteur propose de nommer Veneriipis drenza le V. deciissata, Hôrnes, qu'il considère comme spécifique- ment distinct du V. decussala, Philippi. 11 remplace la dénomination de son PeclenSegiienzai par celle de P. An- gelonif (Menegh.) De Stef et Pant., qui est antérieure. Il propose d'établir la variété Mascensis pour une forme de grande taille du Tellina lacunosa, Ghemnitz, du Pliocène d'Altavilla ; la variété alipiis pour une forme post-plio- cène d'Arenella ; le sous-genre Tiria pour les Clavagelles, chez lesquelles la chambre de l'animal n'est pas limitée par le tube (C. (Tiria) pluta, n. sp., espèce vivante de la Barra) ; la variété Ficarazzellensis, pour la forme fossile de VAvicula Tarentina, Laniarck, qui se trouve à Figaraz- zelli; la variété Altavillensis, pour une forme pliocène de Lutraria (Eastonia) nigosa, Ghemnitz, dont il avait pré- cédemment rapporté à tort au genre Tapes des individus dont la charnière était en mauvais état; les variétés pro- diictispira, ghirma, et ehla, pour diverses formes médi- d'iiu pression et accompagné de 2 planches lithographiées. (Exlr. de " Dijmphra-Togtets zoologisk-botaniske Udbytle.) » (1) Palerme 1886. Brochure petit in-4 de 16 pages d'impression. {Extr. du Nahiralista Siciliano, année Y-VI, 1886.) — ^273 — terranéennes du Cassis undulata, Gmelin. L'auteur nous apprend que le Cancellaria cancellata, Linné, se Irouve assez abondamment répandu sur un point de la côte de Tunis, la Galadi Francia, près de Biserta, localité que fré- quentent les pêcheurs de San Vito. H. Crosse. Sur la dénomination de l'Heiix torrefacta, Lowe, des «::anames, par A-mida Furtado (1). Lowe a décrit, en 1861, sous le nom d'Hélix torrefacta, une espèce de l'île Lancerotte; mais, comme cette dénomi- nation était déjà employée, depuis 1849, pour une espèce de la Jamaïque, du groupe Sagda, YH. torrefacta, Adams, Wollaston, en 1878, crut devoir la remplacer par celle à'H. Loweana (2). Malheureusement, il existe déjà une espèce de Madère qui porte, depuis longtemps, le nom d'/f. Lowei, Férussac, et, d'ailleurs, d'après les règles généralement adoptées actuellement dans la nomenclature, la modi- fication proposée par Wollaston aurait dû être « H. Lowei », et non « H. Loweana ». Gela ferait donc deux Hélix Lowei, et, dans tous les cas, il est impossible de donner à deux espèces du même genre le nom de la même personne. Dans ces circonstances, et pour sortir d'embarras, M. Ar- ruda Furtado propose, pour VH. torrefacta, Lowe, le nom d'jff. usurpans. H. Grosse. (1) Lisbonne 1886. Brochure in-8 de 2 pages d'impression. (Exlr. du Jornal de Sciencias mathematicas, physicas e naiuraes, 1886.) (2) Testacea Allantica, p. 382, 1878. — 274 — The LaïKisheiis of i*erak. By (Les GoquiUes terrestres de Perak. Par o. if. von mibiiendorfr (1). Perak est assurément la partie de la presqu'ile de Ma- lacca, qui, dans ces dernières années, a fourni à la science raalacologique les matériaux les plus nombreux. De 1879 à 1886, notre collaborateur P. Fischer et nous, nous avons publié, sur ce sujet intéressant, quatre Mémoires consécu- tifs (2), auxquels sont venus s'ajouter successivement, une note de MM. GodwinAusten et G. Nevill, parue en 1879 (3) et deux autres notes de M. J. de Morgan, parues en 1885 et en 1886 (4). M. 0. F. von Môllendorff, aux re- cherches assidues et aux travaux duquel on doit déjà la connaissance de remarquables formes inédites, provenant de l'Extrême-Orient, vient d'utiliser, pour la publication d'un nouveau Mémoire sur le même sujet, les matériaux recueillis par M. le chirurgien-général député R. Hunger- ford, pendant une courte visite à Perak, et un assez grand nombre de coquilles reçues de Larut par VIndiaii Muséum^ de Calcutta. Voici la liste des nouveautés décrites par notre savant confrère : Ennea Hungerfordiana ; Hélix (Trachia) Ma- layana ; Stenogyra (Siibiila) Tchehelemis; Cyclotus Himgerfordianus ; Alycœiis diplochiliis, A. oligopleufis, A. microdiscus, A. parvuhis, A. microconus ; Diplom- matina canaliculata. (1) Calcutta, i887. Brochure petit in-4 de 20 pages d'impression. (2) Journ. de Conchyliologie, vol. XXVII, p. 198, pi. VIII, et p. 336, 1879 ; Yol. XXXIII, p. 174, pi. X et p. 183, pi. XI, 1883. (3j Proc. Zool. Soc. London, p. 734, 1879. (4) Le Naturaliste, 1885. p. 68; Mém. Société zoologique de France, 1886. -- 275 - L'auteur considère VHybocystis Jousseaimei, de Mor- gan, comme une espèce à supprimer et à réunir à VH. ele- plias, du même auteur. Nous partageons son opinion, la première de ces espèces, dont nous avons vu le type, n'étant établie que sur un individu petit, décoloré et en mauvais état de l'autre. M. de Mollendorff, dans son Catalogue, énumère 58 es- pèces de Mollusques terrestres, auquels il convient d'en ajouter 4 fluviatiles, citées par G. Nevill, dans le second volume de son Handlist de 1884, comme recueillies à Pe- rak et à Qualla Kangsa (Ampullaria turhinis, Lea, var. subampullacea, G. Nevill) ; Paludina Bengalensis, La- marck, subspec. polygramma (v. Martens) ; Melania episcopalis, Lea ; M. jugicostis, Hanley). Ce Mémoire nous semble intéressant et bien fait : il sera consulté utilement pour l'étude de la faune malacologique de la presqu'île de Malacca et des régions voisines. H. Grosse. ^Weekdîren der Oosterschelde dOOF (MollUSqueS de l'Escaut de l'Est, par m. m. sciiepman (1). L'auteur a reçu récemment,pour la déterminer, une col- lection de Mollusques de l'Escaut de l'Est. Elle ne com- prend que 24 espèces, ce qui permet de supposer que, comme la côte belge, la région de l'Escaut de l'Est n'est pas très riche en Mollusques. Toutes les espèces citées sont connues: elles comprerinent l Céphalopode, 7 Gastro- (1) Leyde, 1884. Brochure petit in-4 de 9 pages d'impression. {Extr. du Tijdschr. Ned. Dierk. Vereen , Suppleinentdeel I, AfI. 2, i884.) - 276.- podes et 16 Pélécypodes. On voit que ces derniers consti- tuent les formes dominantes, dans cette faune. M. Schep- man, par une attention que les naturalistes apprécieront, a écrit son Mémoire, à la fois, en hollandais et en fran- çais. H. Grosse. t,ol>èe, Miss. By (La Faune tertiaire de Newton et de Wau- tubbée,Miss. Par) otto aieyei* et tt. h. A^iciricii (1). Les auteurs, dans leur Mémoire, décrivent et figurent les espèces nouvellessuivantes, recueillies dans les couches éocènes de la partie orientale du Mississipi, près de New- ton (Newton Gounty) et de Wautubbee (Glarke Gounty) : Dentaliiim incisissinium ; Cadaliis abruptus ; FlssureUa altior ; Scalaria (Opalia) albitesta, S. Newtonensis ; Eglisia retisciilpta ; Natica Neivtonensis ;SigaretusBoett- geri, S.inconstans; Cerithiopsis quadristriaris; Cassidaria planotecUi ; Columbella Mississippiensis ; Fiisiis Mewto- nensis ; Miirexcancellaroides, Marginella constrictoides ; Cylichna volutata; PUcatula planata ; Pecteri piilchri- costa; Venericardia complexlcosta ; Neœra (Cardiomya ) multiornata ; Xylophaga (?) Mississippiensis ; Belcmnosis Americana, deuxième espèce qui vient s'ajouter à un genre représenté jusqu'ici par une espèce unique, fossile du London clay . H. Crosse. (1) Cincinnati, 1880. Brochure grand in-8 de 12 papes d'impression, accompagnée d'une planche noire. (Ea,tr. de The Journ. of the Cm. Soc. Nat. Hislory, vol. IX.) c^.'ip^ 280 — ]%OUVELI.ES M. Noack nous apprend, d'après le Journal de Voyage de M. Bôhm (1), que, sur les bords du lac ïanganyika, les malacologistes sont exposés à subir la concurrence de VHerpestes fascialas, qui, à l'aide de ses pattes de devant, brise les coquilles sur les pierres, alin de pouvoir se re- paître des Mollusques qui s'y trouvent renfermés et dont il fait une grande consommation. M, le professeur Heilprin annonce (2) avoir trouvé.dans les couches miocènes de Tampa, en Floride, trois espèces appartenant au genre Partiila. aujourd'hui locah'sé dans certaines parties de la Polynésie. Sont-ce de véritables Part nia ? Cela nous paraît bien douteux. H. Grosse. (1) Zool. Jahrb., vol. II, p. 2o4. (2) Nachrichtsbl. der deuiscken Malak. Gesdlsch, vol. IX, p. 12(3, iSST. 4S64. — ABBEVILLE. TYP. ET STÉR. A. RETAUX. JOURNAL DE ONCHYLIOLOGIE 1er Octobre 1887. Malacologie des Comores (Cinquième article). Deuxième voyage de m. Humbiot, Par A. MoRELET. La faune malacologique des Comores, déjà si riche eu espèces locales, s'est encore accrue dernièrement, à la suite d'un nouveau voyage effectué dans ces îles par M. Humbiot, pendant l'année 1886. A la vérité, bien que la récolte de ce naturaliste ait été abondante en sujets, elle ne l'a pas été en nouveautés. C'est qu'il est difficile de trouver toujours du nouveau, car la création, même la plus féconde, a des bornes. Cependant, quoique nous connaissions, aujourd'hui, environ 140 espèces terrestres et d'eau douce des Comores, ces îles, qui n'ont été qu'imparfaitement explorées, en re- cèlent sans doute beaucoup d'autres. Seulement, les re- cherches deviennent plus laborieuses et moins fructueuses, à chaque campagne nouvelle. L'énumération des coquilles recueillies pendant ce voyage n'apprendrait rien de nouveau au lecteur: je me «0 bornerai donc à signaler celles qui sont inédites ou qui présentent quelques particularités dignes d'intérêt. 1. Hélix miliaris, sp. n. (PI. IX, fig. 1). T. suhohtectè perforata, turbinato-globosa, solidius- cula, œgrè passim striatula, opaca, vix nitens, corneo- rufa. Spira plus minùsve prominula, apice obtusa. Anfr. 5 piano- convexiusculi, siitiiris impressis juncti^ priores lœvigati, idlimo depresso, obscure angulato, subtus paulum convexo. Aperl. obliqua, depressa, luna- ris, marginibus simpUcibus, redis, coliimellari siirsùm breviter dilatato, perforationem semitegente, cum altero, in speciininîbns adiiUis, callo manifesto juncto. — Diam, maj. ^ ; min. 4 1/2 : altit. 4 mill. Hab. Anjouan. Le succès des recherches,' en histoire naturelle, dépend souvent d'une circonstance fortuite. Cette Hélice, qui pa- raît être fort commune, avait échappé jusqu'ici aux natu- ralistes, lorsque M. Humblot l'a découverte, un jour de pluie, sur les feuilles des arbres, où elle était répandue par centaines. Elle n'offre rien, du reste, de remarquable. C'est une petite coquille, de forme turbinée, relativement solide, dépourvue d'éclat, d'un brun rougeâtre uniforme, gravée, vers la fin du dernier tour, de quelques stries fines, irrégulièrement espacées: ce dernier tour est déprimé, comme ceux qui le précèdent, légèrement anguleux, à la circonférence, et convexe du côté de la base, où l'on voit une perforation étroite, à demi masquée par la révolution de l'extrémité du bord columellaire. L'ouverture est oblique, un peu déprimée, à bords arqués, sans que la ré- gu'arité de leur courbure soit altérée par l'angle périphé- rial. Le péristome, mince et droit, se réfléchit sur la per- — 283 - foration ombilicale sous la forme d'une petite lame courte et triangulaire; enfin, les deux bords, chez les individus parfaitement adultes, sont réunis par une callosité sen- sible. 2. Streptaxis pupilla, sp. n. (PI. IX, fîg. 2). T. ang liste et prof undè perforata, depressè turbinifor- mis, hyalino-albida, nitidissima, irregiilariter et obso- lète striolata, basi convexiuscula. Spira latè conoidea, apice obtusa. Anfr. ferè 5, parùm convexi, sutura albo marginatâ juncti, iiltimo dilatato, peripheriâ angidato. Apertura parùm obliqua, lunaris, marginibus simplici- bus, rectiSy columellari sursùm strictim revoluto. — Diam. maj. 7; min. 6 1/3; altit. 5 mill. Hab. La Grande Gomore. J'ai eu sous les yeux cinq exemplaires de cette cotjiiiile, qui me paraît appartenir au genre Streptaxis, et très par- ticulièrement au groupe dont l'enroulement spiral est ré- gulier et l'apparence héliciforrae. On peut la comparer à un cône déprimé, dont le sommet est arrondi. Le dernier tour, plus rapidement développé que les autres, est angu- leux à la circonférence et percé d'un ombilic profond mais très étroit. Une linéole d'un blanc opaque borde la suture, qui est peu accusée, et l'accompagne depuis le sommet, en s'élargissant progressivement jusqu'à la base. L'ouverture, médiocrement oblique, est légèrement modi- fiée, dans sa courbe arrondie, par l'angle périphérial ; les bords en sont simples et droits, celui de la columelle se réfléchissant étroitement sur la perforation ombilicale. Le lest de cette coquille, relativement solide, est blanc et cristallin ; les stries dont il est gravé sont peu apparentes et ne se montrent guère que sur le dernier tour. — 284 - 3. BULIMUS HUMBLOTI, Sp. 11. (PI. IX, fig. 9). T. perforata, oblonga, tennis, irregulariter et parce striatula, nitida, pallidè carnea vel lutescens, interdùm strigis obliquis, vix notatis, adumbrata. Spira conica, apice acutiuscula. Anfr. 1 parùm convexi, priores cor- neo-fulvi, lœvigati, ultimo longitudinis dimidium ferè œquante. Apert. ovalis, marginibus inœqualibus, temii- bus, externo longiore, breviter expanso, columellari strictim dilatato, fornicatim reflexo.— Longit. 17 ; diam. 8 rnilL Hab. Anjouan. Ce Bulime ditfère du suivant, non seulement par sa forme moins régulièrement conique et son péristome plus étalé, mais encore par sa ténuité. C'est une coquille mince, fragile, demi-transparente, qui compte 6 tours et demi, médiocrement convexes, réunis par une suture assez nette. Les quatre premiers tours sont absolument lisses et les suivants à peine marqués de quelques stries fines et irrégulières. L'ouverture est oblique, plus ample que chez l'espèce suivante, à bords très minces mais nettement arrêtés ; celui du dehors est légèrement étalé ; celui de la columelle, étroitement dilaté jusqu'à son milieu et réflé- chi, sur la perforation ombilicale, qui reste néanmoins à découvert. Cette coquille, dont les premiers tours ont la nuance pâle de la corne et ne sont jamais noirs, comme ceux du B. Bewsheri, est d'un jaune de paille clair ou d'une teinte légèrement carnée. Elle est souvent marquée de stries obliques, irrégulières, roussâtres, peu apparentes, ainsi que de quelques petits points noirs, toujours rares. - 263 - 4. BULIMUS Bewsheri, Morelet (PI. IX, fig. 7, la). B. Bewsheri, A. Morelet. Journ. Conchyl.iSn, p. 320, pi. XII, fig. 4. B. adunibratiis, A. Morelet, ibid. p. 332, pi. XII, fig. 5 (non Pfeiffer). Ce joli Bulime, dont le dessin, même colorié, ne peut donner qu'une faible idée, se distingue surtout par la vivacité et la variété des couleurs, comme la planche IX (fig. 7 et 1 a) en offre de nouveaux exemples. Sa ressem- blance avecle B. adnmbratns de Ceylan est un fait qui mérite d'être noté. Non seulement la taille est la même et la forme à peu près semblable, mais les deux espèces se rapprochent parfois, au point de se confondre, par l'asso- ciation et la disposition de leurs couleurs. Elles portent, en outre, l'une et l'autre, ces stigmates semblables à des piqûres de mouches que l'on remarque sur plusieurs petits Bulimes de la côte méridionale d'Afrique, bien que cette particularité soit beaucoup moins accusée chez l'espèce des Gomores. Celle-ci, d'ailleurs, est un peu moins élancée, plus ventrue par conséquent ; son péris- tome est plus mince; les bords de l'ouverture sont un peu plus rapprochés et cette cavité est plus large. Il faut ajou- ter encore, comme caractères différentiels, qu'il existe, de part et d'autre, des sujets dont la coloration est spéciale. Ainsi, la bande d'un bleu turquin qui orne parfois la spire du B. adumbratus ne se reproduit pas chez le B. Beivsheri, dont j'ai eu l'occasion d'examiner de nombreuses variétés, de même que la couleur noire qui envahit quelquefois en totalité le test de ce dernier est étrangère à son congénère asiatique. Il résulte donc d'un nouvel examen, fondé sur un en- - 286 - semble de matériaux plus complet, que les B. adumbra- tus et Sswshsri ne doivent pas être confondus, malgré leur ressemblance, et que le premier doit disparaître de la nomenclature concliyliologique desComores. Les coquilles figurées sous ce nom dans l'arliclé cité plus haut doivent être rapportées aux variétés du B. Bewsheri. 6. STENOGYRA VULGARIS, sp. w. (PI. IX, fig. 4). T. rimata, turrita, tenuiuscula, arcuatim capillaceo- striata, nitida, diaphana, pallidè cornea, apice obtu- siascala. Anfr.Sparùm convexi, ultimo inagis dilatato, longitîidinis 1/3 subœquante. Columella subrecta, in- tégra. Apertura truncato-oblonga, margine columellari longitudinaliter dilatato, reflexo. — Longit. 8 ; diam. 4 1/2 milL Hab. Anjouan. Parmi les nombreux Sténogyres répandus aux îles Go- mores, il y en a plusieurs dont la détermination peut pré- senter quelque difficulté en raison de leur affinité et de r uniformité de leurs caractères. Le St. vulgaris est du lîombre. Je crois donc qu'il vaut mieux, pour dissiper les doutes, comparer cette coquille aux espèces avec lesquelles on pourrait la confondre, au lieu de développer la dia- gnose qui la spécifie. Ces espèces sont au nombre de trois : Sten. octona, cer- cola et simpularia. La ressemblance avec l'octona est sur- tout frappante. On s'aperçoit, cependant, en les compa- rant l'une à l'autre, que les tours de spire sont plus déta- chés chez la seconde , et l'ouverture plus petite ; elle atteint, d'ailleurs, une taille bien supérieure. Mais, un caractère qui ne peut laisser aucun doute, c'est celui de la ~ 287 - columelle, qui n'est point tronquée chez la nouvelle espèce. La même particularité la distingue des St. simpularia et cercola, dont la troncature, à la vérité, est très oblique, mais n'en subsiste pas moins. Elles sont, en outre, toutes deux, plus grandes, plus colorées et bien moins fortement striées. Ces remarques paraissent suffisantes pour éviter loute confusion. 6. Stenogyra ornata, sp. n. (PI. IX, fig. 6). T. imperforata, turrita, tennis, obsolète striata, cerea, corneo-fulva, jmrpureo in anfractu ultimo flam- umlata. Spira subulata, apice acutiuscula. Anfr. 8 pla- niusculi, sutura exiliter marginatâ juncti, ultimo dila- hito, longitudinis 3/7 œquante. Columella leviter arcuata, abrupte truncata, basin attingens. Apert. semiovalis, inarginibus tenuibus, rectis. — Longit. 14 ; diam. 5 1/2 iinll. Hab. La Grande Comore. On pourrait être tenté, au premier abord, de considérer cotte coquille comme une variété minor du Sten. tere- bella, dont elle reproduit assez exactement la forme ; mais cette assimilation ne résiste pas à l'examen des détails. Sans parler de la taille, qui est un élément variable, on re- marque que les tours de spire ont moins de convexité, chez la nouvelle espèce, et qu'elle n'en compte que huit au lieu de neuf. Ils sont, en outre, distinctement marginés, par- ticularité qui n'existe pas chez le St terebella, de même que le mode décoloration, qui se présente rarement dans le genre et peut être considéré comme spécifique. L'espèce se distingue par le développement de son der- nier tour; elle en compte huit, à peine convexes, réunis par une suture finement marginée. Le sommet est relativement aigu ; la columelle verti- cale et nettement tronquée ; enfin, l'ouverture est pro- portionnellement petite, avec un bord extérieur droit et tranchant. Le test est mince, luisant, à peine strié, d'une nuance de corne pâle, relevée, sur les deux derniers tours, par des stries irrégulières, très nettes et d'un rouge foncé. 7. EnNEA PHANERODON, Sp. 71. (PI. IX, fig. 8). T. angustè rimata, cylindranea, solidula, tenerrimè striolata, opaca, nitida, cornea, albido-liitescens. Spira siibcylindrica, siipernè obttcsè conoidea. Anfr. 9 vix con- vexiusculi, sutura sat profundâ jimcti, ultimo basi atte- nuato, non ascendente, longitudinis 1/3 œquante. Aper- tiira verticalis, subtrigona, denticuUs 4 coarctata : 1 la- melUformis, rhomboideus, non intrans, jiixtà insertio- nem marginis dextri, aciUus, promimilus ; aller in me- dio ejusdem marginis ; tertius siibbasalis, minor ; iiUimus columellaris, mamillatus et prominens. Peristoma brevi- ter expansum, albo-callosum, margine dextro paululùm sinuoso, extiis leviter scrobicidato, columellari arcuato. — Longit. 12 ; diam. 4 1/3 mill. Hab. La Grande Comore. Coquille presque cylindrique, comptant neuf tours de spire à peine convexes, atténuée à la base, et terminée, au sommet, en un petit mamelon conique. Les callosités qui rétrécissent l'ouverture sont fortement prononcées ; celle de la paroi supérieure est une lamelle saillante, qui se dresse verticalement, près de l'insertion du bord droit, sans pénétrer dans l'intérieur, et celle de la columelle, plus profonde, une sorte de mamelon proéminent qui suit une direction horizontale. Des deux autres, l'une, située vers le milieu du bord droit et produisant une légère dé- pression au dehors, est également très accentuée ; la der- nière, qui lui correspond, est plus petite et plus enfoncée. Le péristome de cette coquille est épaissi par une callosité d'un blanc pur, et légèrement étalé sur toute son étendue. Le test est solide, opaque, brillant, d'un blanc jaunâtre ; on n'y voit point de stries, si ce n'est à l'aide d'un gros- sissement assez fort. 8. Ennea Dupuyana, Grosse, var. ^. (Pi. IX, fig. 10). Ennea Dupuyana, Grosse, Journ. Conchyl. 1876, p. 167, pi. XI, fig. 2. Je me borne à mentionner deux spécimens d'un brun foncé, tirant sur le marron, parmi un très grand nombre d'autres qui conservent leur couleur habituelle. Déjà, dans un autre article, j'avais eu l'occasion de signaler le même mode de coloration exceptionnel, chez VE. anodon, qui, comme VE. Dupuyana, est ordinairement d'une nuance de corne très pâle. Une observation plus générale à laquelle me conduit la mention de cette coquille, c'est que les callosités qui acci- dentent généralement l'ouverture des Ennea varient par- fois en nombre, par l'avortement d'une ou plusieurs d'entre elles. Ainsi, TE. Dupuyana, dont le type est qua- dridenté, n'est doté, quelquefois, que de deux ou trois de ces protubérances. Mais il est rare que la place que de- vaient occuper celles qui manquent ne soit pas indiquée par un léger épaississement du péristome. On peut donc être exposé, dans certains cas, à une erreur de détermi- 290 - natiot», lorsqu'on n'a sous les yeux que des individus isolés. 9. Cyclotopsis horrida, sp. n. (PI. IX, fig. 3, 3 a, 3&, 3c). T. latè umhilicata, depressa, temiiSy supernè planu- lata, subtus convexior, regulariter et argutè lamelloso- costulata, nonnitens, fiisca. Spira planulata, apice non prominente. Anfr. ferè 5 convexiusciili, siiHird pro- fundâ juncH, pemillimo carinatOt ultimo carinis 2-3 fila- ribus, pilis brevibus hirsutis, et angulo circà umbilicum instructo. Apertura obliqua, rotundata, marginibus sim- pUcibus, continuis, rectis, — Diam. maj. 7 ; min. 6 ; al- tit. 3 mill. Hab. Anjouan. Petite coquille presque discoïde, formée d'un peu moins (le cinq tours de spire convexes. Les premiers s'enroulent dans le même plan ; mais le dernier, dont le développe- ment est proportionnellement plus rapide, s'en écarte en fléchissant légèrement. Il est percé d'un ombilic large, perspectif, circonscrit par un angle saillant, qui permet de suivre l'enroulement de la spire jusqu'au sommet. On re- marque, sur l'avant-dernier tour, une carène filiforme qui se double ou se triple sur le dernier. Ces carènes sont -hé- rissées de poils courts et raides, finalement caduques, qui rayonnent autour de la circonférence. L'ouverture de la coquille est très oblique ; les bords en sont droits, simples et continus. Le test, brunâtre et terne, est couvert de stries lamelleuses, pressées, moins apparentes à la face in- férieure. - 291 - 10. Septaria Borbonica, Bory St- Vincent, var. 3. (PI. IX, fig. 5). S. Borbonica, Bory St- Vincent, Voy. I, p. 287. Peut-être n'est-il pas sans intérêt de signaler une va- riété remarquable de Septaria Borbonica, qui provient de l'île d'Anjouan et qui se distingue par sa grande taille et sa coloration intérieure. Elle consiste en une large tache ou en deux bandes d'un fauve orangé qui, chez cer- tains sujets, ont l'éclat et la vivacité du vermillon, et qui occupent en partie le fonds ou les bords de la coquille. Il en résulte un contraste très prononcé avec la nuance d'un bleu plus ou moins foncé des parties qui conservent leur couleur habituelle. Cette particularité se reproduit, comme un trait de race, chez tous les individus, même jeunes, de la même provenance. On a signalé quatre espèces de Septaria aux Gomores: Borbonica, suborbiciilaris, bimaculata et Cooki. C'est beaucoup pour de petites îles, assez médiocrement arrosées: il ne faut donc pas s'étonner si les deux dernières ont été considérées comme de simples variétés du Borbonica. A. M. Coquilles recueillies dans le sud-ouest de l'Afrique par M. le D' h. schinz, déterminées Par Alb. Mousson. M, le D' H. Schinz s'était joint comme botaniste officiel à TExpédition coloniale que M. Luderitz, de Brèmes, avait organisée, en 1884, pour Angra-Pequena. Cette entreprise - 292 - n'atteignit pas son but ; mais M. Schinz resta dans le pays et entreprit, à ses risques et périls, plusieurs voyages dans l'intérieur du pays, sur lesquels on trouve quelques dé- tails dans V Afrique explorée et cwilisée (Genhve, 1887, nos 6 et 7). Il recueillit occasionnellement quelques co- quilles, qu'il a bien voulu me confier et qui méritent d'être connues, puisqu'elles proviennent d'une contrée que peu ou point de naturalistes n'ont encore explorée. Ce sera un modeste jalon de plus sur la voie d'une Faune plus complète de la partie sud-ouest de l'Afrique. 1. Hélix (Dorgasia) Alexandri, Gray, Gray, Brit. Mus. - Reeve, Icon., p. 208, fig. 1470. - Pfeiffer, Mon. Helic. 1, p. 332— Bôttger, Ber. Senckenb., 1886, p. 22, pi. 11, fig. 1. De cette curieuse espèce, qu'on ne sait trop où placer, M. Bôttger a décrit une forme plus petite que le type, pro- venant du sud du désert de Kalahari. M. Schinz en a rap- porté 3 exemplaires, recueillis à Rehoboth, au nord du Gross-Namaland. Ils ont la grandeur de la variété de Bôttger, mais ils en diff-èrent en plusieurs points. Gom- parée au type, cette forme se caractérise comme il suit : Var. 13 rotundata (pi. XH, fig. 1,1^;. Minor (diam. 22-25, altit. 15-16 millim.), minus depressa; spiramagis producta;anfr. 5, ultimus validior, rotmidatus, ad ri- mam minus devians ; striis costulatis ad basin perspi- CUis. Ce qui la distingue, aussi bien du type que de la variété de M. Bôttger, c'est donc l'élévation de la spire et la gros- seur du dernier tour. Les autres caractères ne différant guère, on ne peut la coiisidérer que comme une variété géographique. — 293 — 2. HELIX (Gochlicella) opposita, Mousson (PI. XII, fig. 2). T. perforata, breviter elongato-conica, inœqualiter striata, nitidula, pallidè cornea. Spira regularis, co- nica ; summo minuto, obtusulo ; sutura lineari, impres- sula. Anfr. 7 1/4, lente accrescentes, modice arcte spi- rati, convexiusculi ; ultimusrotundatus, 1/3 longitiidinis œqiians, ad rimam vix compressulus. Apert. subobliqua ("25° cîim axi), late lunato-ovalis. Perist. rectum, obtii- sîim (?); marginibus remotis, lamina indistinctâ junctis ; dextro et basali ferè œqiie arcuatis ; columellari recto, subincrassato, patente, perforationem semitegente, pro- funde inserto. — Long. 8 ; Diam. 4, 2 mill. — Rat. anfr. 3 : 1. — Rat. apert. 5 : 4. Cette espèce, basée sur un seul individu, un peu en- dommagé, détaché d'une marne calcaire claire, très ré- cente, à Upingtonia, au sud d'Ondonga, m'a assez embar- rassé. L'enroulement assez serré, la forme conique, le bord columellaire profondément inséré et un peu calleux sont choses étrangères aux Riiliminus. L'insertion des bords, sans traces, sur la paroi, de l'application d'un oper- cule, exclut l'idée d'une Rithinia; de même, le cours ré- gulier, non sinueux, exclut celle d'une Leptinaria. Le bord droit de l'ouverture étant défectueux, on ne sait s'il est droit, obtus ou réfléchi. En définitive, l'adjonction au groupe des Cochlicella, du type de la Ventricosa, Drapar- naud, me paraît la plus naturelle. Ce type, par la G. Ter- veriana, Webb, se répand sur la côte du Maroc et dans les Canaries jusqu'à la limite des tropiques et reparaîtrait ainsi au midi de cette zone. - 294 — 3. AcHATlNA ScHiNZiANA, Mousson (PI. XII, flg. 3). T. imperforata, ovato-elongata, tennis, fortiter, sut- tùs minus striata, striis aliis spiralibus insigne grami- lata, corneo-lutea, fasciis transversis latis, interdùm fulguratis picta. Spira conica, regiilaris ; summo mi- nuto, acuto, albescente; sutura indistincte crenulata, Anfr. 8 ; nucleolares 2 politi ; serjuentes acute granulati, modicè accrescentes, convexiusciili ; ultimus ovatus, nec inflatus, spiram paulo superans, non ascendens, subtùs siiblœvigatus. Apert. subverticalis (13' cum axi), acutù elongato-ovalis, intus fasciis translucentibiis. Perist. rectîim,acutum; marginibiis remotis, lamina interposita pertenui. Columella gracilis, fortiter torta et producta, ad finem acuminata, non abscissa. — Long. 68 ; diam. 39 milL — Rat. anfr. 2 : 1. — Bat. apert. 2:1. Trois échantillons provenant d'Ondonga, dans le pays des Ovamba, recueillis dans une contrée sablonneuse, mais non dépourvue de végétation. A première vue, on prendrait cette espèce pour une 0. fulgurata, Pfeiffer (Mon. III, p. 486). — Ghemnitz BuL, pi. XXVI, fig. 1), ou pour une A. varicosa, Pfeiffer Mon. Vni, p. 490. - Novit. III, pi. GVI; fig. 1, 2), mais elle se distingue de ces deux formes par deux caractères bien prononcés : l'acuité relative du sommet, qui, chez les deux autres espèces, est fort obtus, et la torsion de la co- lumelle,qui, à l'extrémité, s'avance fortement et se termine en pointe, presque sans troncature. Le dessin et la sculp- ture, par contre, diffèrent peu ; le premier, en somme, est plus régulier et présente des flammules moins fulgurées ; la seconde est encore plus prononcée, se continuant en granules allongés jusqu'à la moitié supérieure du dernier - 295 - tour. L'A. fulgurata est en outre plus renflée, la varicosa plus solide et munie de varices qui manquent à notre espèce. Nous n'avons pas mentionné VA. zébra, Chemnitz, avec laquelle on ne saurait la confondre. 4. BULiMiNUS (Eburnea) Damarensis, h. Adams. B. Damarensis, H. Adams. Proc. Zool. Soc, 1870, p. 9, fig. 5, 6.- Pfeiffer, Mon. VIII, p. 177. - Novit. IV, p. 3, pi. CIX, lig. 5-8. Les quatre échantillons bien conservés qu<^ je possède de cette espèce ont été trouvés dans une terre marno-sa- bleuse, de coloration foncée, à Epitonna, au sud-est de On- donga. Ils ne diffèrent guère du type que par des dimen- sions une idée plus fortes et une lame pariétale plus calleuse. Var. p exspectata, Mousson (PI. XII, fig. 4). J'avais donné ce nom, en 1856, à la petite variété (var. minor.y Pfeiffer) avant que ce dernier naturaliste l'eût publiée. Elle se trouve au même lieu, tantôt entièrement blanche, tantôt fasciée. M. Schinz l'a recueillie d'abord à Oraarura, dans le Damara, sa patrie originaire, dans un limon servant à la construction des maisons, puis à Upingtonia, avec la grande forme. Je ne puis rien recon- naître des caractères, peu saillants, sur lesquels M. Bôtt- ger croit pouvoir fonder son B. psamophilus (Ber. Senck. Ges. 1886, p. 11, fig. 2). Cette espèce, avec quelques autres formes africaines voi - sines, constitue, dans ma collection, le groupe Eburnea. 5. BuLiMiNus (Leucochiloides) minusculus, Mous- son. (PI. XII, fig. 5, 5^). T. minuta, rimato-perforata, elongato-ovata, stria- tula, sine nitore, fusco-cornea. Spira convexo-conica. — 296 - regularis ; summo ohtusulo ; sutura modicè impressa Anfr. 5, satis convexi; ultimus 2/5 longitudinis œquans ovaliSf rotundatus, minime ascendens, ad rimam corn pressîilus. Apert. fere verticalis, limato-ovalis. Per. acii tum, album, br éviter reflexiim ; marginibus paulû appro ximatis, laminatenui, adinsertionem sUperamgranulosa junctis, dextro minus, basali magis arcuato ; columellari patente. Columella profunda. — Long. 3; diam. \, 8 mill. — Rat. anfr. 2 : 1. — Rat. apert. 3:2. Un seul échantillon, bien conservé, a été trouvé à Ku- Ganab, au sud-est d'Ondonga. Cette espèce est plus petite que les autres formes de ce groupe cosmopolite, qui se place entre les Biilimitius et les Pupa. Elle est moins cylindrique que l'espèce de Ghous, au sud de Galahari, que M. Bottger a' établie sous le nom de Calaharensis (Ber. Senck. Ges. 1886, p. 24, pi. II, fig. 3). Abstraction faite des dimensions, elle vo.^- ^Q^Q{QPupaSenegalensis,}\ove\Qi(Sér. Conch.i. pi. II;, fig. 4). Ses tours cependant sont moins convexes, sa forme moins allongée, son test plus délicat, les bords de son ouverture moins réfléchis, enfin sa grandeur est beau- coup moindre. 6. Stenogyra (Subulina) vitrea. Mousson (PI. XII, fig. 6). T. minuta, imperforata, acuminato-turrita, tenuis- sima, vitrea, transparens, striatula, nitida, pallide flavi- dula. Spira regularis ; summo obtuso ; sutura lineari. Anfr . 8, lente accrescentes ; nucleares rotundati ; sequentes plaiiiusculi ; ultimus 1/5 longit. œquans, ovalis, subtus convexior, non ascendens. Apertura subobliqua (30" cum axi), ovalis. Perist. rectum, acutum; margini- - 297 - bus remotis ; dextro teniter, basali magis arcuato ; cola- niella concava, ad cxtremitatem oblique abscissa. — Long. 8; diam. 1, 4 mill. — Rat. anfr. 8:1. — Bat. aperl. 3 : 2. Cette charmante petite espèce, presque transparente comme du verre, a été trouvée, en 4 exemplaires, sous les pierres, à Ku-Ganab, au sud-est d'Ondonga. Sa columelle bien tronquée à l'extrémité, sépare cette espèce des vraies Sténogyres et partage ce caractère avec plusieurs autres espèces africaines, y compris les grandes formes qu'Albers a réunies sous le nom de Homorus. Notre espèce semble voisine d'abord du Bulimus linearis, Krauss, du Limpopo, dans le Natal. (Sildafr. Moll. p. 78, pi. V, fig. 3), puis encore plus de la Stcnogyra angustior, Dohrn Malakol Bl XIII, p. 127, et Martens, Berl Sitz. Ber. 1886, p. 262, pi. III, fig. 2), de Bonjongo, dans le Cameroun, mais elle s'en sépare par sa petitesse, sa transparence, l'absence d'angulation, etc. 7. SUCCINEA ARBOREA, MouSSOn, (PI. XII, fig. 7). T. imperforata, ovata, tennis, fortiter et inœqualiter striata, sine nitore, pallide cornea, slriis pallide corneis et opacis alternantibus. Spira brevis,laxa; summo mi- niito, nitido ; sutura impressa, subirregulari. Anfr. 3 1/4 celeriter accrescentes, satis convexi; tiltimus ova- tus, non infiatus, 3/5 longit. œquans. Apertura ovalist paulo ohliqiia f30" cum axi). Perist. rectum, aciitum; marginibus dextro et basali bene curvatis ; columellari crassiore, concave intrante. — Long. 8,8; diam. 5.4 mill. — Rat. anfr. 2:1. — Bat. apert. 5 : 3. Cette espèce a été trouvée collée à des troncs d'arbres, 21 298 - à Kalariiri. Quoique dépourvue de caractères saillants, elle diffère des espèces africaines que décrivent M. A. Morelet, dans le Voyage de Welwitsch, et M. Krauss^ dans ses Sud-africanische Molltisken. Sa forme, analogue à celle d'une Limnée, et son mode de striation sont assez particu- lières. 8. SUC.GINE ? On trouve aussi des restes d'une seconde Succinée, h\en plus allongée que la précédente, dans le calcaire marneux récent de Upringtonia, au Sud-Est d^Ondonga. Sa forme générale la rapprochent de la S, exarata, Krauss. Sud- afr. Moll. p. 74, pi. IV, fig. 15), mais sa surface lisse l'en sépare. Les débris sont insuffisants pour en établir la diagnose. 9. Physa parietalis, Mousson (PI. XII, fig. 8 et 8a;. T. sinistnorsa, distincte rimata,ovato-globosa,tenmus- ciila, leviter striata, interdum striis varicosis interpo- sitis^ nitidiuscula, pallide cornea. Spira brevis; siimmo minuto, acuto, vel truncato ; sutura benè impressa. Anfr. 3 2 3, celeriter accrescentes, convexi ; ultimus in- flatus, supra humerosus, infrà attenuatus, 3/5 longit. œquans. Apert. Me ovalis, subverticalis (i^" cum axij. Perist. rectum» obtusum ; margine libero siib angulo recto inserto, cumbasaliregularitercurvato; hoc in la/mi- nam parietalem validam et acute depiitam transeunte. Coluiuella profunda, vix plicata. — - Long. 10 ; diani. 7, 8 mill. — Rat. anfr. 2 : 1 — Rat. apert. 3:2. Gelte espèce, recueillie en 4 exemplaires à Ondonga, - 299 - ressemble à première vue à la P. Natalensls, Krauss. (Sûd-afric. Mollusk. p. 86, pi. V, fig. 10), mais elle s'en distingue très nettement par le bord de son ouverture, qui, obtus en lui-même, se prolonge, sans interruption, en une courbe régulière, dans une callosité pariétale forte et tran- chée, jusqu'à l'insertion supérieure. Cette particularité présente assez d'analogie avec la languette pariétale, à laquelle s'applique l'opercule, chez les Bithinies. 10. Ampullaria 0CC1DENTALI8, 31ousson. (PI. XII, fig. 9). T. umbilicata, globosa, soUdida,irregulariter striata, non decussata, ftisco-flavescens, fasciis spiralibus latis, sœpè geminatis obscure picta. Spir a br éviter conica,sum- mo corroso ; sutura siibimpressa, Uneari. Anfr. 5-5 1/2, convexi, ad suturam planati; ultimiis non ascendens, rotundatus, suprà humerosus, ad unibilicum convexior. Apert. ovalis, verticalis(W cum axi), 4/5 altitudinis sub- œquans, intùs fasciis translucentibus. Perist. acukmif breviter eversum ; marginibm vix approximatis, lamina tenui junctis ; dextro sub angiilo recto excisso, benè incurvato, basali minime effuso, in columel- larem leniter reflexum curvatim transeunte. — Opercu- lumrude, subtestaeeum. — Altit. hH ; diam. hS>mill. — Rat. anfr. 2:1.— Rat. apert. 3 ; 2. Recueillie dans un bras du bord méridional du Kunene. Je l'avais anciennement reçue de M. Geale, de la même contrée de l'Afrique, en un exemplaire plus parfait, qui a servi à la figure. Cette espèce ne peut se comparer, parmi les formes du sud 'de l'Afrique, qu.'kV A. LargilUerti, Philippi. (Amp. p. 46, pi 13, fig. 5 , dont elle reproduit l'ombilic bien ou- — 300 - vert, les tours aplatis, le long de la suture, et la spire peu élevée ; mais elle est plus grande, plus solide, plus globu- leuse; sa coloration est plus jaunâtre, traversée par des bandes larges, souvent doubles et triples, qui, à l'extérieur, sont peu apparentes, mais qui se dessinent vivement dans l'intérieur de l'ouverture. La surface est simplement striée et dépourvue des linéoles décurrentes, qui caractérisent l'espèce de Philippi. Je ne la crois pas décrite par les auteurs anglais. La LargilUerti est dite provenir de Madagascar. 11. Unio Kunenensis, Mousson. (PI. XII, fig. 10). Coucha oblonge subtriangiilaris, subinflata, solida, costulato-striata, umbonibus cariosis, rugis granulosis vel angulatis, vel imdulatis, versus marginem evanidis, ornata. Margo supenis obtuse angidatus; anterior bene ctirvatîis; inferior late convexits ; posterior elongatus, obtuse angulatus. Umbones obtiisi, in 1/3 longitudinis siti. Dentés anteriores : in valva dextra unus profunde incisus, in sinistra 2 late oppositi; dentés posteriores breviter elongati. Area interna concava, in marginem crassior, flavescente-alba. Impressiones anteriores per- profundœ, posteriores vix impressœ, planœ. — Long. 28; altit. 25 ; crassit. 23 mill. Cette espèce a été trouvée dans une dérivation du Kunene,dansleNord-Ovambo, en 2 individus. Par sa forme courte et subtriangulaire, par son épaisseur, enfin par sa forte sculpture, composée de rugosités irrégulières, tantôt linéaires, tantôt noduleuses, tantôt disposées en zigzag, elle diffère entièrement des espèces qu'a décrites M. Boett- ger comme provenant de la même partie de l'Afrique (Ber. Senckenb. Ges. 1866, p. 26, 28, pi. 1, fig. S, 6, 7). - 301 — Elle trouve plutôt ses analogues dans les espèces de l'Egypte à sommets sculptés, mais elle ne s'identifie avec aucune d'elles. A. M. Explication de la planche XII . 1. Hélix (Dorcasia) Alexandri, Gray, var. (5 rotiin- data, Mousson, vu de face ; l a, \u en des- sous. 2. Hélix (Cochlicella) opposita, Mousson. 3. Achat ina Schinziana, Mousson. 4. BiUiminus (Ebtirnea) Damarensis, H. Adams, var. p expectata, Mousson. 5. Buliminus (Leucochiloides) minus ciiliis, Mousson, Fig. 5 grossie ; fig. 5a dessinée au trait et de grandeur naturelle. 6. Stenogyra (SubuUna) vitrea, Mousson. Fig. 6 grossie ; fig. Qa dessinée au trait et de gran- deur naturelle. 7. Succinea arhorea. Mousson. 8. Physaparietalis, Mousson. Fig. 8, forme à som- met tronqué. Fig. 8a, forme à sommet pointu. 9. Ampullaria occidentalis, Mousson. 10. Unio Kunenensis, Mousson. Description de deux nouvelles espèces de Mollusque» terrestres du Xonkin, Par Ph. Dautzenberg et le baron L. d'HAMONViLLE 1. Trochatella N0GIER[. Testa trochiformis, imperforata, solidiuscula. Spira - 302 - conica. Anfractus 7 subplani; primus lœvis, cœteri obliqué tenue et (-onfertè striati; ultimus ad peripheriam carinatiis et minute fimbriatus, bcisi convexus, arcuate tenuissimè striatus. Siiturœ lamellatim obtectœ, elegan- tissime fossulis regularibus,impr?ssis, ornatœ. Apertura obliqua, subrhombea, marginibus subparallelis. Labrum callosum, valde expansum et reflexum, basin versus an- gulatum. Columella solida, brevis; margines callo tenuis- simojuncli. Color? Peristoma nitidiusculum. ~ Opercu- Imn ? Diam. maj. 25?m7i; min. 20millim. ; altit. 14 millim. Spécimen unicum decoloratum à cl. Nogier lectum. Habitat prope locum Than-Moï dictum, regionis Ton- kinianœ. 2. Pterocyclus Berthjî, nov. sp. Testa latissime iimbilicata, solida, discoidea, nitidula, lineis incrementi subtilissimis conferte striata ; spira depressa, planata. Anfr. 5 i/2 convexi, sat regulariter crescentes, sutura profunda, subcanaliculata, separati. Anfr. ultimus rotundatus, aperturam versus sensim descendens sed denique arcuatim paululùm ascendens. Apertura perobliqua, subrotunda, supernè profundè ca~ naliculata. Peristoma continuum, duplex: intermim undi-' que appressum, supernè intrans ; externum reflexum, in^ crassatum, supernè alatum, productum cucullam effor-- mat. Color sordide Meus, in f erne concolor, supernè flam- mulis castaneis e lineolis hastatissistentibus,radiatim fui. guratus. Peîistoma album, margine interno lutescente. — Operculum circulare, extus convexmn, spiraliter elevatO" lamellatum, intus concavum, lœvigatum, muUispiratum, - 303 - corneum. — Diam. maj. 26; diam. min. 20; ait. 11 mill. P. D. et L. d'H. DiagnOSeS Molluscomm rVovse Caleclonlae incolarum, AucTOHE H. Grosse. 1 Helicina Alrici, n. sp. T. imper forata, mhglohosa, tenniuscula , parùm nitens, sublœvis, sordide luteo-albida ; spira hrevismnè conica, apice obttisulo ; sutura impressa; anfr. 4 pla- niiiscîili, nltimus spiram superans, mx descendens, ad peripheriam vix obtuse subangulatiis, basi subplanatus, ponèmarginem externiim brunneo longitudinaliter pictus; apertura diagonalis, semiovata, intàs concolor , ad marginem externum brunneo vividè picta; peristoma siîuplex, subreflexum, album, margine columellari bre- vissimo, callum circumscriptum, nitidum, pallidè luteo- albidum emittenle, basali et externe subexpansis, re- flexiuscuUs. — Operculum sat tenue, opacum, semiova- tum, brunneo'-castaneum. — Diam. maj. 6 1/2, min. 5, ait. 4 mill. (Coll. E. Marie). Habitat Canala, Novœ-Caledoniœ (Alric). 2. Helicina Mondaini, n. sp. T. imperforata, globosa, sat temiis, parùm nitens^ sublœvis, sordide albido-fulvida ; spira breviter conica. — 304 — apke obtusulo ; sutura impressa ; anfr. 4 flanmsculi, îiltimus spiram superans, vix descendensy rotimdatus, hasi siibplanatus, paulo nUidior ; apertura diagonalis, semiovata, iutùs albida; peristomasimplex, vix reflexius- ciiliim, margine colimeUari hrevissimo, rubro, callum castaneo-rubrum emittente et zonabasali lata, oUvaceo- fuloa circumscripto, basali et extenio albidis. — Oper- culuni sat tenue, semiovatum, brunneo castaneum. — Diam. maj. 4 1/2, min. 3 1/2, ait. mili. (Coll. E. Marie). Habitat in loco Baie du Sud dicto, Novœ-Caledoniœ (Mondain). 3. Hydrobia Savesi, n. sp. T. imperforata, piipiformi^, tennis, cornea ; spira oblonga, apice obtusulo ; sutura impressa ; anfr. 4 sub- rotundati, zona fuscâ, ferè- inconspicud cincti, ultimus spiram subœquans, fusco obscure bizonatus ; apertura ovatopiriformis, concolor, zonis externis intus incons- picuè transmeantibus ; ^leristoma continuum, subincras- satum, corneum. — Operculum ? — Longit. vix 1 1/2, diam. maj. 3/4 mill. (Coll. E. Marie), Habitat in loco Tliio dicto, Novœ-Caledoniœ, (A. Sa- vès). Obs. Species zonis parùm conspicuis, genus Viviparam quasi commemorantibus facile distinguenda. 4. Planorbis Morletianus, n. sp. T. sinistrorsa, subtùs concaviuscula,supràplanulata, minutissimè striatula, pallidè corneo-olivacea ; spira haud prominula, concava; sutura profundè impressa; anfr. 4 1/2 subtus convexi, suprà planulati, ultimus ca- rina fiUformi, supramediana, acuta, oliv ace o- albida — 30o - cinctiis, paulo antè occursum marginis externi, lineoUs transversis, raris, sudistantibus, obliqué flexuosis, cas- taneis pictiis ; apertura subquadrangtdari-ovata, ad ca- rinam angulata, intm sordide albida; peristoma sim- plex, albidum,margine columellari magis prominulo. — Diam. maj. 9, min. 7, ait. 2 milL (Coll. E. Marie). Habitai in loco « Baie du Prony » dicto, Novœ-Caledo- niœ (A. Savès). Obs. Species Pkmorbi complanato Studeri, Galliœ in- colœ, simillima, lineolis transversis anfractus tiltimi, in adultis speciminibus benè conspicuis, distinguenda. 5. Placostylus duplex, Gassies. Bulimus duplex, Gassies, Faune Conch. Nouvelle-Ca- lédonie, vol. li, p. 64, 1871. Var. y. Monackensis. Major; apertura intùs pallidior, pallidè fulvida ; peristoma valdè incrassatnm,lacleum.— Long. 79, diam. maj. 'dhmill. Apertura ciim peristomate 38 mill. longa, 25 lata (Coll. E. Marie). Habitat in insuld Monack dicta, Novœ-Caledoniœ (Rossiter). H. C. Observations sur le Genre Berthoiînîa, Par H. Grosse et P. Fischer. Le genre Berthelinia a été créé, en 1875 (1), pour une petite coquille mesurant à peine un demi-millimètre de longueur et découverte par M. G. Berthelin dans le cal- caire grossier inférieur de Courtagnon (Marne). Le type du (1) H. Crosse. Description da nouveau genre Berlhelinia (Joitrn. de Concliyl.,\ol.XX\ÏL p. 70, pi. II, llg. 3, 1875). — 306 - genre, remarquable par son sommet enroulé et ne pré- sentant aucune trace de charnière, avait complètement l'aspect d'un Capulas, et c'est dans le voisinage de ce genre qu'il fut placé à l'origine. Ultérieurement, de nouveaux spécimens plus complets ayant été trouvés dans d'autres localités du bassin de Pa- ris, nous avons pu, en les comparant entre eux, nous as- surer qu'ils présentaient des caractères particuliers, non apparents sur la coquille typique. C'est ainsi que nous avons reconnu la structure de la ligne cardinale, ainsi que la position du muscle adducteur des valves. En consé- quence, le genre Berthelinia a dû être retiré des Gastro- podes, et colloque parmi les Pélécypodes, dans le voisi- nage des Prasinidœ ou des Avicnlidœ (1). Enfin, notre honorable confrère, M. Schlumberger, en recherchant des Foraminifères dans le sable qui remplis- sail les valves d'une grande espèce de Crassatella (C. plumbea, Chemnitz), du calcaire grossier de Ghaussy (Seine-et-Oise), a obtenu plusieurs valves de Berthelinia en bon état et nous a fourni aussi d'excellents matériaux pour une nouvelle étude de ce genre, l'un des plus extraor- dinaires que nous connaissions et dont l'organisation pa- radoxale était bien faite pour dérouter, au premier abord, les classifications des naturalistes. Nous ne pensons pas, aujourd'hui, qu'il existe le moindre doute au sujet du classement des Berthelinia parmi les Pélécypodes. On constate, en effet, sur les valves des plus grands individus, la présence d'un bord cardinal presque rectiligne, assez épais et toujours placé au dessous (1) F. Fischer. Manuel de Conchyliologie et de Paléontologie conchy- liologiqiie, p. 930 (1886). - 307 - du crochet enroulé qui donne à l'une des valves (la droite) son apparence capiiliforme« D'autre part, l'impression du muscle adducteur des valves a tous les caractères de celle d'un Pélécijpocle. Si elle s'insérait sur une coquille du groupe des CapuliiSy elle aurait une forme différente, se rapprochant plus ou moins de celle d'un fer à cheval. On pouvait, pour contester le caractère Pélécypode des Berthelinia, arguer de cette particularité que tous les in- dividus connus étaient des valves droites, mais la décou- verte récente de la valve gauche, confirme définitivement la position des Berthelinia parmi les Péléajpodes. Enfîn,chez les individus très ]'eunes,Ie bord cardinal paraît simple, aigu, l'impression de l'adducteur des valves n'est pas accusée, le sommet enroulé de la valve droite est très grand, relativement au reste du lest; mais ces caractères changent avec l'âge et l'apparence capuliforme s'efface progressivement, à mesure que la coquille se rapproche de l'état adulte. Nous décrirons donc le Berthelinia elegans d'après les individus de la plus grande taille (1, 3 à 2, 6 mill.). Valves minces, blanches, luisantes, paraissant lisses extérieurement, mais ornées de stries d'accroissement très fines, serrées ; intérieur non nacré ; forme ovale-subtra- pézoïdale; côté antérieur plus étroit que le côté posté- rieur, obliquement subtronqué ou légèrement arqué ; côté postérieur large, oblique; bord dorsal légèrement cintré; bord ventral horizontal, presque rcctiligne. Charnière nulle sur les jeunes individus, munie plus tard d'une série de petites fossettes courtes, obliques, ayant à peu près les mêmes dimensions et se montrant sur toute la longueur du bord cardinal. - 308 — Impression de l'adducteur des valves unique, superfi- cielle, petite, subcirculaire , subcentrale ; ligne palléale non perceptible. Valve droite paraissant un peu plus convexe que la gauche ; son sommet papilliforme, saillant, prosogyre ou incurvé en avant, placé un peu en avant du milieu de la valve, décrit un tour et demi de spire. Ce nucléus, comme nous l'avons dit, rappelle par son enroulement celui des Capiilus, Calyptrœœ, Crepidtila, eic. mais il est relativement plus détaché et plus saillant. On trouve bien des Pélécypodes à nucléus calyculé [Pisi- dium, Sphœrinm), mais nous n'en connaissons pas dont l'apex soit enroulé. Valve gauche de même forme que la droite, mais à sommet simple, non incurvé, non enroulé et dépassant à peine le bord cardinal, contre lequel il est appliqué. Il résulte de cette description que la coquille du Berthe- linia est probablement inéquivalve, le processus apical incurvé n'ayant été constaté jusqu'à présent que sur la valve droite et manquant, au contraire, sur tous les spé- cimens de la valve gauche que nous ayons vus. Ce caractère d'un nucléus inéquivalve est tout à fait insolite. Au contraire, les coquilles inéquivalves, à l'âge adulte, des genTesOstrea,Spondylus,Chama,Mulleria,etc,. sont parfaitement équivalves, à l'état embryonnaire,'et se modifient à une période plus ou moins avancée de leur évolution. Il nous reste quelques points à élucider, au sujet de l'inégalité des valves. Ainsi, nous n'avons pu voir les deux valves normalement en connexion; et, d'autre part, nous ne savons pas si, à un âge avancé, la valve droite des - 3oy — Berthelinia ne perd pas son nucléus spiral pour ressem- bler alors à la valve gauche. Enfin, nous ignorons encore si les Berthelinia ne dépassent pas la taille maximum (2, 6 mill.) des exemplaires que nous avons examinés. Dans quelle famille de Péléci/podes doit-on classer les Berthelinia ? La charnière seule présente évidemment des caractères qui n'existent guère que chez les Aviculidœ et notamment chez les genres à ligament logé dans des fossettes mul- tiples ('Cre««îi*to, Inoceramm, Perna, etc). De même que chez ces Mollusques, l'impression du muscle adducteur des valves est unique et subcentrale. Mais les Berthelinia en diffèrent par leur test non fibreux extérieurement, non nacré intérieurement, ressemblant plutôt à celui des Erycinidœ, dépourvu d'aileron en avant et en arrière et ne montrant pas trace d'une sinuosité pour le passage du byssus. D'autre part, les Berthelinia présentent des afTi- nités avec les Prasinidœ par l'incurvation du crochet de la valve droite, ainsi que par l'exiguité de l'impression du muscle adducteurdes valves. Ils s'en distinguent, d'ailleurs, par leur bord cardinal crénelé, l'absence de lunule, et l'inégalité de leurs crochets. En somme, les Berthelinia se rapprochent des deux familles précitées (Aviculidœ et Prasinidœ), et nous les placerons dans leur voisinage jusqu'au moment où des spécimens plus grands ou plus parfaits permettront peut- être de découvrir des caractères encore inconnus. Voici la liste des localités où ont été trouvés des spéci- mens du Berthelinia elegans. Grosse: 1'* Gourtagnon (Marne). Galcaire grossier (G. Berthc- lin). 2" Le Ruel (Seine-et-Oise). Sables moyens (L. Morlet). - 310 - o"" Amblainville (Oise). Calcaire grossier (G. Gloëz). 4° Ghaussy (Seine-et-Oise). Calcaire grossier (Schlum- berger). 5° Ciiàteau-Rouge (Oise). Calcaire grossier (Bezan- çon). H.G. etP. F. P. S. — Cette note était rédigée quand nous avons reçu la deuxième livraison du Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l'éocène des environs de Paris, par notre savant confrère M. Cossmann. Dans cette utile publication, l'au- teur décrit et figure de nouveau le Berthelmia elegans, (p. 174-175, pi. VII, fig. 24-29 et pi. VIII, fig. 1-2). Il fait remarquer que les spécimens de Ruel paraissent diffé- rer légèrement de ceux du calcaire grossier et qu'ils pour- raient peut-être constituer une espèce nouvelle^ pour laquelle il propose provisoirement le nom de Berthelinia elata. Il fait connaître, en même temps, un nouveau genre Anomalomya (type: A. corrugata, Cossmann), à impres- sion musculaire subcentrale comme celle des BertheUnia, à charnière crénelée, et à bord cardinal muni en avant d'un cuilleron dentiforme. En outre, il existerait une impres- sion musculaire étroite, descendant delà cavité du crochet. Cette coquille, tout à fait anormale, n'est connue que, par une seule valve (gauche). Il faut espérer que de nouvelles recherches permettront de compléter l'étude de ce curieux type et de montrer ses affinités avec les Berthelinia ou d^autres Pélécypodes. H. G. et P. F. - 311 - Explication de la planche X. Fig. 1 a. Berthelinia elegam, Grosse. Intérieur de la valve droite (Individu adulte.) Fig. 1 b. Même valve, plus grossie,pour montrer la dis- position de la ligne cardinale. Fig. 1 c. Même valve, vue par sa face ex'erne. Fig. 1 d. Intérieur de la valve gauche. Fig, 1 e. Face externe de la valve gauche. Les figures 1 a, 1 c, 1 d, 1 e, sont grossies 35 fois; la fig. 1 h est grossie 56 fois. Description de CoquîUes f*ose»iles des terrains tertiaires inférieurs (suite), Par G. Mayer-EymàR (1). 77. OsTREA RuNCENSis, Maver-Eymar. 0. testa maxima, elongata, crassissima, plerîimque ctrcuata, valva inferiore valde incrassata, umbone adnata, dorso convexa, lamelUs incrementi irregulari- buscostisque longitudinalibus obtiisis vel evanescentibus, valde inœqualibus, instnicta; cardine magno, œtate oblongo, canali profundo, scaliformi, areis latiusculis^ subparallelis, margine ad cardinem crenato, cicatri- culamiisculimediocri, trcmsversa,parum obliqua; valva superiore crassa , lamellosa, dorso longitudinaliter obscure costulata, lateribus superne valde crenata, car- dine latiusctilo, siibquadrato, planato. — r.ong. 230, lat. 120, crass. 100 millim. (1) Voir Journ. de Conchyliologie, \oL XVllI, p. 323-338, 1870. — 312 - Coquille de très grande taille, très épaisse, arquée d'ordinaire. Valve inférieure très grosse, attachée par le crochet, à dos convexe, ornée de lamelles transverses irrégulières et de côtes longitudinales obtuses ou peu ap- parentes et très inégales. Charnière puissante, s'allongeant avec l'âge, à canal profond, sillonné en forme [d'échelle, à aires assez larges et presque parallèles ; bord crénelé dans le voisinage de la charnière ; impression musculaire mé- diocre, transverse et peu oblique. Valve supérieure épaisse, lamelleuse, couverte de faibles côtes longitudi- nales très divergentes, à bords supérieurs fortement cré- nelés, à charnière assez large et à peu près plane. Cette espèce, du groupe de VO. longirostris, se distingue de sa plus proche voisine, VO. Giengensis, par deux ca- ractères essentiels, à savoir, par ses côtes superficielles, larges, distantes et très divergentes et par les crénelures de la partie antérieure des bords. Cette Huître de grande taille forme, avec VO. gigantea et les Cerithium combustum, calcaratiim, lemniscatiim, etc., tout un banc à la base du calcaire de Ronca, dans lequel elle remonte du reste assez souvent. (Parisien II, a eib). 78. OsTREA (Alegtryonia) Gaasensis, Mayer-Eymar. 0. (Al.) testa oblonga, compressimcula, salis teniii ; valva inferiore convexmscula, dorso plus miniisve ad- nata, lamellis incrementi tenuibiis, irregularibiis, costis radiantibiis irregiilarissimis, mediocribus, obtusis, sœpc evanescentibus, interdum sqtiamuloso-spinosis ; cardine brevi, tnangulari ; lateribus antice laceratis ; cicatri- cula musculi parva, obloiiga ; valva superiore plana, subfoliacea, irregularissime costulata ; cardine latins- — 313 - Culo, piano ; lateribus antice crenulatis ; margine sœpe reflexo, irregulariter undiiloso. — Long. o5; lat. 30 millim. Coquille allongée, légèrement comprimée, assez mince. Valve inférieure peu convexe, attachée par le tiers ou la moitié de sa surface, surface dont la partie libre offre des lamelles minces et irrégulières et des côtes rayonnantes extrêmement irrégulières, obtuses et souvent à peine sen- sibles, ça et là relevées en écailles épineuses de forme variable; charnière en triangle allongé; bords lacérés à leur partie antérieure; impression musculaire petite et allongée. Valve supérieure plane, légèrement lamelleuse, à petites côtes rayonnantes très irrégulières ; charnière assez large, à peu près plane ; partie antérieure des côtés créne- lés; bords souvt,'nt rétléchis et irrégulièrement ondu- leux. Cette espèce se rapporte à l'O. BeUarclii, Mayer Eymar (olim 0. Heberti, Mayer-Eymar^ non Goquand) (1), comme l'O. Zieteni à l'O. Martinsi, Archiac, c'est-à-dire que la pre- mière et la troisième sont la forme allongée de leurs types, types distincts par la force des côtes. Or, comme ces deux espèces de forme allongée sont assez communes et ne m'ont oas encore offert de passages à leurs voisines, je n'hésite pas à les considérer comme réelles. L'Huître de Gaas, trouvée d'abord en huit exemplaires dans les marnes liguriennes supérieures de la propriété dite à Lesbari'itz et en un individu incomplet dans les marnes sableuses bleu clair à Cardlta Basterotl (Ton- grien supérieur) du Tartas, puis rencontrée aussi dans le Ligurien II de Gassinelle en Piémont, parait avoir été (1) Voyez Frauscher, Unter-Eocœn der Nord-Alpen {Méiii. Acud. Vienne). 1886. 0-) — 314 — déjà assez commune dans le Parisien inférieur d'Egypte, vu que j'en ai aussi recueilli plusieurs exemplaires typiques au Mokattan et près de Miniéh. Je profite de cette occasion pour annoncer que j'ai eu la chance de recueillir, à Anvers, un exemplaire, bien con- servé et muni de sa gangue gréseuse caractéristique, de VO. Martinsi, si répandue au même niveau bartonien, dans le midi de l'Europe. 79. Anomia îjsyrnsis, Mayer-Eymar, (PI. XI, fig. 1). A. testa parva, valva superiore polymorpha, titans- versa, interdum obliqua, plus minusve fornicata, ovata vel cylindracea, inœqiiilaterali, antice elongata, tenui et fragili, rubra, concentrice striata radiatimque irregu- larissime costalato-plicatula ; wnbone parvo ; cicatricu- lis musculorum subœqiialibiis. — Long. 10, lat. 20 millim. Coquille de petite taille, à valve supérieure de forme variable, mais généralement transverse, quelquefois oblique, plus ou moinsbombée, ovale ou demi-cylindrique, inéquilatcrale, alloTigée du côté antérieur, mince et fragile, d'un rouge ayant dû être assez vif. Surface occupée par des stries d'accroissement et par de petites côtes plici- formes extrêmement irrégulières. Les trois impressions musculaires à peu près égales. Cette petite Anomie n'est peut-être qu'une variété de VA. rugulosa, Deshayes, espèce tout aussi polymorphe et offrant la même coloration. Cependant, comme elle se distingue par plusieurs caractères importants, je crois pouvoir sans crainte soumettre ma manière de voir à son sujet à l'appréciation des Paléontologues de Paris. Mon espèce, ordinairement plus petite que sa voisine, s'en — 315 - distingue en outre par sa minceur et surtout par le sys- tème de plis rayonnants et irréguliers qui agrémentent sa surface. Cette espèce m'a été donnée en huit exemplaires, par feu le D"" Goubert, comme provenant des sables moyens dits de Beauchamp (Bartonieu 1, b) de Lisy-sur-Ourcq. Je m'é- tonne qu'elle ait échappé aux recherches de Desliayes. A propos de cette Anomie, je me permettrai de présen- ter ici quelques remarques relatives aux il. lœvigala et tenuistriata, les deux espèces-types les plus communes du bassin de Paris et partant celles qu'il est le plus fa- cile d'étudier comme il faut. En ce qui concerne ri4. lœvi- gata, Nyst, je pense que c'est exactement la même chose que VA. psamatheis, Bayan (.4. pellucida, Deshayes, non Terquem), et je délie bien qui que ce soit de me contredire avec de bonnes raisons, mes dix-neuf exemplaires de l'es- pèce suffisant pour en juger comme il faut. Quant à r^. tenuistriata, je puis, grâce à l'étude sérieuse de mes nombreux matériaux, prouver, pièces en main, 1° que VA. primœva, Deshayes, du Londinien supérieur, n'en est qu'une première variété, toujours striée comme le type, distincte seulement par sa taille moindre d'ordinaire et par sa iorme étroite, mais reliée au type (qui se trouve aussi à Guise- Lamothe !) par trop de nuances insensibles, ici, comme dans le Parisien II de Hermonvilleprès Reiras, oîi elle réapparaît, pjur pouvoir être conservée, même comme sous-espèce; 2°, que VA. planulata, Deshayes, lui aussi, toujours strié en long, quand il est bien conserve, n'est par cela même qu'une légère variété, variété plus ou moins aplatie, de l'Anomie principale, du bassin de Paris; et, 3°, enfin, que l'Anomie si commune dans le Bartonien supf'îrieur du Médoc et que Mathéron a nommée A. Giron- - 316 - dica, sans la décrire, tant que je sache, a, elle aussi, les stries caractéristiques de IM. tenuistriata et ne saurait être distinguée de celle-ci ni à l'aide de sa taille, ni à l'aide de sa forme ou de l'épaisseur du têt, étant, sous ces trois rapports, tout aussi variable que le type dont elle dépend. 80. Plicatula MAGNIFICA, Maycr-Eymar (PI. XI, fig. 2). PL testa irregulariter subguadrangtilari, postice dila- tata, paiilultim inœquivalvi et convexa, costis undecim crassis , altis , angulatis , simplicibiis , transversim striato-squamosis, in angiilo asperis ; aiiricidis distinc- tis, antica leviter expansa ; latere antico arcuato, pos- tico longiore, fere recto. —Long. 40, lat. 37millim. Coquille irrégulièrement et presque quadrangulaire, élargie en arrière;, fort peu inéquivalve et peu convexe, ornée de onze côtes, grosses, élevées et anguleuses, presque toujours simples, découpées en de faibles écailles par de grosses stries d'accroissement et légèrement épi- neuses en leur sommet. Oreillettes distinctes, l'antérieure légèrement élargie. Côté antérieur arqué, côté postérieur le plus long, presque droit. Cette belle Plicatule, l'une des plus grandes du genre, se distingue de ses trois voisines, les PI. Parisiensis, Des- hayes, Beamnonti, Rouault, et Frauscheri, Mayer-Eymar, {Beanmonti, Frauscher, loc. cit., t. III, f. 15.), par sa grande taille, puis, de la première, par ses côtes simples et peu nombreuses, et des deux autres, par sa forme allongée et ses côtes énormes, élevées et triangulaires, découpant le bord palléal en crête de coq. Bartoniei) supérieur de Lonigo près de Vicence (Uni- cum.). - 317 - 81. Pecten (Gornelia) Munieri, Mayei* - Eymar (PI. XI, fig. 3). P. (C.) testa subcirmlariy latiusciila, compressa, cor- nea, costiUis numerosissimis (ad margincm circiter 58j, divaricatis, dichotomis, plano-convexis, ad margine striato-crenatis ; interstitus angustls, profundis, piinc- tulatis. — Long. 16, lat. 18 mUUm. Coquille de forme à peu près circulaire, un peu élargie, comprimée, mince et cornée, couverte d'une infinité de petites côtes divergentes et dichotomes, légèremenr con- vexes, finement crénelées, au moins vers les bords, sépa- rées par des stries étroites et profondes, à fond poin- tillé. Voici — fait intéressant ! — la première espèce ter- tiaire du groupe jurassique et crétacé du P. slriato-costa- tus. Elle se distingue du P. virgatus, dont elle a la taille, par sa forme plus large et par ses côtes un peu moins nombreuses et crénelées, au moins sur le pourtour de la coquille, par les stries d'accroissement. Londinien inférieur (marnes noires sous le banc à Grij' phœa Escheri) du ravin d'Eggerslanden près d'Appen- zell (Unicum). Ayant trouvé ce joli Peigne, lors de l'excursion au dit ravin faite en compagnie de M. Munier-Ghalmas, en 1878, je me fais un plaisir de le dédier à mon savant confrère et ami. 82. Inogeramus (?) Isseli, Mayer - Eymar (PI. XI, fig. 4.). /. ? testa elongata, subelliptka, angiisthisciila, rectUy compressa, concentrlce riigata ; rugis numerosis, sub- - 318 — œqualibus, interdum bi- vel Irifidis ; latere postico antice compressiore, recto, inferiore obtuso. — Long. cvc. 60, lat. cire. 27 millim. Coquille de forme allongée et presque elliptique, assez étroite, à peu près droite, comprimée et peu convexe, couverte de nombreuses rides d'accroissement peu inégales, quelquefois bifides ou trichotomes ; côté antérieur parti- culièrement comprimé et droit en sa partie supérieure. L'empreinte dont il est ici question et que j'ai recueillie moi-même dans le Flysch à Chondrites intricatus et Tar- gionii (Ligurien -j — [-) de Gênes, lors du percement de la rue de Rome, ressemble tant à 17. labiatus, du Turonien inférieur, que cela, joint à l'habitat ordinaire des Inocé- rames dans les dépôts marneux et de mer assez profonde, tel que le Flysch en question, rend sa détermination géné- rique presque certaine. Quant aux caractères distinclifs de l'espèce, ils résident avant tout dans le nombre et la faiblesse des sillons concentriques, en comparaison de ceux de 17. labiatus. Je ne m'étonne pas trop, pour ma part, de la présence d'un Inocéraine dans des couches éocènes infra-supé- rieures, tenant de notre célèbre stratigraphe suisse, le professeur Kaufmann, que les Inocérames ne sont pas rares dans les couches dites de Wang du pied des Alpes, couches marneuses noires qui, par leur position au-dessus des schistes calcaires blancliàtres dits de Seewen (Danien supérieur), correspondent au calcaire pisolitique et au calcaire de Mons, tous deux d'âge certainement ter- tiaire. — 319 — 83. Vknus PLiCATELLA, Mayer-Eymar (PI. XI, fig:. 5.) V. testa rotundato-tngona, applanatay subœqiiilate- rali, concentrice lamellosa; lamellis tenuibus, erectis, distantibus, postke obtase-angalatis, ad senti marginem spinulosis ; latere antico subtils decUvi, rotundato, pos- tico paiilo longiore, subtas declivi-arcualo, obtuse bian- gulato ; umbo?iibm parvis, acutiusculis ; limiila scutoque lanceolatis, excavatis. — Long. 23, lat. 26 millim. Coquille en triangle émoussé, aplatie, presque équila- térale, ornée de lamelles concentriques minces, relevées, distantes, brisées à angle obtus, sur le côté postérieur, et se terminant en une petite épine, au-dessus du corselet. Côté antérieur déclive en dessus, arrondi à son extrémité ; côté postérieur de peu le plus long, déclive et légèrement arqué en dessus, se terminant en deux angles obtus. Cro- chets petits et assez pointus. Lunule et corselet lan- céolés et comme creusés dans le test. Voici l'analogue du Venus plicata des terrains néogènes et de l'époque actuelle, fossile de l'éocène moyen d'Egypte. Mon espèce tient en effet beaucoup de sa voisine, par ses caractères principaux, mais elle s'en distingue plus que suffisamment par sa petite taille, par sa forme plus arrondie et presque éqnilatérale, par son aplatissement et enfin par sa lunule allongée, f^'on poui^ait ia dire le précurseur du V. plicata, si celui-ci n'apparaissait pas déjà dans le Bartonien et vraisemblablement même dans le Londinien de la Suisse. Parisien inférieur (I, d) du Mokatlam (rare); tout le Parisien supérieur (II, a, b, c, d)du Mokattam et du Wadi- el-Pili (non rare) ; Parisien II a, de la rive ouest du lac Birket-el Quéroun ^non rare ; type figuré). — 320 - 84. LoYELLiA Sghweinfurthi, Mayer-Eymar (PL XI, fig. 6.) L. testa transversa, ovata, panim convexa, gibbosa, valdé inœqiiUaterali, tenumima, dorso concentrice subregula/riter plicata ; latere antico elongato, depresso, subtus concavo, extremitate angusto, rotundato ; pos- tico brevi, làtiusculo, oblique trimcato. Mante ; pal- liari lale-arcuato ; umbonibus aMiusculis, angustis, reciirvis obliquisue. Cochlea cardinali sub umbone con~ dita, parva ; dente antico lamellari, margini parallelo, postico va.lido, lamellari, pauliim obliquo. — Long. 54, lat, 65 millim. Coquille transverse, ovale, médiocrement renflée, gib- beuse, très inéquilatérale, très mince, couverte de rides concentriques assez régulières, s'atténuant près des deux bords. Côté antérieur allongé, déprimé, concave en haut, atlénué et arrondi à son extrémité; côté postérieur court, assez large, tronqué en sens oblique et légèrement baillant. Crochets assez élevés, étroits, recourbés et obliques. Guil- leron cardinal caché sous les crochets, assez petit ; dent antérieure lamellaire, parallèle au bord, dent postérieure en forte lamelle, peu oblique. Coquille des plus intéressantes, attendu qu'elle appar- tient à un type longtemps cru propre aux mers actuelles (mais dont j'ai déjà retrouvé deux représentants dans les terrains tertiaires de la Suisse) et que, tout en ressemblant singulièrement, à l'extérieur, au L. canaliculata, elle s'en distingue, avant tout, par quelques particularités de la charnière. Elle vient par là à l'appui de ma thèse, exposée dès 1867 (Catal. syslèm.Moll.tert., eic. — YoyezJourn.tri- mestr. Soc. Natur. Zurich, 1867), (]ue les Lutraria cana- — 321 — liculata, Say, Mactra anatinoides, Reeve, M. pelhicida, Deshayes, M. plicatilis, Deshayes, M. rostralis, Desliayes M. Senegalensis, Philippi, et M. thracioides, Adaras et Reeve, toutes de forme semblable et très particulière, loin de constituer presque chacune un genre à part, n'en forment qu'un, pour la raison que les modifications qu'y présente la charnière, quant à la forme et à la profondeur du cuilleron, l'existence et la forme ou l'absence d'une dent cardinale ou latérale antérieure, la position et la forme de la dent cardinale postérieure, sont, comme dans les Lucines, par exemple, de très peu d'importance vis-à-vis des caractères fondamentaux ou génériques de la coquille, puisqu'elles varient justement assez fort, même dans des espèces extrêmement voisines, telles que l'espèce actuelle et le L. canaliculata. Or, s'il est logique de" réunir en un seul groupe générique les espèces sus-énumérées et les deux espèces tossiles que j'ai décrites ailleurs (L. ConsO' brina, de l'Helvétien supérieur de St-Gall, et L. Rutimeyerî, du Rartonien inférieur de Thoune), quel nom fallait-il donner à ce genre? N'ayant rencontré dans la Uttérature relative à ces espèces que les noms barbares dont Gray était coutumier, tels que Cœ- cella, Harvella, Thresus, Raëta, ou ceux tout aussi im- possibles de Lobiosa, Schmidt, elCryptodon,GonTa.à(non Turlon), donnés à des coquilles assez semblables à celles dont il est ici question, je me suis permis, en 1867, de pro- poser pour celles-ci le nom de LovelUa, emprunté, suivant l'usage (Anastasia, Mathildia), au nom propre de Reeve, et je crois encore aujourd'hui avoir été dans mon droit et avoir bien fait, à moins, bien entendu, qu'un nom de genre établi suivant les règles et adopté pour au moins deux des espèces en question, existât déjà et ne m'ait échappé. — 322 — Le L. Schîveinfurthi a été trouvé, par le célèbre natu- raliste voyageur auquel je le dédie, dans les marnes rouges des coteaux de la rive gauche du lac Birket-el-Quéroun, en Egypte. Il paraît y être assez commun. Les marnes en question offrant à peu près la même faune, riche et belle, que les calcaires gréseux intercalés dans les marnes jaunes appelées Paflé, de la montagne du Mokattam, appartien- nent dès lors à la division du calcaire grossier que je dé- signe par le terme de Parisien il a. (A suivre). G. M. E. BiBLlOGRAPlllË Iconographie der Land- Ulld Suss^wasser-Mollus- ' lien, mit vorzùglicher Berùcksichtigung der euro- pàischen noch nicht abgebildeten Arten, von a. Eiossmassler, VOPtgesetZt VOn D' W^- Kobelt. — Neiie Folge. Dritter Band. Dritte und vierte Liefe- rung. Mit zehn Tafeln. (Iconographie des Mollusques terrestres et fluviatiles, avec étude particulière des espèces européennes non encore figurées, par A. Rossmassler, continuée par le o' w. Kobeit. — Nou- velle suite. — Troisième et quatrième livraisons, accompagnées de 10 planches (1). L'auteur décrit et figure, dans ces deux livraisons, (1) Wiesbaden, 1887, G. W. Kreidel's Verlag. Livraison double petit in-4, comprenant 24 pages d'impression et accompagnée de 10 planches coloriées. - 323 - d'intéressantes espèces d'Hélices méditerranéennes, iné- dites ou non encore figurées jusqu'ici, parmi lesquelles nous citerons les suivantes : Hélix Melonii, Maltzan, de Sar- daigne ; H. (Campylœa) Brenskei, Bôttger, de Messéuie; H. Beguirana, Debeaux, ms., de Mascara; F. Arichensis, Debeaux, ms,, et var. crassidens du même, de « El Arich », au S. de Sebdou; H. pseudoembia, Debeaux, ms., de la irontière marocaine, entre Tlemcen et Nemours ; H. Bre- vieri, Pcchaud, de Nemours ; //. Burini, H. Dastuguei, H. stereodonta, H. surrodonta, et H. dicallistodon, Bourgui{>nat, formes du Sahara sud-oranais, à ouverture bidentée, et qui, toutes, constituent, à notre avis comme à celui de l'auteur allemand, des espèces plus mauvaises les unes que les autres, car il suffit d'examiner les excellentes ligures qu'en donne le D' Kobelt pour se convaincre immé- diatement que ce sont à peine des variétés de notre Hélix Maresi (H. Tigri, Gervais, et H. Tigriana, Bourguignat) et qu'elles ne s'en distinguent par aucun caractère spéci- lique d'une valeur sérieuse; Leacochroa spiranomala, L. Isserica, L. Thayaca et L. titanodolena, Bourguignat, d'Algérie; L. Saharica, Debeaux, espèce des oasis sud- oranais; L. Sardoa, Maltzan, de Sardaigne. L'auteur considère VHelix Chottica, Ancey, comme mauvaise et comme devant tomber dans la synonymie de VH. Juilletif Terver. Ce double fascicule, accompagné d'excellentes ligures, est de nature à intéresser vivement les Conchylio- logues qui s'occupent de la faune malacologique terrestre du Bassin méditerranéen. H. Grosse. - 324 - Manuai of Conchoiogy structural and systematic, With illustrations of the Species. By (Manuel de Con- chyliologie structurale et systématique. Avec les figures des espèces. Par) George ^W. Tryon Jr, — Partie XXXV (1). Partie XXX F. — Ce nouveau fascicule contient la suite du genre Cerithium et la fin des Cerithiulce, ainsi que l'Index systématique de toute cette famille. Les espèces appartenant aux sections Colina, H. et A. Adams; Lioce- rithium, Tryon (type : C. incistim, Sowerby) ; au s. genre Vertagiis, Klein ; au s. -genre Campanile, Bayle (type : G. lœve, Quoy et Gaimard) ; au genre Fastigiella, Reeve (type : F. carinata, Reeve) ; au genre Bittium, Leacli ; au genre Potamides, Brongniard, aux coupes subgénériques Pyrazus, Montfort, Tympanotonos, Klein ; Terebralla, Swainson; Cerithidea, Swainson ; à la section Aphanisty- lus, Fischer , aux s. -genres Pirenella etLanipania, Gray; à la section Lampanella, Morch; au genre Cerithiopsis, Forbes et Hanley ; à la section Metaxia, Monterosato ; à la section Seila, A. Adams; à la section ^umeta, Môrch ; au s. -genre Lœocochlis, Dunker et Metzger; au genre Triforis, Deshayes ; aux sections Maslonia et Sychar, Hinds ; à la section Viriola, Jousseaume, sont successive- ment décrits et figurés. Nous ne connaissons pas de Mono- graphies traitant d'un genre quelconque de la famille des Cerithiidce qui fassent connaître et qui représentent un aussi grand nombre d'espèces que celle de M. Tryon. H. Crosse. (i) Philarlelphie, 1887, chez l'auteur, Academy of Natural sciences of Philadelphia, Cor. 19lh and Race Streets. Fascicule in-8 de 96 pages d'impression, accompagné de 13 planches coloriées. - 325 - Manuai of Conehôiogy slruclural and systematic. With illustrations of the Species. — Second Séries: Puimonata. By (Manucl de Conchyliologie structu- rale et systématique. Avec les figures des espèces. Deuxième série :Pulmonés. Par) oeonge ^iv. xryon jr. - Partie XI (1). Partie XL — L'auteur en est toujours à la suite du genre Hélix et il nous fait connaître successivement les espèces appartenant aux sous-sections Polygyrella, Bland; Dœdalochila, Beck ; Sculptaria, Pfeiffer; aux sections Strobila, Morse, Stenotrema, Rafinesque, Triodopsis, Rafi- nesque, avec les sous sections Triodopsis s. stricto, Iso- gnomostoma, Fitzinger, Xolotrema, Rafinesque, Metodon- tia, MoUendorff ; à la section Mesodon, Rafinesque, avec les s. -sections Mesodon s. stricto, Ulostoma, Albers ; à la section Atopa, Albers, avec les s. -sections Atopa s. stricto, Plectopylis, Benson ; au groupe Vallonia, Risso ; au groupe Helicella, Férussac, avec la section Fruticicola, Held, les sous-sections Petasia, Moquin-Tandon, Trochis- cus, Held, Trichia, Hartmann (espèces européennes). H. Grosse. Die Gattung Pseudomargineiia, Maltzau. Von (Le genre Pseudomarginella, Maltzan. Par le) D'- jrustu» Carrière (2). M. le baron Maltzan, lors de son dernier voyage au (1) Philadelphie, 1887, chez l'auteur, Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Cor. i9th and Race Streets. Fascicule ia-8 de 50 papes d'impression, accompagné de 17 planches coloriées. (2) Leipzig, 1880, chez W. Enselmann. Brochure in-8 de S pages d'impression, accompagnée de 2 gravures sur bois, imprimées dans Ifl texte CExtr. du n" 72 du Zonloi^ischer Anzi'ger, 1830). — 326 - Sénégal, a recueilli, à une profond«>ur de 25 à 30 mètres, dans la baie de Gorée, des Marginella glabella, qui y vivent en compagnie des M. Goodalli et M. pseudofaba. Dans la même localité, il dit avoir trouvé, sur les rochers, c'est-à-dire dans une zone à peu près littorale, des coquilles se distinguant difficilement du M. glabella mais qui étaient habitées par des Mollusques munis d'un opercule onguiculé, voisin de celui des Fusus, et d'un manteau peu développé, tandis que, chez le véritable M. glabella, l'opercule n'existe pas et les expansions laté- rales du manteau recouvrent entièrement ou presque entièrement la coquille. M. Maltzan a cru devoir, en 1880, proposer le nouveau genre Pseudomarginella pour la forme operculée et lui donner le nom spécifique de P. Adansoni (1). La même année, M. le D' J. Carrière, après avoir étudié l'animal des Pseudomarginella, que lui avait communi- qués M. Maltzan, a publié le résultat de son examen. Il confirme la présence d'un opercule onguiculé et d'un manteau ne recouvrant pas la coquille, et il conclut de l'examen de la radule linguale que les Pseudomarginella ne doivent être compris ni dans le genre Marginella, ni dans la famille des Volutidœ, et que leur ruban lingual n'est pas sans quelques ressemblances avec celui 4es Muricidœ et des Buccinidœ. Tout cela est trop anormal pour n'avoir pas besoin d'être confirmé par de nouvelles observations. Néanmoins, on ne doit point oublier que ce ne serait pas la première fois que des espèces munies d'opercule auraient été signa- lées, dans la famille des Volutidœ. En effet, il a été par- Ci) NaehrichisblaU d. r'eulsc. Malak. Gesellschaft, vol. XII, p. 108. iSSO. - 327 — faitement établi, par les observations de M. E. Marie (i), venant confirmer le fait que soupçonnaient déjà H. Gu- ming et L. Reeve, que le Yoliita musica possédait un opercule bien caractérisé (2), ce qui nous a fait proposer pour cette espèce et les formes voisines qui, selon toute apparence, doivent être également operculées, le nouveau genre VolutoUjria (3). L'auteur décrit comme nouvelles deux espèces de Pseudomarginella : P. leptoptis, synonyme du P. Adan- soni, JVlaltzan, dont il a cru devoir changer le nom sans doute pour éviter la confusion avec le Marginella Adan- soni, Kiéner ; P. platypus, qui ditîèrede l'autre espèce par la forme de ses 2 dents latérales, disposées en simple cro- chet. La formule dentaire des Pseudomarginella serait 1—1 — 1, tandis que celle des véritables Marginella est 0-1-0. H. Gkosse. Systematisches Verzeichniss der Kreide- und xer- tîàn-Versteîne»*ungen der ULQgegend VOn Xhun, nebst Beschreibung der nenen arten, von (Catalogue systématique des fossiles crétacés et tertiaires des environs de Thun, avec la description des espèces nouvelles, par) K. Mayor-Eymar (4). • Ce nouveau travail de notre collaborateur M. Mayer- Eymar constitue un inventaire très complet des fossiles de la Craie et du Tertiaire des environs de Thun. La formation crétacée qui était placée en bloc dans le (1) Journ. de Conchyl. Vol. XXV, p. 97, i877. (3) Journ. de Conchyl. Vol. XXVU, p. 97, pi. V, 1879 (P. Fischer) (3) Journ. de Conchyl. Vol. XXV, p. 99, 1877. (i) Berne, 1887. Un vol. m-4 de 128 paires et 6 planches. — 328 — Néocomien se subdivise en plusieurs horizons : Valeiigi- nien inférieur à Belemnites latus ; Valenginien supérieur, Néocomien inférieur, Néocomien supérieur, Urgonien inférieur, Urgonien supérieur. Parmi les espèces nouvelles, nous citerons : Lingula minutula, L. obtusula, Ostrea Justiana, Plicatula alpinula, P. Loryi, Pinna œquira- diata, Cerithium Lorioli, C. Meriani, Ftisus onycrepis, et quelques Belemnites décrites dans le Journal de Con- chyliologie de 1866 mais non figurées (Hastites elegan- tulus, Loryi et Picteti). Le Tertiaire de Thun est très riche et présente les divi- sions suivantes '. 1° Calcaire à grandes Numraulites, correspondant au Calcaire grossier inférieur et moyen du Bassin de Paris (Parisien inférieur). 2° Calcaire lacustre et Lignites représentant le Parisien supérieur et renfermant les Limnœa longiscata, fusifor- mis, acuminata, Cerithium calcaratum, deperditum, etc. 3° Bartonien inférieur à Ostrea cymhida, flabellula, gigantea, Pinna margaritacea, Peclunculus pulvinatiis, Cardita imbricata, Fimbria lamellosa, Chama calca- rata, Corbula gallica, Turritella carinifera, Fusus NoŒy etc. 4» Bartonien supérieur, à nombreuses Nuramulites et à Diastoma costellata, Chemnitzia lactea, Bostellaria co- lumbaria, Dentalium grande, etc. S° Ligurien inférieur, représenté à Alpnach par une série de Pecten (P. corneus, P. Bittneri, P. Bronni, P. Hautkeni, P. Heberti, etc. 6° Aquitanien inférieur, renfermant de nombreuses em- preintes de végétaux et quelques fossiles marins de l'ho- rizon de MérignaCj près Bordeaux. Les fossiles nouveaux les plus remarquables du tertiaire sont: Pecten Bernensis, P. Bitlneri, P. Halleri, P. Kauff- manni, P. Studeri, P. Thunensis, P. venilia, Pinna multisulcata, Lithodomus ornatissimus, Arca Kauff- manniy Yerlicordia Bellardii, Astarte Deshayesi, Ar- noldia (nouveau genre nuculiforme, à charnière inerme) consecta, Lucina excentralis, L. Vêlai, Cardium alpinu- lum^ Cyrena Lucernensis, Cytherea impatiens, C. turgi- dula, Tellina Gumbeli, T. Lorioli, T. Picteti, LoveUia Rutimeyeri, Thracia Archiaci, T. Renevieri, Panopœa Bachmanni, P. Bernensis. — Gadus magmis, Delphinula Helvetica, Monodonta Duvali, Natica Tournoueri, Fu- sus montanus, Triton Solanderi, Ficula Solanderi, Pseudoliva Fischeri, Voluta helvetica, forme très curieuse du groupe Cymbium, etc. En outre, Fauteur a figuré dans cet ouvrage plusieurs espèces dont les diagnoses seulement ont été publiées dans le Journal de Conchyliologie (années 1861, 1863, 1869, 1870) : Pinna Helvetica, Mytilus Rutimeyeri, Lithodomus Gaasensis, Fimbria Escheri, Cardium Meriani, Cytherea œquistriata, Venus Helvetica, Pholadomya Studeri, Tur- ritella Bartoniana. Cet ouvrage, accompagné de 6 planches, sur lesquelles sont représentées les espèces nouvelles, sera consulté avec profit par les paléontologistes, qui y trouveront des maté- riaux très intéressants, particulièrement sur les faunes ter- tiaires. P. Fischer. 23 - 330 - Alj^er et le Sahara, par Henri Droiiet (1). Bien que la part de la Malacologie soit assez peu consi- dérable dans le nouvel ouvrag3 de M. Henri Drouet, puisqu'elle se borne au Catalogue, donné en appendice, des Mollusques vendus habituellement à la Pêcherie d'Alger et à la mention de quelques Murex, Cyprœa,Pec- tunciilus et Venus, qui ont été trouvés dans les tombes mégalithiques, à El-Kalàa, nous ne pouvons nous empê- cher d'en dire quelques mots à nos lecteurs. Nous retrou- vons, dans ce livre, toutes les qualités d'observation que nous devions attendre d'un naturaliste comme M. Henri Drouet, môme quand il ne fait pas d'histoire naturelle. Aussi croyons-nous qu'il intéressera vivement les per- sonnes qui désirent se faire une idée exacte d'Alger, de ses environs et du Sahara algérien. H. Ghossk. Beitrage Zlir »loei'es-I<"aiina West-iVf rîeas. VOD (Contributions à la Faune marine de l'Afrique Occi- dentale. Par) XIi. IStucler (2). L'auteur rappelle que, sur 541 espèces de Gastropodes que les Catalogues de Shu ttleworth et de Martensr citent comme provenant de la partie de l'Atlantique qui baigm; les côtes de l'Alrique Occidentale, 54 (soit un dixième) ont été également recueillies sur les côtes de l'Amérique. La (1) Paris, 1887, chez Hachelle et G's libraires. 1 volume iu-12 de 251 pafJt!S d'impression. (2) Lcipzipr, 1882, chez W.. Eûfj;eluiauu. Brochure iu-8 «le 8 papes d'imprestiou (Extr. des uuméros 114 et Ho du Zoolugiscker Anzei- ger, 1882.) - 331 - proportion est encore plus grande pour les Poissons, les Crustacés et les Echinodermes. On serait donc presque tenté de voir, dans ce fait, un argument en faveur de la théorie de Wallace, d'après laquelle les côtes atlantiques tropicales de l'Afrique et de l'Amérique auraient été réunies, à une époque géologique antérieure. Malheureuse- ment, il n'en est pas ainsi lorsqu'on explore les grandes profondeurs, et l'on arrive même à des résultats absolu- ment opposés, sous le rapport des aflinités. De 38 à 50 brasses de profondeur, ce sont principalement des espèces du nord de l'Atlantique ou de la Méditerranée que la xirague ramène, depuis les îles du Cap-Vert jusqu'à l'Equa- teur. Les résultats de l'Expédition de la corvette la Gazelle ont apporté de nouvelles preuves à l'appui de ce fait remarquable de distribution géographique. L'auteur donnn la liste des espèces do Mollusques draguées parla Gazelle, aux profondeurs sus-énoncées : la majeure partie d'entre elles est nord-atlantique, méditerranéenne ou déjà connue comme fossile du pliocène. H. Crosse. Description de scî»iîtiîe nouveaux des eouche» éo- cènes du Bassin rtéi>i>é6, par A.. Vayssîère (1), Cet ouvrage, dont la première livraison vient de paraître, est destiné à mettre sous les yeux des élèves de nos Facultés une série de planches anatomiques des principaux types des Invertébrés. L'auteur a voulu compléter par une iconographie suffisante l'enseitmement didactique contenu dans les livres de zoologie, dont le nombre de dessins est toujours limité. Chaque planche est accompa- gnée d'une'explication claire et précise. L'ouvrage entier comprendra environ 60 planches (40 coloriées et 2Ô noires) et 220 pages de texte. La première livraison renferme 15 planches, parmi les- quelles 4 représentent des Cé^lmhpoàes ( Eledone, Nauti- lus), 3 des Gastropodes, (Aptysia, Hélix, Haliotis, Chi- ton), les autres représentent divers Invertébrés. Nous recommandons aux naturalistes cet utile ouvrage, qui est exécuté avec le soin qui caractérise les produc- tions scientifiques de notre collaborateur, M. A. Yays- sière. H. Gkosse et p. Fischer. NOUVELI^ES M. A. Pavie, aux recherches scientifiques duquel nous devons d'intéressantes nouveautés malacologiques, prove- nant de la Cochinchine française et du Cambodge, se trouve actuellement dans le Laos Siamois. Nous apprenons son heureuse arrivée à Luang-Prabang, où il occupe le (1) Paris, 1887, chez 0. Doin, éditeur, 8, place de l'O léou. Prix de l'ouvrage complet ; 36 francs. - 341 - poste de vice-consul de France. Ses tentatives pour pâssef du Laos au Tonkin ont été jusqu'ici infructueuses, de- vant une invasion chinoise, qui occupe les 300 kilomètres de pays à franchir, qui séparent le Laos de nos possessions asiatiques. Nous espérons que, dans ces régions inexplo- rées par les naturalistes, depuis Mouhot, le zèle scienti- tifique de M. Pavie sera récompensé par d'importantes découvertes. Nous appreno.ii avec peine (1) que le Jahrbiicher de la Société Malacolofiique Allemande va cesser de paraître, après quatorze années d'existence. Nous croyons que tous les naturalistes regretteront la suspension de cette utile publication périodique, dont l'esprit scientifique était excellent et qui, sous la direction successive de M. D. F. Heynemann et du D' W. Kobelt, a rendu de si importants services à la Malacologie. Le Nachrichtsblatt de la même Société n'interrompra pas sa publication et continuera à faire paraître, comme par le passé, des articles scienti- fiques inédits et à tenir ses lecteurs au courant de la Bibliographie raalacologique et des faits scientifiques nou- veaux. H. Crosse. ERRATA. Pa;'es. Lignes 192, 26, au lieu de 1879, Usez 1799. 194, 18, 1882, — 1822. 195, 4, son, — sous. 198, 8, 1816, — 1826. 218, 17, - p. 1, - p. 258. > 22, - Pl, - p. 259, (1) Nachrichtsblalt]. Deutschea Malak. Gesells. vol. IX,p.l39, 1887, - 342 - 268, 26. Nous laissons entièrement à l'auteur des « Notes on a small collection of Shells from « Loo-Choo Islands » la responsabilité de rindication du Leptopoma vitreum, Les- son , comme se t"ouvant en Nouvelle- Calédonie. Cette espèce n'a jamais été rencontrée dans notre colonie, par les na- turalistes français, et elle ne doit point s'y trouver. H. C. 269, 1, au lieu de et lisez éd. LISTE des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume XXXV du Journal db Conchyliologie. Brot (D^ A.). Hidalgo (D' J. G). Cooke (Rév. A. H.). Mayer-Eymar (Prof. C.). Dautzenberg (P.). Morelet (A.). Hamonville (B° L. d'). Mousson (Prof. A.). LISTE DES ^OLVEAIJX ABO^^ÉS. Boisard (P.) Paris. Chédeville . Pacy. Deighton Bell Cambridge. Gobert (DO Mont-de-Marsan. Hagenmûller (DO Bône. Môllendorff (D'. D. F. von) .... Manille. — 343 - TABLE DES MATIÈRES TOME XXXV. Mollusques vivants. Pages. Note complémentaire sur le genre Guestieria, suivie d'un Catalogue des espèces actuellement connues, par H. Crosse î> Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. Louis Graeser, dans le Bassin de l'Amour, et déierimnées pdiT Alb. Mousson 10 Diagnose de deux espèces nouvelles de Mélanies de l'Annara, par le Df ^. firoî 32 Description d'un Amphidromus et d'un Gyclophorus nouveaux, provenant des iles Philippines, par le D' J. G. Hidalgo 3G Recherches conchyliologiques de M. Quadras aux iles Philippines, par le D^" J. G. Hidalgo . . . 37,93 Note sur la réforme du genre Melania de Lamarck, proposée par Bowdich, en 1822, par P. Fis- cher 192 Sur un nouveau type de Mollusques, par P. Fis- cher 201 Description d'espèces nouvelles du Tonkin et obser- vations sur quelques autres iMoUusques de la même région, par Ph. Dautzenberg et le Baron L. d'Hamonville 213 Descriptions d'espèces nouvelles du genre Scalenos- toma, par P. Fischer 225 ssu 344 "''' t>agâ« Diagnosis Gyclostomatis novi, insulse Madagascar dicte incolœ, auct. H. Crosse et P. Fischer . . 227 Sur la véritable distribution géographique du Pur- pura patula, par le Rév. A. H. Cooke .... 228 Malacologie des Gomores (5« article). Deuxième voyage de M. Huniblot. Par^. Morelet. . . . 281 Coquilles recueillies dans le sud-ouest de l'Afrique, par M. le D"" H. Schinz, déterminées par Alb. Mousson 291 Description de deux espèces nouvelles de Mollusques terrestres du Tonkin, par Ph. Dautzenberg et le Baron L. d'Hamonville 301 Diagnoses MoUuscorum Novae Galedoniœ incolarum, auctore H. Crosse. . » 303 Paléontologie. Observations sur le genre Berthelinia,parir. Crosse et P. Fischer 303 Description de Goquilles fossiles des terrains ter- tiaires inférieurs (suite), par C. Mayer-Ei/mar. 311 Bibliographie. A. Mollusques vivants. Manual of Conchology structural and systeroatic' With Illustrations of the Species. By George W. Tryon Jr. — Parties XXXIl a et XXXII b (188o); XXXIII, XXXIV, XXXV (1887; . . 58, 207, 248, 324 Manual of Conchology structural and systematic. — Second Séries : Pidmonata. — With Illustrations of the Species. By George W. Tryon Jr. — Partie VIII (1885) ; IX, X, XI (1887). . . 62, 209, 249, 325 - 345 - Pages Den Norske Nordhavs-Expedilion (1876-1878). — Zoology. — Mollusca II. Ved Herman Friele (1886) .65 Iconographie der Land- uiid Sûsswasser-MoUusken, mit vorziiglicher Berûcksichtigung der Europâis- chen noch nicht abgebildeten Arten, von E. Rossmâssier, fortgesetzt von D'" W. Kobelt. — Nouvelle suite. — Volume II, livraisons 5 et 6 (1886) et volume III, livraisons 1, 2, 3 et 4 (1887) 70, 247, 322 Prodromus Faunae Molluscorum Testaceorum maria Europge inhabitantium. Auctore D' W. Kobelt. — Fasc. I (1886), fasc. II, III et IV (1887). 71, 252, 336 Les Explorations sous-marines, par le prof. Edmond Perrier (1886) 73 List of Deep-water Mollusca dredged by the U. S. Fish-Gommission Steamer Fish-Hawk, in 1880, 1881 and 1882, with their range in depth. By Katharine J. Bush (1885) 76 Résultats of the Explorations made by the Steamer Albatross, off the Northern Goast of the United States in 1883. By A. E. VerrUl (1885). ... 77 Reports on the Results of dredging, under the su- pervision of Alexander Agassiz, in the Gulf of Mexico (1877-78) and in the Garibbean Sea (1879-80), by the U. S. Goast Survey Steamer Blake, Lient, commander C.-D. Sigsbee, U. S. N., and Commander J. R. Bartlett, U. S. N. commanding. — XXIX. Report on the Mollusca. Bv W. H. Dali. — Partie I. — Brachiopoda and Pelecypoda(1886) 81 24 - 346 - PagM M. Paulucci. — Fauna Italiana. — Goramunica- zioni malacologiche. — Articolo nono. — Con- chiglie terrestri e d'acqua dolce del Monte Argen- laro e délie Isole circostanti. Par M. Paulucci (1886) 85 Les Mollusques marins du Roussillon, par E. Buc- quoy, Ph. Dautzenberg et G. Doltfus. — Fas- cicule XIII (1886) 86 Record of Zoological Literature, 1885. — Mollusca. By W. E. Hoyle {IS8Q) . 211 N° 2. A second supplément to tlie fifth volume of the Terrestrial air-breathing Mollusks of the Uni- ted States and adjacent Territories. By W. G. Binney ii88Q) 212 Manuel de Conchyliologie et de Pa'éouiologie con- chyliologique. Histoire naturelle des Mollusques vivants et fossiles, par le D' P. Fischer. — Fas- cicule XI« et dernier (1887) 238 Systematisches Gcnchylien-Cabinet von Martini und Ghemnitz. — Neue reich vermehrte Aufgabe in Verbindung mit Prof. Philippi, D' Pfeiffer, D' Dunker, D-^ E. Rœmer, S. Glessin, D' A. Brot, und D" von Martens, herausgegeben von D"" W. Kobelt et H. C. Weinkauff {i8So-i887). .... 242 Illustrated Index of British Shells, containing figures of ail the récent species, wilh names and other information. Second édition revised and enlarged. By G.-B.-Sowerby 1887) 246 Fauna Malacologica délia Nuova-Guine;i e délie Isole adiacenti, per G. Tapparone-Canefri. — Partie I (Mollusques non marins). Supplément I. — 347 - (1886) 250 Eludes critiques des Brachiopocles nouveaux ou peu connus, par Eugène Eudes- Deslong champs. - Volume 1 (1886; . 254 Galalogo delos Moluscos Testaceos, terrestres y flu- viatiles, de la Gomarca de Gerona, por Manuel de Chia 255 Note sur l'Histoire naturelle des régions arctiques de l'Europe. Le Varangertjor.i. Catalogue des Mol- lusques testacés recueillis, pendant la Mission de L^L^ome^ pKV Jules de Guerne {{88Q) 256 Note sur quelques espèces de Mélanies nouvelles ou imparfaitement connues, par le D"" 4. Brot (1886). 258 Exkursionen in Nordafrica. Von W. Kobelt (1885). 261 Die Binnenraolluskenfauna von Neu-Guinea. Von D"- W. Kobelt (1886-1887) 262 Die Molluskcn-Fauna OEsterreich-Ungarns und der Schweiz, von S. dessin. — Livraison 1 et 2 (1887) : 265, 336 Bijdrage tôt de kennis der MoUusken-fauna van de schelpritsen van Suriname, naardedoor den Heer Voltz geraaakte verzameling, bewergt door M. Schepman (1886) • . . . 266 Neritina (Glithon) subocellata, v. Martens ras., des- cribed by M- Schepman (1885) 267 Notes on a small Gollection of Shells from tlie Loo- Choo Islands. By Edgar A. Smith (1887) .... 267 Appunti ed Osservazioni sull'ultimo Lavore di J. Gwyn Jeffreyson the « Molluscaprocuredduring the Lightning and Porcupine Expéditions, 1868- 1870», perS. firMsmi* (1886) 269 - 348 - Pageâ Gatalog der Gonchylien-Samralang von Fr. PaetèL — Livraisons 1 et 2 (1887) 271 Nota intorno ad alcune Conchiglîe mediterranee vi- vent! et fossili pel March. Antonio De Gregorio (1886) 27^ Sur la dénomination de l'Hélix torrefacta, Low^e, des Canaries, par Arruda Furtado (1886). . ■ . 273 The Landshells of Perak, By 0. F. von Môllendorff (1887) . . : 274 Weekdiren der Oosterchelde door M. Schepman (1884) •. 275 Malakozoôlogische Bijdragen door Schepman (1885) 277 Sur une nouvelle espèce de Céphalopode apparte- nant au genre Ommastrophes, par Arruda Fur- tado (1887). . . . •. 277 Die Gattung'Pseudomarginella, v. Maltzan. Von ■ D-- Justus Carrière (1880) 325 Alger et le Sahara, par ffewn Drouet (1887). . . 330 Beitrage zur Meeresfauna West-Africas. Von Th. Studer (1882) 330 Prodrome de Malacologie française, — Catalogue général des Mollusques vivants de France. — Mollusques marins. Par Arnould Locard (1886). 337 Atlas d'anatomie comparée des Invertébrés, par A. Vmjssière {{887} 340 b. Mollusques fossiles. Contribution à la Faune malocologique des terrains tertiaires de la Roumanie, par F. Fontannes (6881) .■ 63 34U - Manuel de Paléontologie, par R. Hoernes, traduit de l'Allemand par L. Dollo {18SQ) 07 Etudes critiques sur des Brachiopodes nouveaux ou peu connus, par Eug. Eudes- Deslong champs. — Volume I (1886) 254 Geological Survey of Alabama, Eugène A. Smith, State Geologist. — Bulletin n" 1 (1886). — I. Preliminary Report on tlie Tertiary Fossils of Alabama and Mississipi. By Triiman H. Aldrich. — II. Contributions to the Eocene Paleonto- logy of Alabama and Mississipi^ by Otto Meyer (1886) 209^ Drei neue Conus aus dem Miocaen von Lapugy und von Bordeaux. Von D' 0. Bôttger (1887) . 264 Nota intorno ad alcune conchiglie mediterranee vivenli e fossili,pel Mardi. Antonio De Gregorio, (1886) 272 Ludovico Foresti. — Soprà alcuni Fossili illustrati e descritti nel Musaium metallicum di Ulisse Aldrovandi. Par L. Foresti (1887) 276 Fossili del cretaceo di Galtavuturo. Lettera del Prof. Ciofalo al Prof. G. Segiienza (1885) . . 278 The Tertiary Fauna of Newton and Wautubbee, Miss. By Otto Meyer and T. H. Aldrich (1886). 279 Systematisches Verzeichniss derKreide und Tertiàr- Versteinerungen der umgegend von Thun, nebst Beschreibung der neuen Arten. Von K. Mayer- Eymar (iSSy) 327 Description de Scalidse nouveaux des couches éocènes du Bassin de Paris et révision de quel- ques espèces mal connues, par E, de Boury - 350 - (i8ST) 331 Elude sur les sous-genres de Sc:ilid8e du Bassin de Paris, par L. É^efioeer?/ (1887) 33i Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs de Paris, faisant suite aux travaux paléontologiques de G. P. Deshayes, par M. Coss- mann. — Deuxième fascicule o33 L'Herpestes fasciatus, de l'Afrique centrale, se nourrit principalement de Mollusques .... 280 Découverte de trois espèces de Partula dans les couches miocènes de la Floride ? 280 Arrivée de M. A. Pavie à • Luang-Prabang (Laos Siamois) 340 Suspension de la publication du Jahrbiicher de la Société Malacologique Allemande 341 IVécrologîe. Mort de MM. Fontannes(C. F.), Wattebled(G. E. J.), Grasset (A.), Lambert (Abbé E. F. A.), Angrand (F. M. L.), Lea (J.), Weinkauff (H. G.) et Hamlin ' (Prof. CE.) 88 Liste des auteurs qui ont coiicouru à 'a rédaction du volume XXXV du Journal de Conchyliologie. 342 Liste des nouveaux ab nnés 342 - 351 - TABLE PAU OOUE ALPHABÉTIQUE, a. — Molliisciiies vivants. Pages AcHATiNA Schinziana, Mousson. ...... 294 Adelomorpha (S.) . 251 Amphidromus Quadrasi, Hidalgo 36 Ampullahia occidentalis, Mousson 299 A (ODONTA magnifica, Lea 28 — plicata, Solander 27 Ariophanta Broti, Dautzenberg et Hamonville . . 214 AvicULA^GJ 75 Benthodolium (G.) 78 — abyssorum, Verrill 78 BULIMINUS (Eburnea) Damarensis,H. Adams, var. ^ expectata, Mousson 295 — (Leughiloides) minusculus, Mousson . 295 [JULIMUS Bewsheri, A. Morelet . 285 — duplex, Gassies, var. 7 ,'{05 — Humbloti, A. Morelet 2S4 Ghlamydoconcha Orcutti, Dali 202 Chloritis fS.j 251 GoCHLOSTYLA Albaiensis, Sowerby 133 — aspersa, Grateloup 172 — Barandse, Hidalgo . ...... 153 — Batanica, Reeve 129 — bullula, Broderip 150 — Cailliaudi, Deshayes 131 — Carolus, Deshayes 138 — coccomelos, Sowerby .... 134 - 352 — Pages GoCHLOSTYLA Coronadoi, Hidalgo 132 — Grossei, Hidalgo 141 — curta, Sowerby 140 — Daphnis, Broderip 166 — dimera, Jonas . . . . . . , . 141 — dubiosa, Pfeiffer 145 — ilorida, Sowerby 151 — latitans, Broderip 130 — libata, Reeve 147 — Marinduquensis, Hidalgo .... 157 — metaformis, Férussac 149 — Mindoroensis, Broderip 177 — mirabilis, Férussac . . ... 144 — Môllendorffi, Hidalgo. 187 — Naujanica, Hidalgo 171 — nobilis, Reeve ........ 184 — Nympha, Pfeiffer ....... 170 — ovoidea, Bruguière ...... 178 — phseostyla, Pfeiffer 155 -- Philippinensis, Reeve. ...... 165 — pictor, Broderip 183 — pitliogasler, Férussac 163 — polychroa, Sowerby 151 — porracea, Jay ' 181 — pulcherrima, Sowerby -126 — Roissyana, Férussac 146 — rufogaster, Lesson 160 — rustica, Mousson 149 — Samarensis, Semper 136 — smaragdina, Reeve 155 — sphEerion, Sowerby . . ' . . . . 127 - 363 - CocHLOSTYLA.straminea, Sômper 154 — succincta, Reeve 175 - Vidali, Hidalgo 162 - Villari, Hidalgo 166 — virgala, Jay 151 GOLIOLUS f;S.; 251 Gristigibba (S.) 251 Gyclophorus Barandse, Hidalgo 36 Gyclostoma eustolura, Grosse et Fischer. . . . 227 — multilabris, Lamarck 2o2 Gyclotopsis horrida, A. Morelet 290 l)imA(G.) 83 DiPLOMMATiNA Amurensis, Mousson 23 DisciNA Atlantica, Verrill . 79 Eburnea (S-) 295 Eledonella pygmsea, Verrill ; 78 Ennea Dupuyana, Grosse, var. P 289 — phanerodon, A; Morelet 288 Gastropodes (0.) . 75 GUESTIERIA ("G. j . . 5 — Branickii, Lubomirski 9 — Powisiana, Pfeiffer 8 Helicina Alrici, Crosse 303 — Mondaini, Grosse . 303 Hélix (Dorcasia) Alexandri, Gray 29 — (Acusta) Arcasiana, Grosse et Debeaux . . 17 — Benguetensis, Semper 124 — bigonia, Férussac 98 — Bustoi, Hidalgo 100 — (GRYPTOMPHALus)cincto-inflata, Mousson 15, 32 — columbaria, Sowerby ....,-.. 100 - 354 - Pages Hélix (Trichia) Dieckmanni, Mousson 13 — Dryope, Broderip 118 — Eydouxi, Hidalgo , IIS — fabula, Broderip 122 — filaris, Valenciennes 113 — fodiens, Pfeiffer 106 — Gabriellœ, Dautzenberg et d'Hamonville. . 216 — gallinula, Pfeiffer 102 — (Gàm^na ?) Grseseri, Mousson 17 — horizontalis, Pfeiffer 102 — Hûgeli, Pfeiffer 123 — Irosinensis, Hidalgo 119 — lœla, Gould 32 — Lagunse, Hidalgo 108 — Liraansauensis, Semper 114 — Listeri, Gray 103 — (Fhuticicola) Maacki, Gerstfeldt .... 16 — Middendorffi, Gerstfeldt 17 — miliaris, A. Morelet .....'... 282 — Moricandi, Sowerby 99 — Morleti, Dautzenberg et d'Hamonville. . . 217 — (Cuchlicella) opposita, Mousson .... 293 — Palawanica, Pfeiffer 108 — Philippinensis, Semper - 110 — pUnulata, Lamarck 98 — puell a, Broderip 113 — (Vallonia) pulchella, var. costata, Mûller . 18 — rota, Broderip 104 — Saranganicî», Hidalgo 101 — (Cryptomphalus) Selskii, GcrsUcldl ... 15 — Sirena, Beck 121 - 355 - Page» Hélix (Trichia) Stuxbergi, Westerlund .... 14 — torrefacta, Lowe 273 — usurpans, Furtado 273 — Valenciennesi, Eydoux .>,.... 116 — Zamboangœ, HombronetJacquinot(emend.) llo Hyalinia (Conulus) fulva, Mûller 13 — radiatula, Gray 12 Hybocystis Grossei, Dautzenberg et d'Hamon ville . 220 Hydrobia Savesi, Grosse 304 Leptoteuthis (G.) 78 — diaphana, Verrill 78 Lima excavata, Ghemnitz 76 LiMNiT:A (Gulnaria) auricularia, Linné .... 21 — lagotis, Schrank 22 Malletia obtusa.. Soweby 76 Melanatria (S. G.) 200 Melanella (S.) , 197 MELANIAfG.; 192 — Beaumetzi, Brot 34. 219 — Hamonvillei, Brot 32 Melanopsis (G.) 197 Mëlantho (S. g.) 193 Nanina bicarinata, Semper 47 — Blainvilleann, Lamarck 49 — (Ivitija, Semper 53 — gummata, Sowerby 47 — iMayonensis, Hidalgo 31 — ovum, Valenciennes 52 — Quadrasi, Hidalgo 33 — -sagittitera, Pfeiffer 32 — .semiglobosa, Pfeiffer 50 ^ 356 - Pages Nanina semigranosa, Sowerby 50 — Tagalensis, Dohrn 48 Neritina (Clithon) subocellata, Martens, ms. . 267 OocoRYS (G.) 78 Paludina (Bithinia) aploa, Bourguignat. ... 25 — (Viyipara) chloantha, Bourguignat . . 24 — praBrosa, Gerstfeldt 24 Patula (Disgus) ruderata, Studer 13 PÉLÉCYPODES (0.) 75 Physa parietalis, Mousson 298 Placostylus duplex, Gassies, var, y Monackensis . 305 Planorbis (Anisus) carinatus, Mûller?. .... 22 — Morletianus, Grosse 304 PSEUDOMARGINFXLA (G.) 325 — Adansoni, Maltzan .... 326 — leptopus, Carrière . . . . 327 — platypus, Carrière .... 327 Pterocyclus Berthse, Dautzenberg et d'Hamonville 302 PuPA (Vertigo) alpestris, Férussac 19 — denudata, Mousson 19 Purpura patula, Lamarck 228 SCALARIA Jeffreysii, Tryon ........ 209 — miranda, Smith 209 — Smithii, Tryon .' 209 — tenera, Jeffreys 209 SCALENOSTOMA Mariei, Fischer 226 — lubricura, Fischer 225 Seguenziidj: (F.) 79 Septaria Borbonica, Bory-St-Vincent 291 SPHiERiUM compressum, Mousson 28 Sxenogyra ornata, A. Morelet 287 - mi - StENOGYRA (Subulina) vitrea, Mousson . . . . 296 — vulgaris, A. Morelet. .,,,.. 286 StftEPTAXis pupilla, A. Morelet 283 SucciNEA arborea, Mousson ^7 — insularis, Mousson 20 — lauta, Gould • 20 Trochatella Nogieri, Dautzenberg et d'Hamon- ville 301 Trochomorpha Beckiana, Pfeiffer 95 — Boolensis, Semper 94 — infanda, Semper 93 — Loocensis, Hidalgo 97 — Sibuyanica, Hidalgo 96 — splendens, Semper 95 Unio Kunenensis, Mousson 300 — pictorum, Linné, var. Amurensis, Mousson . 26 Val V ATA alpestris, Sliuttleworth 26 VOLUTOLYRIA (G.) 300 Waldheimia cranium 79 a. — Paléontologie. Anomalomya (G.) 310 — corrugata, Cossmann 310 Anomia Lisyensis, Mayer-Eymar 314 AviGULiD^ (F.) 335 Berthelinia (G.) 305 — elegans, Grosse 307 GoNiscALA (S. G.) 333 Grassisgala (S. G.) 333 EXPLERITOMA (G.) 260 - 3«8 - Pages FORATISCALA (S. G.) 333 Gyroscala es. G J 332 Inoceramus ? Isseli, Mayer-Eymar . ..... 317 LlTTORINISGALA (5. G.)- • • v 333 LOVELLIA Schweinfurthi, Mayer-Eyinar .... 320 OsTREA (Alegthyonia) Gaasensis, Mayer-Eyiiiar . 312 — Martinsij Archiac 314 — Runcensis, Mayer-Eyniar 311 Parviscala (S. g.) 332 Pecten (GoRNELiA)Munierl, Mayèr-Eyniar . . . 317 Pligatula magnifica, Mayer-Eymar 316 Plicisgala (S. g.) ... 332 Prasinid^ (F.) . . . • 306 Sgalid;E(F.; 332 Tenuiscala (S. G.; 3 53 Venus plicatella, Mayer-Eymar 319 4789. — ABBEVILLE, TYP. ET STÉR. A. RETAUX. — 1888. '^-^i. •es ctti Journal de CoTicliyliolûPie. 1887, 3^ PL. I I VicLiiUes terrestres et fluviatiles duEaccin de l'Amùur. OTjrnai ^--^' I Journal de ConcTiyliûlodie. 1887. PL. II. Anu-„tl ,û/. /rnp. Jjcc^iui /h Taj'is. 1. Cyclophonis Eararid.:e Hidalgo. 2. AmpKidronius Quadrasi, Hidalgo . 6. Helix Busloi, Hidilqo. 4, Helix SaraTicraTiica, Hidalqo. 5. H plaTiiLlata,Iamarclc,var.;t'niiîiiTna 6 . 1 1 pi aTlIllat a,X amarcli ,-var. J s olidior. •:e.l887. ■1^ bicari"aata. Serape-: Journal de Conchyliolo die. 1887. ?L. m. =♦ Arncul cùl. 1. Nanma "bicarmata, Semper var./j^ 2. N TaaaleTLSis.Iio'hTii, var. r rf-*"?"^ '!) . TrocTiomorplia infanda , Semper. 3. TMaTLina Blamvilliaiia.Iea.var, ^ 4^- N Quadrasi, Hiialjo . Joui'nal de Conchyliologie 1887. '"-^^^^^ X)cho"rn.oTp}ia Bon ol en sis, Sea; splendens î^.-^' Silauvanic, 2" 7" v„«/ ,„ f^ l ■ \\ AmoiiZ.UfÀ,- mx^^^ Imp B(Xi}iwJ: ^ Palis 1 . Ariorr.ia LisyerLsis, Mayep.Eymap. 2 . rlicatula ITLagniflca, Mayer.Eymar. 3 , ?ecten(Copnel]a'i Mumepi, Mayer . Eymap. 'î . Inocepamus' Issell, ^viayep.Eymar. 5 . Venus plicatella, Mayep.Evma?. 6 . Lovellia S cKwemfuplhl^ Mayer.Eymar Journal de ConcWiiolodie. 1887, PL.XII. f s) A PARIS ? CHEZ H. GROSSE, RUE TRONGHET, 25. Dépôt à Londres, chezM.M.Wu,u.\HsêtNoRGATi!, 4, Heaiietta Stieet,Covent-Garden. — ùÉdiiubourg, chez M.VI. Williams elNoRCATE, 20, Soulh Krederick Street. INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les vingt premiers volumes DU JOraAL DE CONCHYLIOLOGIE 1830-1872 Un vol. in-S" de 203 pages d'impression, comprenant la table- des articles contenus dans les volumes I à XX, et la table, par ordre alpbafiétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, BTIE TRONCHET, 25. Prix: 8 francs. -c5c^ OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l'ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M. Milne-Edwards, membre cie l'Institut. 7^ partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et iluviatiles, par MM. P. Fischer et H. Crosse. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCCLXXXVI. Le premier volume (702 pages d'impression et 31 planches noires et coloriées) est terminé. La neuvième livraison (deuxième du second volume) vient de paraître et est actuellement en vente (1886). Elle comprend 6 feuilles de texte et G planches, dont S sont coloriées. Bibliotheca Zoologica. II. — Verzeicbniss der Scbriften iiber Zoologie welctie in den periodischen Werken entbaltenund vom Jahre 18fil bis 1880 sejbstandig crschienen sind.Mil Einschlussder allgemeinnaturgeschichtiichen, periodischen und palaeonlologis- chen Schriflen. Bearbeitet von D'' 0. Taschenberg. — Leipzig, 1887, chez WiLHEM Engelman.n", éditeur. Un volume in-4, complet en 12 livraisons, dont chacune comprend 40 feuilles de texte. Prix^ de chaque livraison : 7 mark (8 fr 75 c). 3' Série. — Tome :S.X.^II« — l\i* 3 JOURNAL CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. crosse: ex p. f^ischer. A PARIS CHEZ H. GROSSE, RUE TRONCHET, 25. Dépôt à Londres, chez MM. Williams et Norgate, 4, IIearietta(,Street,Covent-Garden. — àÉdiaibourg.chezMM.WiLLUMsetNoRGAiE, 20, South FrederickStreet. 1887 INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les vingt premiers volumes DU JOIRML DE CO^iCHYLlOLOGIE 1850-1872 Un vol. in-S** de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus dans les volumes I à XX, et la table, par - ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 25. Prix: 8 francs. -^J^^- OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l'iris- truction publique. — Recherches zoologiqti es publiées sous la direction de M. Milne-Edwarus, membre ue l'Institut. 7^ partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et îluviatiles, par MiM. P. Fischer et H. Grosse. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCGLXXXVI. Le premier volume f702 pages d'impression et 31 planches noires et coloriées) est terminé. La neuvième livraison (deuxième du second volume) vient de paraître et est actuellement en vente (1886). Elle comprend 6 feuilles de texte et è planches, dont 5 sont coloriées. Alger et le Sahel. Par Henri Drouet. — Paris, 1887, chez Hachette et C'% libraires, boulevard Saint-Germain, 79. Un volume petit in-8 de 251 pages d'impression. LuDOvico FORESTI. — Soprà alcuni Fossili illustrati e des- critti nel Musaeum Metallicum di CJlisse Aldrovandi. — Roma, 1887. Brochure in-4 de 38 pages d'impression. Mollusques de l'Escaut de l'Est. Par M. M Schepman. - Leyde, 1884. Brochure in-4 de 9 pages d'impression. Malakologische Bijdragen. Door M. M. Schepman. —Leyde, 1883. Brochure in-4 de S pages d'impression, accompagnée d'une planche gravée. 3' Série. — Xome X.1K.VII. — JV* ^ JOURNAL CONCHYLIOlOfilE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. CItOSSï] EX ï». FISCHElIt. A PARIS CHEZ H. GROSSE, RUE TRONCHET, 25. DépôtàLondres.cheiMM.WiLUAMsetNoRGATE, 4, HeariettatStreet,Covent-Garden. — à Edimbourg, chezMiM. WiLLiAMsetNoRGATK, 20, South FrederickStreet. 1887 INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les vingt. premiers volumes DU mma m conchyliologie 1850-1872 Un vol. in-8° de 208 pa^es d'impre^sinn, comprenant h table des articles contenus dans les volumes 1 à XX, et la tahle, par ordre alphalietiqiie, des Familles, Genres, Sous-Genres el Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUHEAU UU JOU^KiNAL, KUE TKONCHEÏ, i25. Prix: 8 francs. -.cû>- OUVRAGES îsOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l'Ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M. MiLNE-KDWAui)S,iiieinl)re iierinslilul.7'' partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, par MM. P. Fischer et H. Ghosse. P;iris, Imprimerie Nationale, MDCCCLXXXVi. Le premier volume ('702 payes d'impression et 31 planches noires el coloriées) esl terminé. La neiiviéiae lioraison (deuxième du second volume) vient de paraître et est actuvllement en vente (1886). Elle comprend 6 feuilles de texte et Q planches, dont 5 sont coloriées. Alger et le Sahel, par Henr[ Drouet. — Paris, 1887, chez Hachette et C'% libraires, boulevard Saint-Germain, 79. Un volume m-l-2 de 2.51 pages d'impression. Contribution à la Faune malacologique française. — X. Monographie des Espèces de la famille des Buccinidœ, par Arnûuld LocARn. — Lyon, 1887. Fascicule in-4 de 113 pages d'impression, accompagnées d'une plancoe litbograpiiu^e. G. Seguenza. — Monogratia délie Spiriferina d^i vari piani del Lias Messinese. — Rome, 188.5. Fascicule petit in-4 de 123 pages d'impression, accompagné de 3 planches litho- graphiées. ^.J :>» P_:2> -j > i>>3 > y> >:> :> > :> ^^ x>:> 13 :> j» ^ ^ » > :;> > ./^>^ >^ y-'^. .2>.' 5:»> :>:» ^ > ^ > ■ j;) j> , X»' ":*"^ ^> :«:>>."■» ^> ,'_».^ )">:> ~:^ j > j» :»-> :> >■> S-^:> .j> > > i:a» > :> >> v ^> ï> > y "^:>3 >v> > > -:> > 9:î> > :jï j> r> >^ 'î>;> ':»Sî^ > 3 _> >.::ï> >'^ x> > >. ^3,0» «> "> J> 3> >3e> ;> y- XV J> 3 3 >>.'3 >.3 _> ^ 2 * .:> s> ■ ->:>> '. ■)>'■:>: > i'} 'ti» ' ^^•^■> ~TB». "»-> ■■■' ,l> > 3 ■ ;^>> -J >-3 > -'^ 23> > '^-> 3> > - l"^-^ ^ ^ ^^ ^ ^ >-- ^ ^ . .-!> > _3 . • Z> • ,> >'i y^» ) •^> ■> 3 ~^. ^'~::)^ .3» >•,!>> 3 ■ _->. ->\' ■ ^:> :' 'Ts» > > - • ' ":>• > _- -.^7>^ •:2>-^:> 3 -:> -> ^ 35z> :>j .3 > 3 ■'3[>^ ^ 2)"X3>^ 2>3 3 -) :> ■ 23> > :3::> ^^ i> ^ ^ • iz^^ >• 3r:> :>:> ;2>:> i> ' - 3»^ ~ • 3> 3 3.3 ^ > :>^ ' u^ . 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